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artiste photographe suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Pugin, né le à Riaz, est un artiste photographe plasticien suisse.
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Il est l’un des précurseurs[1] de la technique du Light painting.
À 18 ans, Jacques Pugin s’installe à Zurich pour devenir photographe, contre la volonté de son père.
Suzanne Abelin, qui anime la Galerie 38, une des premières galeries en Suisse consacrées à la photographie, organise sa première exposition personnelle en 1977.
Il ouvre son premier atelier en 1978 à Genève[2]. Il effectue un voyage en Grèce, où il réalise un travail photographique qui lui permet d’obtenir en 1979 une bourse fédérale des Arts appliqués (Suisse).
Le Light painting consiste à obtenir lors de la prise de vue photographique les traces lumineuses dues soit à l'exposition directe du capteur à la source lumineuse, soit aux objets éclairés. Jacques Pugin intervient dans ses images lors de la prise de vue où a posteriori via les différentes techniques, le dessin, la peinture, les outils numériques. Il réalise une série intitulée Graffiti greffés (1978 – 1979) utilisant la lumière comme un crayon qui lui permet de dessiner à l’intérieur même du processus photographique (Light Painting)[3]. Il obtient trois années consécutives la Bourse fédérale des Beaux-arts (Suisse) (appelé actuellement Prix suisses d’art, Swiss Art Awards) en 1980, 1981 et 1982[4].
En 1983, il poursuit avec Graffiti rouges, investiguant désormais la couleur avec la technique du light painting et utilisant des éléments flottant sur l’eau ou le vent.
En 1984, il réalise une série Les jouets. Dans cette série les traces lumineuses soulignent et lient des corps et des jouets qui cohabitent sur l’image. Cette œuvre entre dans la collection du Centre Georges-Pompidou à Paris[5] et dans la collection de M.et M. Auer qui les publient dans le livre « Une histoire de la photographie » en 2003[6].
En 1985, lors de la triennale de Fribourg en Suisse, Polaroid met à sa disposition une caméra 50x60cm avec laquelle il réalise la série Les Polaroids, qui intègre la collection éponyme. Il entre dans l’Encyclopédie internationale des photographes, de 1939 à nos jours[7], éditions Camera obscura.
Dans les années 1990, Jacques Pugin s’intéresse aussi aux images de source vidéo qui donnent lieu à une série de photographies intitulée la Montagne Bleue (1995-1998) et à un livre du même nom[8], avec un texte de Jean-Michel Olivier[9]. Dans son travail La Montagne bleue, il marie à la fois l’outil informatique et les crayons de couleurs, pour un résultat pictural, à mi-chemin entre la photo et la peinture.
Il réalise ensuite des séries complètes sur le thème de la végétation.
Dans les années 2000, il entreprend de nombreux voyages dans le monde, et en particulier dans les déserts d’Afrique, d’Inde et d’Amérique latine pour un travail intitulé Sacred Sites (2002 à aujourd’hui), soutenu par une bourse de la Fondation Leenaards.
Il se consacre aussi depuis 2005 à son œuvre sur le paysage de montagne, la Montagne s’ombre (2005 – 2013)[10].
De 2008 à 2013, pour la première fois Jacques Pugin choisit de travailler non pas sur ses images, mais en utilisant les photos satellitaires tirées de Google Earth[11] pour faire ressortir les stigmates du conflit au Darfour[12]. Ces traces sont les cendres des maisons détruites, brûlées, des exactions perpétuées par les Jenjawids, "les cavaliers du diable", qui ont fait disparaître 300 000 êtres humains. Jacques Pugin, en retirant les couleurs et en inversant les images au négatif[13], invente une nouvelle manière de montrer la guerre[14].
Entre 2015 et 2017, Jacques Pugin survole les glaciers victimes du réchauffement climatique. Il se veut témoin, essayant de démontrer que la trace de l'homme n'est toujours pas loin[15].
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