José Antonio Griñán
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José Antonio Griñán Martínez ([xoˈse ãn̪ˈtonjo ɡɾiˈɲãn maɾˈtinɛθ][alpha 1]), né le à Madrid, est un homme politique espagnol. Il a été membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
José Antonio Griñán | |
José Antonio Griñán en 2012. | |
Fonctions | |
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Sénateur aux Cortes Generales | |
– (1 an, 9 mois et 3 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Andalousie |
Législature | Xe |
Groupe politique | Socialiste |
Prédécesseur | Francisco Álvarez de la Chica (es) |
Président du Parti socialiste ouvrier espagnol | |
– (2 ans, 5 mois et 22 jours) |
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Secrétaire général | Alfredo Pérez Rubalcaba |
Prédécesseur | Manuel Chaves |
Successeur | Micaela Navarro |
Secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie | |
– (3 ans, 8 mois et 11 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Président | Rosario Torres (es) Amparo Rubiales |
Prédécesseur | Manuel Chaves |
Successeur | Susana Díaz |
Président de la Junte d'Andalousie | |
– (4 ans, 4 mois et 14 jours) |
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Gouvernement | Griñán I et II |
Législature | VIIIe et IXe |
Coalition | PSOE-A (2009-2012) PSOE-A-IULV-CA (2012-2013) |
Prédécesseur | Manuel Chaves |
Successeur | Susana Díaz |
Deuxième vice-président de la Junte d'Andalousie | |
– (1 an et 3 jours) |
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Président | Manuel Chaves |
Gouvernement | Chaves VI |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Poste supprimé |
Conseiller à l'Économie et aux Finances | |
– (4 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Président | Manuel Chaves |
Gouvernement | Chaves V et VI |
Prédécesseur | Magdalena Álvarez |
Successeur | Carmen Martínez Aguayo |
Député au Parlement d'Andalousie | |
– (9 ans, 5 mois et 6 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Cordoue (2004) Séville (2012) |
Législature | VIIe, VIIIe et IXe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Juana Amalia Rodríguez |
Ministre espagnol du Travail et de la Sécurité sociale | |
– (2 ans, 9 mois et 22 jours) |
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Président du gouvernement | Felipe González |
Gouvernement | González IV |
Prédécesseur | Luis Martínez Noval |
Successeur | Javier Arenas |
Député aux Cortes Generales | |
– (10 ans, 6 mois et 22 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Cordoue |
Législature | Ve, VIe et VIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Ministre de la Santé et de la Consommation | |
– (1 an, 5 mois et 29 jours) |
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Président du gouvernement | Felipe González |
Gouvernement | González III |
Prédécesseur | Julián García Valverde |
Successeur | Ángeles Amador |
Conseiller à la Santé de la Junte d'Andalousie | |
– (1 an, 5 mois et 20 jours) |
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Président | Manuel Chaves |
Gouvernement | Chaves I |
Prédécesseur | Eduardo Rejón |
Successeur | José Luis García de Arboleya (es) |
Biographie | |
Nom de naissance | José Antonio Griñán Martínez |
Date de naissance | (77 ans) |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
Nationalité | Espagnol |
Parti politique | PSOE (1980-2016) |
Diplômé de | Université de Séville |
Profession | Inspecteur du travail et de la Sécurité sociale |
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Présidents de la Junte d'Andalousie Ministres du Travail d'Espagne Ministres de la Santé d'Espagne |
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Après une carrière de haut fonctionnaire, il est nommé en conseiller à la Santé de la Junte d'Andalousie. Il abandonne ce poste en pour devenir ministre espagnol de la Santé, puis ministre du Travail en . À ce poste, il doit affronter une grève générale contre sa réforme de marché du travail, qu'il mène à bien.
Il siège ensuite dans l'opposition au Congrès des députés de à , année où il retrouve la Junte d'Andalousie comme conseiller à l'Économie et aux Finances. Il se voit gratifier en du titre de deuxième vice-président du gouvernement andalou.
En , son ami de trente ans Manuel Chaves en fait son successeur à la présidence de la Junte d'Andalousie. Il lui cède également le secrétariat général du PSOE d'Andalousie l'année suivante, après une période de tensions qui brise leur amitié. Bien que défait par le Parti populaire aux élections andalouses de 2012, il parvient à conserver le pouvoir en formant une coalition avec la Gauche unie. En parallèle, il est porté à la présidence — honorifique — du PSOE national.
Il entreprend en de se mettre en retrait de la vie politique, renonçant à la direction du gouvernement autonome puis du PSOE régional au profit de Susana Díaz, dans une ambiance ternie par une affaire politico-financière de fraude aux aides publiques, « l'affaire ERE ». Élu au Sénat après avoir abandonné la présidence andalouse, il en démissionne en du fait de sa mise en cause dans l'affaire ERE.
Il quitte le PSOE en en raison de son renvoi en jugement. Il est condamné en à six ans de prison et quinze ans d'inéligibilité en première instance par l'audience provinciale de Séville, peine confirmée en appel trois ans plus tard par le Tribunal suprême. Il révèle quelques mois plus tard souffrir d'un cancer de la prostate, ce qui motive l'audience provinciale à suspendre pour cinq ans l'exécution de sa peine en .