Éthique
discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La philosophie morale ou éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux. C'est une réflexion fondamentale de tout peuple afin d'établir ses normes, ses limites et ses devoirs[1]. Dans les pays laïcs, l'éthique est étroitement liée à la philosophie politique qui la sous tend, mais elle peut aussi être liée à la culture, la religion, les croyances et les traditions d'un pays, d'un groupe social, ou d'un système idéologique.
Depuis l'Antiquité, de nombreuses morales ont émergé, chacune prétendant être "la bonne", la philosophie morale s'est donc chargée de rechercher leurs légitimités ou leurs fondements. La philosophie morale a regroupé les morales dans trois grands types de morales[2] :
- Morales déontologiques : chaque acte moral doit être jugé selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs. Cet acte est jugé indépendamment de ses conséquences.
- Morales conséquentialistes : chaque acte doit être jugé selon ses conséquences.
- éthique de la vertu : chaque personne est jugée selon sa personnalité, sa vertu.
Nombres de philosophes ont développé des idées en philosophie morale, tels que Nietzsche, Kant, Bentham, Epicure, Platon, ou Spinoza.
Pour des philosophes tels qu'Aristote ou Kant, l'éthique a pour but de définir ce qui doit être[3]. L'éthique exprime des énoncés normatifs, prescriptifs ou encore évaluatifs parmi lesquels on trouve des impératifs catégoriques. En absence d'impératif catégorique, une formulation éthique relève d'une faute de logique nommée paralogisme naturaliste.
L’éthique comprend plusieurs champs d'application tels que l'éthique normative qui s'intéresse principalement aux concepts du bien et du bon que véhiculent les théories de justice sociale et doctrines telles que l'utilitariste, l'égalitariste et la libertarienne. À la suite de cela, l’éthique appliquée ou l'éthique déontologique s'intéresse alors à la mise en pratique des principes moraux. L'éthique descriptive et comparative s'intéresse quant à elle à la description et à la comparaison des différents codes moraux, alors que méta-éthique s'intéresse pour sa part au sens même des concepts mobilisés par l'éthique tel que le bien le mal, le juste, etc.
La réflexion éthique peut enfin porter sur les actes passés, on parle alors d'éthique de la vertu, ou sur les conséquences des actes comme le fait le conséquentialisme. Au sein d'une société mondialisée et cosmopolite dans laquelle cohabitent de nombreuses éthiques différentes, la démarche contemporaine de l'éthique consiste donc selon John Rawls à rechercher un équilibre réfléchi[4].