Loading AI tools
ethnologue français (1927-2017) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Cuisenier, né à Paris le et mort le [1],[2] au Chesnay (Yvelines)[3], est professeur de philosophie, ethnologue français, spécialiste de l'ethnologie française, de l'ethnologie européenne notamment de la Roumanie, des arts et traditions populaires, et plus particulièrement de l'architecture rurale.
Directeur Centre d’ethnologie française (d) | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 90 ans) Le Chesnay |
Nom de naissance |
Jean Henri Cuisenier |
Époque |
XXe siècle |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
André Cuisenier (d) |
Conjoint |
Solange Cuisenier (d) |
A travaillé pour | |
---|---|
Influencé par | |
Site web | |
Distinction |
Conservateur en chef pendant vingt ans (1968-1987) du musée national des arts et traditions populaires de Paris et directeur du Centre d'ethnologie française au CNRS, il a dirigé la publication du corpus de l'architecture rurale française. Il a dirigé également la revue Ethnologie française.
Fils d'André Cuisenier[4], Jean Cuisenier naît à Paris le . Il fait ses études jusqu’en khâgne au lycée Louis-le-Grand, puis à la Sorbonne. Il les conclut par l'agrégation de philosophie en 1954[5].
Il donne des cours de philosophie de 1950 à 1954 au lycée de Caen. Détaché auprès de l'Institut des hautes études à Carthage en Tunisie de 1954 à 1959, il s’oriente vers l’anthropologie sous l’impulsion de Raymond Aron et de Claude Lévi-Strauss. Nommé à la Sorbonne de 1959 à 1968 comme assistant de Raymond Aron, il est chargé du domaine méditerranéen au sein du Centre de sociologie européenne[6].
En 1968, il est nommé directeur du Centre d’ethnologie française et conservateur en chef du musée national des Arts et Traditions populaires[6].
Après avoir soutenu en 1971 sa thèse d’État, Économie et parenté, leurs affinités de structure dans le domaine turc et dans le domaine arabe (conduite sous la direction de Raymond Aron), il concentre une partie de ses recherches sur les traditions populaires de l’Europe centrale et orientale. La Bulgarie et la Roumanie deviennent ses terrains privilégiés avec, notamment, trois publications importantes, Le feu vivant : la parenté et ses rituels dans les Carpates (1994), Les noces de Marko : le rite et le mythe en pays bulgare (1998), et Mémoire des Carpathes, la Roumanie millénaire, un regard intérieur (2000)[6].
Il mène de nombreuses recherches de terrain en Tunisie, en Turquie et dans les pays balkaniques (Roumanie, Bulgarie, Grèce, Macédoine).
De 1968 à 1979, il a également été professeur à l’École du Louvre, titulaire de la chaire d’ « Ethnographie française » , et, de 1976 à 1978, chargé du cours consacré au « Patrimoine régional ».
Dans le cadre de l’École du patrimoine, alors département de l’École du Louvre, il a dirigé, de 1990 à 1994, le séminaire d’« Études et travaux » destiné aux jeunes conservateurs du patrimoine et la collection de recueils, témoins de cet enseignement.
En 1999 et en 2000, après cinquante ans de recherches et de navigation en Méditerranée, il dirige deux expéditions pour proposer une nouvelle interprétation de l'Odyssée d'Homère.
Il est l'époux de Solange Cuisenier, née Moreau[4].
Au titre des réalisations de Jean Cuisenier, il faut citer le grand chantier du Corpus de l’architecture rurale française, élaboré à partir des relevés inexploités, conservés au musée national des arts et traditions populaires, provenant de l’enquête d’architecture rurale réalisée entre 1942 et 1945 sous le régime de Vichy. La collection, forte de vingt-trois volumes, constitue un monument ethnologique sur les pratiques architecturales de la plupart des régions françaises[6],[7].
Ont été publiés les volumes suivants :
Jean Cuisenier est officier de la Légion d’honneur (1989)[8], membre étranger de l’Académie royale des sciences orales et politiques d’Espagne (2001), de l’Académie des sciences de Bulgarie (2001), docteur honoris causa de l’université de Bucarest (2005)[6].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.