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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Nicolas Démeunier ou Desmeuniers, né à Nozeroy (Jura) le et mort à Paris le , est un homme politique et essayiste français, auteur de plusieurs essais historiques, politiques et moraux, et de nombreuses traductions de livres de voyage anglais.
Député français | |
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Membre du sénat conservateur |
Comte |
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Naissance | |
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Panthéon (depuis ) |
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Distinction |
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Démeunier fit ses études dans son pays natal, puis vint à Paris où quelques productions littéraires lui valurent le poste de secrétaire du comte de Provence (frère de Louis XVI et futur roi Louis XVIII), puis la place de censeur royal.
Partisan de la Révolution française, il fut élu, le , député du tiers aux États généraux par la ville de Paris, avec 133 voix. Il siégea dans la majorité, fut successivement secrétaire et président (-) de l'Assemblée, et fit partie du comité de Constitution. Il combattit la motion du marquis d'Ambly portant qu'on ne pourrait être député que de son département (), motion qui fut votée, réclama la limitation à 800 millions de l'émission des assignats, demanda l'organisation du jury et du tribunal de cassation, présenta (), au nom du comité de Constitution, un rapport sur la nécessité de la responsabilité ministérielle, se déclara partisan (26 août) de l'admissibilité des membres de la famille royale aux fonctions électives, et, dans la question des cendres de J.-J. Rousseau, reconnut le droit de propriété revendiqué par M. de Girardin, qui refusait de les laisser enlever d'Ermenonville.
Après la session, Démeunier fut élu administrateur de la ville de Paris (), mais il donna sa démission lors de la rentrée de Pétion à l'Hôtel de ville, et se réfugia aux États-Unis pendant la Terreur.
Il rentra en France en 1796 et fut candidat au Directoire.
Le premier Consul le nomma (4 nivôse an VIII) membre du Tribunat, à la création ; il devint président de cette assemblée (2 janvier 1800).
Membre du Sénat conservateur (28 nivôse an X), membre de la Légion d'honneur (9 vendémiaire an XII), commandant (25 prairial suivant), il fut pourvu de la sénatorerie de Toulouse, créé comte de l'Empire (), et grand officier de la Légion d'honneur ().
Démeunier fut élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1804. Il intégra la franc-maçonnerie dans la loge des Neuf Sœurs[1].
En 1809, il avait fait arrêter la vente de l'Austerlide de Viennet, parce que l'auteur, « esclave de la vérité historique[2] », y faisait exprimer à l'empereur Alexandre les sentiments qu'il nourrissait en 1805, et que les circonstances politiques avaient complètement modifiés depuis.
Démeunier mourut deux mois avant la déchéance de Napoléon Ier.
On a de lui un grand nombre d'ouvrages de voyages et d'histoire, dont la plupart traduits de l'anglais. Il fut l'un des principaux défenseurs de la cause américaine en France. Il écrivit plusieurs articles sur les États-Unis pour l'Encyclopédie méthodique de Charles Joseph Panckoucke, avec les conseils de Thomas Jefferson.
Il repose au Panthéon de Paris.
Figure | Blasonnement |
Armes du comte Démeunier et de l'Empire
Parti : le premier coupé de comte-sénateur et d'argent à trois fleurs de pensée d'azur ; le parti à senestre de gueules au pal d'or.[4] |
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