Fernand Fleuret a passé son enfance chez son arrière-grand-mère à Saint-Pair-sur-Mer et ses années de jeunesse chez son grand-père à Granville. Après avoir fréquenté le lycée de Coutances et celui des jésuites à Jersey, il fait ses premiers pas dans le journalisme au Patriote normand à Flers. Il a tout juste vingt ans quand il rencontre Louis Beuve[1].
Fernand Fleuret a signé sous plusieurs pseudonymes, tant seul (Fanfan la Tulipe, Alain Tournevielle, Prosper Bricole, Louvigné du Dézert), qu'en collaboration avec Louis Perceau (Radeville et Deschamps, Chevalier de Percefleur, Dr Ludovico Hernandez).
Friperies, illustré par Raoul Dufy, Paris, E. Rey, 1907.
Falourdin: Macoronée satirique, Delphes [Paris], Au trépied pythien [Librairie d’action d’art de la Ghilde «Les Forgerons»], L'an IVe du Délire de Lamachus [1917].
Les Procès de bestialité aux XVIe et XVIIe siècles, publiés d’après les documents judiciaires conservés à la Bibliothèque nationale, Bibliothèque des curieux, Paris, 1920
Les Procès de sodomie aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, publiés d’après les documents judiciaires conservés à la Bibliothèque nationale, Bibliothèque des curieux, Paris, 1920.
Histoire de la bienheureuse Raton, fille de joie, Gallimard, 1926.
Contes saugrenus, Pierre Sylvain Maréchal, notice et bibliographie par le chevalier de Percefleur (Fernand Fleuret et Louis Perceau), Paris, Bibliothèque des curieux, 1927.
Les Nymphes de Vaux: Soliloque pour Alcandre, Paris, Gallimard, coll. «blanche», 292 p., 1933 (ISBN978-2-07-022413-5).
Fraternité, en collaboration avec Georges Girard, suivi de Caravaca, en collaboration avec Amades Legua, Paris, Gallimard, 1933.
Échec au roi: Tableaux de la fin d'Henri IV, Paris, Gallimard, 1935.
Fenêtre sur le passé, Paris, Bernard Grasset, 1936.
Le Général baron Lejeune, Paris, Gallimard, 1937.
Le Cornet à poux, Paris, Mercure de France, 1938.
Jim Click ou la Merveilleuse Invention, Paris, Gallimard, 1930 (rééd. Farrago / Léo Scheer, 2002).
Stendhal (préface de Fernand Fleuret, lithographies originales de Gaston-Louis Roux), collection «Aux Aldes» dirigée par André Malraux, Bernard Grasset éditeur, 1928.
En 1925, reçu avec André Salmon chez Edmond-Marie Poullain à l'occasion d'une visite dans la région de son enfance, Fernand Fleuret revoit Louis Beuve à la foire de Lessay.
Jean de Saint-Jorre (préf.André Billy), Fernand Fleuret et ses amis, Coutances, imprimerie Paul Bellée, s.d. (1960?) (1reéd. 1946), 224p. (OCLC504459955?ht).
Pierre Lecœur, «Fernand Fleuret l’introuvable», dans Bruno Curatolo (dir.), François Ouellet (dir.) et Paul Renard (dir.), Romanciers exhumés (1910-1960): Contribution à l'histoire littéraire du vingtième siècle, Éditions universitaires de Dijon, coll.«Écritures», , 192p. (ISBN978-2-36441-082-4, ISSN1630-0858, présentation en ligne).