Jean-Paul Jaeger
prélat catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-Paul, Maurice Jaeger, né le à Nancy en Meurthe-et-Moselle, a été ordonné prêtre le pour le diocèse de Lille.
Jean-Paul Jaeger | ||||||||
Jean-Paul Jaeger en 2008. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Jean-Paul Maurice Jaeger | |||||||
Naissance | Nancy (France) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Jean Bernard |
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Dernier titre ou fonction | Évêque émérite d'Arras, Boulogne et Saint-Omer | |||||||
Évêque d'Arras, Boulogne et Saint-Omer | ||||||||
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Évêque de Nancy-Toul (Primat de Lorraine) | ||||||||
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Évêque coadjuteur de Nancy-Toul | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Nommé évêque coadjuteur du diocèse de Nancy-Toul le , il a été consacré le suivant, avant d'en devenir l'évêque en titre le de la même année.
Du au 4 septembre 2020, il est évêque d'Arras, Boulogne et Saint-Omer, succédant à Henri Derouet. Olivier Leborgne lui succède.
Après des études secondaires au petit séminaire d’Hazebrouck, il est entré au séminaire diocésain de Lille et a obtenu une licence en philosophie à la faculté catholique et université d’État de Lille et une licence de théologie à la faculté de théologie de Lille.
Son ministère presbytéral a été principalement consacré à l'enseignement. En effet, il a été successivement enseignant au collège Saint-Jacques de Hazebrouck (1974-1980), dont deux années comme professeur de philosophie, et responsable du cycle « Lycée », puis directeur du LEP « Fondation Depoorter » à Hazebrouck (1980-1981), supérieur du lycée privé Jean-XXIII à Roubaix (1981-1986) et enfin supérieur du séminaire interdiocésain de Lille (1986-1991).
Nommé coadjuteur de Nancy et Toul le , par le pape Jean-Paul II, il en est devenu l'évêque le , avant d'être nommé au siège d’Arras, Boulogne et Saint-Omer le .
Au sein de la conférence des évêques de France, il a été membre de la Commission sociale de 1992 à 1993, président de la Commission, puis du comité épiscopal de la Mission en milieux indépendants en 1993[1], président de la Commission épiscopale des Mouvements apostoliques et des Associations de fidèles en 1994. À partir de , il préside le comité épiscopal Éducation, Vie et Foi des jeunes, et le comité épiscopal du Monde scolaire et universitaire.
Comme président du comité épiscopal sur l'éducation, Jean-Paul Jaeger a été auditionné le par la Mission d’information de l’Assemblée nationale française sur la question du port des signes religieux à l’école, représentant ainsi la conférence épiscopale française. Il a ainsi apporté une position ouverte et nuancée sur cette question très sensible et a clarifié la position de l'Église de France vis-à-vis de la laïcité. Il s'est également prononcé en faveur de l'enseignement du fait religieux à l'école[2].
Le , il a interpellé le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, sur la situation des migrants qui errent dans la région de Calais dans l'espoir de gagner le Royaume-Uni[3].
En 2003, il publie un cri du cœur à la suite des vagues de licenciements qui ont secoué le Pas-de-Calais. Au-delà des statistiques, il insiste sur les multiples drames individuels que cela génère et affirme que l'Église est solidaire de tous ceux qui vivent cette épreuve et rejoint ceux qui se mobilisent[4].
Dans un texte nuancé publié sur le site de son diocèse, il revient sur la levée de l'excommunication par Benoît XVI sur quatre évêques ordonnés par Lefebvre, dont Richard Williamson qui a tenu publiquement des propos négationnistes, que Jaeger qualifie d'« outrageants », dans la même période. Il explique en particulier qu'il faut comprendre les « subtilités » du droit canon : la levée de l'excommunication ne vaut pas réintégration, mais en ouvre simplement le chemin[5].
À la suite de la profanation de 148 tombes musulmanes du cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette, près d'Arras, dans la nuit du 5 au , il s'est vivement indigné, rappelant que ce cimetière « doit appeler à la dignité et à la fraternité puisque sont enterrés là des hommes de différentes origines, et notamment de différentes religions, qui ont versé leur sang pour les mêmes combats, pour la même liberté, pour les mêmes valeurs et tous ont droit au même repos »[réf. nécessaire].
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