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film sorti en 1965 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Chevalier des sables (The Sandpiper) est un film américain réalisé par Vincente Minnelli et sorti en 1965.
Titre original | The Sandpiper |
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Réalisation | Vincente Minnelli |
Scénario |
Martin Ransohoff Dalton Trumbo Michael Wilson |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Filmways Pictures Venice Picture MGM |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Mélodrame |
Durée | 118 minutes |
Sortie | 1965 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le jeune Danny Reynolds et sa mère Laura, une artiste-peintre beatnik, vivent une vie de rêve sur les plages de Big Sur en Californie. Laura, mère célibataire et libertaire, s'occupe elle-même de l’éducation de son fils jusqu’au jour où il tue un faon « dans un but expérimental ». À son grand désespoir, Laura est alors contrainte de confier l’éducation de Danny au collège paroissial de San Simeon dirigé par le pasteur Edward Hewitt et son épouse Claire. Edward est à la fois surpris et ébloui par cette belle jeune femme aux mœurs très libres et ils ne tardent pas à être irrésistiblement attirés l’un par l’autre.
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Liste des titres :
The Shadow of Your Smile, la chanson-thème, oscarisée, devient un succès et est reprise par de nombreux interprètes, dont Shirley Bassey, Perry Como, Tony Bennett, Astrud Gilberto, laquelle, associée à Stan Getz, en fait un standard de la bossa nova dès 1965. En 1966, Eddy Marnay en effectue l'adaptation française, Le Sourire de mon amour, interprétée par Juliette Gréco et orchestrée par Alain Goraguer. Cette déclinaison française ne connaît pas un succès identique à celui de la version originale américaine, car elle est éclipsée par le « tube » de Juliette Gréco figurant sur son même super 45 tours : Un petit poisson, un petit oiseau (paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois).
Le Chevalier, un « coûteux oiseau » grillé par les critiques — Les spectateurs se sont mobilisés pour aller voir « Liz et Dick » malgré le « passage au gril » du film par la critique, notamment Time Out qui écrit « c'est tout simplement du téléroman, la culpabilité de Burton est irréelle, la rédemption de Taylor un cliché gênant, c'est une plaisanterie idéaliste des années 1960, et le dialogue est autant risible que boursouflé. Seules les images du littoral californien sont superbes, mais tout est superflu », et la célèbre Judith Crist[7] de conclure : « Mlle Taylor et M. Burton ont touché environ 1 750 000 $ pour se produire dans Le Chevalier. À votre place, j'en demanderais autant pour aller les voir dans ce film »[4].
Le Chevalier des sables, bel et indompté animal des plages — Si l'intrigue n’est pas des plus originales, une mère célibataire belle et libre tourneboulant un homme coincé dans son carcan marital et paroissial, la débauche, dans ce film, est surtout picturale grâce notamment au travail effectué sur les couleurs par Milton R. Krasner, René Guissart Jr. et Nelson Tyler. Outre la vue sur le travail de Laura, l’héroïne artiste-peintre, on a droit à la vision de son buste dénudé sculpté sur bois (censé être scandaleux, « œuvre » du sculpteur beatnik incarné par Charles Bronson), d'images de plages blondes sur ciels bleus et de couchers de soleil sur la mer plus enchanteresses les unes que les autres. On peut rester dubitatif sur la probabilité de l’existence de cette beatnik « très classe » qui semble s’habiller chez les grands couturiers face à la représentation antédiluvienne du couple Hewitt et de son école paroissiale. Finalement, tout est luxe, mini scandale et volupté. Un bel objet volatil comme l’oiseau auquel son titre se réfère…
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