Eudémonisme
doctrine posant comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'eudémonisme est parfois confondu avec l'hédonisme, les deux doctrines pouvant soit se rapprocher soit s'opposer selon les théories.
L’eudémonisme (du grec : εὐδαιμονία / eudaimonía, « béatitude ») est une doctrine philosophique posant comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine. Le bonheur n'est pas perçu comme opposé à la raison, il en est la finalité naturelle. Ce lien entre raison et bonheur est particulièrement mis en avant par le stoïcisme, mais se retrouve également dans d'autres courants philosophiques issus de l'époque hellénistique. Il se différencie de l'hédonisme, doctrine qui fixe la recherche de plaisir (et non le bonheur) et l'évitement de la souffrance comme but de la vie humaine.
On peut en revanche rattacher à l'eudémonisme la recherche de la félicité chez Spinoza ainsi que l'idéal du bonheur (ou bien) commun au XVIIIe siècle (Article 1er de la constitution française de 1793, utilitarisme, théorie de la main invisible d'Adam Smith, etc.).
L'eudémonisme qualifie les doctrines éthiques qui font du bonheur le souverain bien et le critère ultime de choix des actions humaines : c'est le cas, depuis Socrate, de la quasi-totalité des écoles de philosophie antiques, mais celles-ci s'opposent en ce qui concerne les moyens, pour atteindre le bonheur[1].
L'eudémonisme se fonde sur une confiance générale en l'être humain, qui reste la clé irremplaçable de l'humanisme. La doctrine se concentre sur cette seule chance d'épanouissement que constitue la vie terrestre, et c'est par conséquent à la réussite de cette vie, au bonheur immédiat ou rationalisé sur un temps long, tant au sien qu'à celui d'autrui, qu'elle consacre logiquement l'essentiel de son effort.
Eudémonia était aussi le nom donné à la personnification du bonheur par les anciens grecs, considérée parfois comme l'une des Charites.