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évêque catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Julien Minée, né à Nantes le et mort à Paris le [1], fut évêque constitutionnel de Loire-Inférieure de 1791 à 1793.
Julien Minée | |
Biographie | |
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Naissance | Nantes |
Ordination sacerdotale | |
Décès | (à 69 ans) Ancien 12e arrondissement de Paris |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination épiscopale | |
Évêque constitutionnel de la Loire-Inférieure | |
– | |
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Fils d'un apothicaire et chirurgien nantais, embaumeur des évêques de Nantes et propriétaire de la maison Minée, Julien Minée est ordonné prêtre en 1769 et nommé curé de l'église des Trois-Patrons à Saint-Denis près de Paris.
Lors de la Révolution française, Julien Minée prête le serment civique exigé par la Constitution civile du clergé. Le , il fut désigné évêque constitutionnel du diocèse de la Loire-Inférieure par les électeurs du diocèse, en remplacement de l'évêque Charles-Eutrope de La Laurencie, prêtre dit « réfractaire » pour avoir refusé le serment à la Nation exigé par la Constitution civile du clergé. Sacré à Paris le par Jean-Baptiste Gobel il prend possession de son diocèse le . Julien Minée fut accueilli avec une certaine ferveur par les Nantais. Bien introduit dans le milieu social de Nantes, prodigue d'une éloquence particulièrement fleurie, Julien Minée fit quelque temps illusion. En fait, personnalité assez effacée, il fut incapable de réunir autour de lui une majorité ou tout du moins une forte minorité d'ecclésiastiques décidés « à rendre à l'église sa première pureté »[réf. nécessaire].
Il réside peu à Nantes car les persécutions religieuses commencent dès 1792 et lorsque le Jean-Baptiste Carrier arrive dans la ville, celui-ci obtient son abjuration le 16 novembre. Il présida l'administration départementale ce qui le rend suspect de complicité avec Carrier et il doit quitter Nantes après le 9 Thermidor. Il échappe à une condamnation grâce à l'amnistie d'octobre 1795. Il se marie à Marthe-Félicité Martinet[2] et s'établit d'abord à Saint-Denis puis à Paris où il tient une épicerie au 5, rue de l'Arbalète et où il meurt en 1808[2] sans s'être réconcilié avec l'église catholique[3].
Un demi-siècle plus tard, d'après Charles Lefeuve, la "rumeur publique" du quartier conservait encore la mémoire de la présence d'un évêque dans cette antique maison, aujourd'hui au n° 7 de la rue de l'Arbalète[4].
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