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dramaturge français, du théâtre de boulevard De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Bernstein ou Henry Bernstein (Henry Léon Gustave Charles Bernstein), né le à Paris 8e arrondissement et mort le à Paris 16e arrondissement, est un dramaturge français du théâtre de boulevard.
Directeur Théâtre de la Concorde | |
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jusqu'en | |
Directeur Théâtre du Gymnase Marie-Bell | |
- |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Henri Léon Gustave Charles Bernstein |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Théâtre du Gymnase Marie-Bell (d) Théâtre de la Concorde |
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Genre artistique | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Institut mémoires de l'édition contemporaine (503BTN, 812BTN) |
Il devint célèbre en 1906 grâce au succès de son drame bourgeois Le Voleur.
Henri Bernstein naît au 5, rue de Marignan au domicile de ses parents, Marcel Bernstein, négociant, et Ida Seligman[1].
Il est élève au lycée Condorcet[2].
Effectuant son service militaire en 1900, il décide de déserter au bout de sept mois et s'enfuit à Bruxelles, puis il obtient sur intervention de Madame Simone, du ministre de la guerre, le Général André, le droit de rentrer en France, ainsi qu'une dispense d'effectuer les dix-sept mois de service militaire qu'il lui restait à accomplir[3].
En 1911, Henri Bernstein donne à la Comédie-Française la pièce controversée Après moi, dénoncée comme une œuvre « juive » et qui plus est d'un « juif déserteur », par ses détracteurs qui jugeaient qu'elle ne devait pas avoir sa place au théâtre. Cette représentation lui vaudra ainsi des manifestations tant antisémites que nationalistes comme celle organisée par Léon Daudet de l'Action française qui s'insurge moins contre la pièce que contre son auteur, à la fois en raison de ses origines juives et de son passé de déserteur.
En 1920, Il exprime son admiration envers le fascisme de Benito Mussolini dans un télégramme[4]
Par la suite, Bernstein fut directeur du théâtre du Gymnase à Paris de 1926 à 1939 et y créa plusieurs de ses œuvres et des plus remarquables telles que Samson, La Rafale, La Galerie des glaces, Mélo, Le Bonheur, Le Messager… La Galerie des glaces fait l'objet en 1926 d'une publication assortie en frontispice d'un portrait de Henri Bernstein par Raymonde Heudebert (Arthème Fayard & Cie Éditeurs). Dans Elvire (1939), il dévoile au public parisien l'existence des camps de concentration à travers le personnage d'une réfugiée autrichienne (rôle créé par Elvire Popesco). Les représentations de la pièce sont interrompues par l'entrée en guerre de la France.
Avant la Seconde Guerre mondiale, il connut un regain de célébrité grâce à un duel contre Édouard Bourdet, son rival dans le même genre théâtral. Bien que marié avec Claire Martin, il vécut avec Eve Curie de 1932 à 1940.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il s'exile aux États-Unis. Il y écrivit Portrait d'un défaitiste, un portrait implacable de Pétain qui connut un grand écho dans la presse américaine. En 1941, il est déchu de la nationalité française[5]. Il vivait alors à New York au Waldorf-Astoria. Dans son ouvrage Le Soleil et les Ombres (Robert Laffont, 1976), Jean-Pierre Aumont s'est montré choqué du désintérêt manifesté par Bernstein pour la guerre et du luxe dans lequel il vivait.
Il rentre en France en août 1946 et reprend la direction du théâtre des Ambassadeurs[6].
Il se marie le à Boulogne-Billancourt avec Claire Marie Antoinette Martin ; leur divorce est prononcé par jugement du tribunal civil de la Seine le [7].
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