Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gérard Leretour, né le à Le Houlme (Seine-Inférieure) et mort le à Bulnes (Chili), est un antimilitariste, objecteur de conscience libertaire français et fondateur de la Ligue des objecteurs de conscience, future section française de l’Internationale des résistants à la guerre (IRG).
Gérard Leretour | |
Naissance | Le Houlme (Seine-Inférieure) |
---|---|
Décès | (à 80 ans) Bulnes (Chili) |
Origine | français |
Type de militance | insoumis objecteur de conscience journaliste |
Cause défendue | libertaire antimilitarisme |
modifier |
En 1929, il est appelé à faire son service militaire. Il refuse d’y aller. Arrêté, il entame une grève de la faim, est interné à l’asile et s'en évade pour s'exiler en Belgique. Après une nouvelle grève de la faim, il est réformé en 1933. Il est le premier à ouvrir une brèche dans le caractère obligatoire du service militaire.
Il naît dans une famille ouvrière normande.
Pour fuir la conscription, il s'installe à Bruxelles, où il fait la connaissance de Hem Day.
En 1929, il est jugé en France par contumace, par un tribunal militaire, pour son insoumission.
Il se constitue prisonnier le , il est alors incarcéré à Paris[1], où il commence une grève de la faim[2],[3],[4]. Après 16 jours de grève de la faim[5], il est réformé pour « inaptitude psychologique au métier des armes »[6].
Il crée en , avec l'anarchiste Eugène Lagomassini dit Lagot[7], la Ligue des objecteurs de conscience qui deviendra la section française de l'Internationale des résistants à la guerre.
À la fin de l’année 1933, il est arrêté avec Albert Daunay pour avoir mutilé la statue de Paul Déroulède (fondateur de la Ligue des patriotes) dans un square de Paris afin d'attirer l'attention sur un objecteur de conscience emprisonné et en grève de la faim[6],[8]. Il est condamné à un an de prison[alpha 1] et Daunay à six mois[9],[10]. Il fait une nouvelle grève de la faim pour obtenir le statut de prisonnier politique[11].
La Ligue des objecteurs est dissoute officiellement après cette affaire[12]. Il la reconstitue, en 1936, sous le nom de Centre de défense des objecteurs de conscience et publie à partir du le journal Rectitude, « organe des pacifistes d'action ».
En 1936, lorsque éclate la révolution sociale espagnole, il participe au Comité pour l'Espagne libre créé par Louis Lecoin. Il écrit au Président de la République espagnole : « J'ai l'honneur, au nom de la Ligue des objecteurs de conscience, de vous demander l'autorisation de participer à la défense du peuple espagnol attaqué par les mercenaires du fascisme international[13]. »
En 1937, il est à nouveau incarcéré pour des propos tenus lors d'une conférence au Mans.
En octobre, il publie un numéro du journal L'Insurgé, le vrai.
En 1939, fuyant la mobilisation, il s'exile au Chili où il se fixe et continue à correspondre avec Louis Lecoin jusque dans les années soixante.
Selon Léo Campion[14], Leretour aurait été franc-maçon[15].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.