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François Jouffroy

sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

François Jouffroy
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François Jouffroy, né le à Dijon et mort le à Laval, est un sculpteur français.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Origine

François Jouffroy voit le jour rue Saint-Jean à Dijon. Il est le fils d'André Jouffroy, boulanger et de Marguerite Foritet.

Formation artistique

Il entre en 1817 à l'École des beaux-arts de Dijon où il suivit les cours de Nicolas Bernier. Grâce à une bourse, il arriva à Paris étudier dans l'atelier de Jules Ramey. Il est admis à l'École des beaux-arts de Paris en 1824.

Il obtient le deuxième grand prix de Rome en 1826 et le premier prix de Rome en 1832 pour son Canapée foudroyé sous les murs de Thèbes.

Expositions

Il débuta au Salon de 1835 avec un marbre Jeune pâtre napolitain pleurant sur son tombeau. Il exposa à divers salons dont en 1839 avec Premier secret confié à Vénus, marbre considéré comme son chef-d'œuvre. Il exécuta de nombreux bustes; fit des œuvres pour le Palais du Louvre (Hommes illustres (Louvre)), l'opéra Garnier, le Palais de justice de Paris, le Palais du Luxembourg, et sculpta plusieurs monuments à Dijon et à Auxonne. Dans son atelier; il forma des sculpteurs tenant plutôt du néo-classicisme.

Beaux-Arts

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1857. Il préside l'Académie des beaux-arts en 1863. Il devient la même année professeur à l'École des beaux-arts de Paris où il dispense un enseignement académique à de nombreux sculpteurs de la fin du XIXe siècle, comme Paul-Laurent Bion.

Commandes officielles

Il reçut de nombreuses commandes officielles de l'Etat ou du Département de la Seine. Ses œuvres les plus importantes sont : une statue en marbre de Saint Bernard à l'église Sainte-Geneviève de Paris, une statue de Saint-Jean à l'Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris, le Monument Bernard de Clairvaux de Dijon à Dijon, une statue de Napoléon Ier à Auxonne, un Saint-Bernard en pierre sur la Place Napoléon-III, Le Châtiment et la Protection au Palais de justice de Paris, Le Christ et les douze apôtres, bas-relief sur la façade sur l'Église Saint-Augustin de Paris.

Sa participation à la restauration du Palais ducal de Nevers lui valut en juillet 1858 une lettre d'éloges avec recommandation pour le grade d'officier de la Légion d'Honneur, du préfet de la Nièvre au ministre d'Etat alors en charge des Beaux-Arts[1].

Décès

Il est décédé à son domicile, rue de Tours à Laval. Il était l'époux d'Elisabeth Augustine Marteau[2]. Ils étaient depuis peu dans cette ville[3]. Sa venue à Laval était sans doute dictée par des raisons familiales. Ils n'eurent qu'un fils : Hippolyte Jean Joseph Jouffroy, née vers 1863. François Jouffroy est inhumé au cimetière de Vaufleury à Laval.

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Décoration

Collections publiques

Galerie

Élèves

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Sources partielles

  • L'Écho de la Mayenne, citation dans la rubrique de l'Etat civil, 2 juillet 1882, érection d'un monument funéraire par les anciens élèves du sculpteur, 13 mars 1897 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • R. d'Amat, Dictionnaire de biographie française, XVIII, p. 834 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Stanislas Lamy, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au XIXe siècle, t. 3. p. 213. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Archives départementales de la Mayenne, registre des successions 155 Q 60. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Bernard Sonneck, Les Décorés de la Légion d'honneur de la Mayenne, Éditions Régionales de l'Ouest, 2006, volume 1, 1803-1848, p. 372. Document utilisé pour la rédaction de l’article
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Notes et références

Liens externes

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