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journaliste et critique d'art (1738-1793) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles-Joseph Mathon de la Cour, né le à Lyon où il est mort guillotiné le , est un homme de lettres, journaliste et traducteur français.
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Charles-Joseph Mathon de La Cour |
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Antoine-Marin Lemierre (beau-frère) |
A travaillé pour |
Journal de Lyon (d) (- Almanach des Muses (- Journal des Dames ( - |
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Membre de |
Fils du mathématicien Jacques Mathon de La Cour, il termina ses études à Paris, et se fit connaitre dans le monde par la variété de ses connaissances[1]. Devenu le beau-frère du poète Antoine-Marin Lemierre, il entretint des relations suivies avec les lettrés et les artistes, qui eurent souvent recours à sa générosité, et remporta plusieurs prix dans les concours de l’Académie des Inscriptions et d’autres sociétés savantes[1].
Il est rédacteur au Journal des Dames en 1765, aux côtés de Sautreau de Marsy, sous la direction de Catherine de Maisonneuve[2].
Rappelé à Lyon, en 1770, par la mort de son père, il continua d’y cultiver les lettres et d’y encourager tout ce qui avait un but d’utilité publique[1]. Après avoir contribué à la fondation de la Société philanthropique, il entretint pendant quelque temps un lycée propre à faciliter aux artistes l’exposition de leurs œuvres[1].
Il chercha à rendre l’eau du Rhône commune dans tous les quartiers de la ville ; il fit venir à ses frais des ouvriers de Paris, afin de rendre le pain meilleur et moins cher au moyen de la mouture économique[1]. C’est encore à lui qu’on dut les secours aux mères nourrices ainsi qu’un asile pour les jeunes enfants[1]. Rapportant tout au bien général, il négligeait le soin de ses propres affaires et ne songeait qu’à celles des autres[1]. Plus d’une fois, il suppléa par des emprunts à l’insuffisance de ses revenus dans l’unique motif de rendre plus de services[1].
Il a été élu à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon le 2 mai 1780[3].
En 1784, il fonda le Journal de Lyon[4], et y fit insérer un grand nombre de morceaux en vers et en prose[1]. Il a en outre coopéré à la rédaction des premiers volumes de l’Almanach des Muses, du Journal de Musique, du Journal des dames de à [3], et de plusieurs Almanachs de Lyon[1].
Par les écrits qu’il publia sur la réforme des finances, Mathon s’associa aux principes de la Révolution française, mais il fut victime de son attachement pour ses concitoyens, dont il avait voulu, durant le siège de Lyon, partager les dangers et les souffrances[1]. Traduit devant le Tribunal révolutionnaire de Lyon, pour avoir rempli les fonctions de président de section après le renversement de Chalier, , il ne chercha pas à éluder le sort qui l’attendait :
« Tu étais noble, lui dit le président Dorfeuille, tu n’as pas quitté Lyon pendant le siège ; lis le décret, tu peux prononcer toi même sur ton sort. Il est sûr, répondit Mathon, que cette loi m’atteint, et je saurai mourir[1]. »
Condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Lyon, le , il fut guillotiné, le même jour[1]. Il était connu dans le monde par l’amabilité de son caractère[1]. Enfin, les archives de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon contiennent plusieurs mémoires de sa composition[1].
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