Isaac Moumé Etia
écrivain camerounais / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Isaac Moumé Etia, né le et mort le [1],[2] est un écrivain, interprète, poète, essayiste, fabuliste[3], linguiste et haut fonctionnaire camerounais.
Naissance |
Ewodi Nkam Cameroun |
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Décès |
(à 50 ans) Bonatéki Deïdo – (Douala) Cameroun |
Nationalité | Camerounaise |
Profession | |
Activité principale | |
Distinctions |
Chevalier de l'Ordre Universel du Mérite Humain (1929) Officier d'académie (Ordre des Palmes académiques) (1936) Chevalier (Ordre de l'Étoile noire)(1939) |
Conjoint | |
Descendants |
Langue d’écriture |
Français Anglais britannique |
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Genres |
Œuvres principales
- Quelques renseignements sur la coutume locale chez les Doualas: Tome 1,2,3,4 (1920 -1928)
- La langue de Douala (Cameroun) par vous même: grammaire, exercices, conversations - Tome 1 (1927) - Tome 2 (1929)
- Les Fables de Douala... en deux langues : Français et Douala (1930)
Il est le premier écrivain camerounais d'expression française[4],[5],[6],[7],[8], le premier poète camerounais[9],[10], le premier haut fonctionnaire camerounais, le premier Africain dans l’Empire colonial français à avoir remplacé un administrateur des Colonies à la direction d'une subdivision administrative[11], et le premier camerounais à recevoir les Palmes académiques françaises (Officier d'académie) en 1936[12],[13].
Isaac Moumé Etia parlait et écrivait le français, l’allemand, l’anglais, l’espagnol[14] et des langues camerounaises telles que le douala (sa langue maternelle), le bassa, le boulu, le fang, l'ewondo, le nufi et le bamoun[15].
Écrivain-interprète principal chargé des affaires indigènes sous l’Administration allemande, anglaise puis française, il écrit pour la première fois en langue française en 1920[16]. Ses écrits sont diffusés dès 1922, dans la Gazette du Cameroun[3], à la rubrique « Littérature et Traditions orales », et édités à partir de 1927[17]. En 1920, en Afrique noire, il y a quelques publications en langues locales,arabe, allemande ou anglaise, mais pas en français.
Le jour de ses obsèques, le 22 octobre 1939, une journée de deuil est décrétée à Douala par l'Administration française[18],[19].