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famille de la haute bourgeoisie genevoise en Suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Bourdillon originaire de Bourges dans le Berry se fixa vers le milieu du XVIe siècle à Genève, en Suisse où elle devint une famille de la haute bourgeoisie genevoise. Elle forma plusieurs branches qui se sont perpétuées jusqu'à nos jours.
Famille Bourdillon | |
Armes | |
Blasonnement | D'or à un croisssant de gueules accompagné de quatre étoiles de sable trois en chef et une en pointe |
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Période | XVIe siècle - aujourd’hui |
Pays ou province d’origine | Berry (Bourges), Royaume de France |
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Au XVIIIe siècle il existait encore à Châteauroux dans l'Indre où elle était établie depuis longtemps, une famille Bourdillon, ce qui a donné lieu de croire que cette ville était le berceau de toute la famille, mais les actes authentiques et les papiers de famille n'indiquent que Bourges, sauf un acte de baptême où Jean Bourdillon est dit du Gastinois[1].
I) Jean Bourdillon auquel remonte la filiation connue de cette famille, né à Bourges en Berry s'installa au milieu du XVIe siècle à Genève[2] où il épousa le Claude Plantan[3] dont il eut 3 filles et trois fils qui suivent[4]:
Selon un manuscrit de Léonard Bourdillon rédigé d'après des traditions familiales, auquel selon Jacques Augustin Galiffe « on ne peut se fier entièrement », Jean Bourdillon aurait eu d'un premier mariage à Bourges deux fils François et Abel Bourdillon qui restèrent en France[1].
II) Francois-Abraham Bourdillon (1570-1647), recut bourgeois de Genève en 1613 avec ses deux fils, Jacques et Jean. De son mariage en 1594 avec Jeanne Favre, il eut 10 enfants dont Jacques, qui suit[4],[3].
III) Jacques Bourdillon (1595-1641), épousa en 1619 Judith Simonin et eut 9 enfants dont Bernard qui suit[5]. Étienne Bourdillon, son fils aîné, va continuer l’affaire de son père, puisqu’on le cite également maître corroyeur et toujours situé rue du Temple. Il épousera une Lyonnaise, Louise Boussat, le .
Le fils d’Étienne, Abraham Bourdillon (1655-1712) fera un apprentissage chez un orfèvre et achètera une boutique d’orfèvrerie. Un contrat de 1712 le cite comme « monteur de boîtiers de montres ».
IV) Bernard Bourdillon (1637-1704), régent au collège, épousa en 1660 Pernette Dejoux et eut 13 enfants dont Jean-Georges Bourdillon (1663-1710) qui continua la lignée[6].
La famille Bourdillon posséda pendant plusieurs générations le bureau des coches et messageries de France. Elle se divisa au XVIIIIe siècle en de nombreuses branches dont certaines quittèrent Genève[3].
Ami-Jean Bourdillon, né en 1783 à Genève, s'installa à la Martinique où il épousa en 1815 Marie Basiège. Sa descendance se fixa ensuite à Marseille où on la retrouve jusqu'à la fin du XIXe siècle[3],[7]. La famille fut notamment propriétaire de la Distillerie La Mauny[8].
Gédéon Bourdillon (né en 1708) qui alla s'établir à Londres en 1737 où il épousa Marie Séguret[9] et son frère Bénédict Bourdillon (né en 1710) qui s'établit à Londres en 1734 où il épousa Anne-Jeanne Jansen furent les auteurs de branches anglaises[10].
D'or à un croisssant de gueules accompagné de quatre étoiles de sable trois en chef et une en pointe[3].
Jacques Augustin Galiffe dans ses Notices généalogiques sur les familles genevoises écrit que l'auditeur Bourdillon fit frapper en 1781 sur une médaille les armes d'argent au chevron de gueules accompagné de 3 anilles de, 2 en chef, 1 en pointe empruntées à la famille de la Platière, du Nivernais, dont le membre le plus connu fut Imbert de la Platière, maréchal de Bourdillon, ainsi nommé d'une de ses seigneuries; il ajoute « mais il paraît difficile de rattacher à cette famille, comme on l'a fait souvent, les Bourdillon que nous allons donner »[11].
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