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parti politique belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Engagés[6] (Parti social-chrétien jusqu’en 2002, puis Centre démocrate humaniste jusqu’en 2022) est un parti politique belge, fondé en 1968, et classé au centre droit de l'échiquier politique. Il est présidé par Maxime Prévot.
Les Engagés | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Maxime Prévot |
Fondation | 1968 (PSC) 2002 (cdH) 2022 (Les Engagés) |
Siège | Rue du Commerce, 123 1000 Bruxelles |
Vice-présidents | Gladys Kazadi Yvan Verougstraete |
Secrétaire général | Gauthier de Sauvage |
Scission de | PSC unitaire |
Mouvement de jeunesse | Génération engagée |
Organisation féminine | Femmes engagées |
Mouvement d’aînés | Aînés engagés |
Centre d’études | Cepess |
Positionnement | Actuel : Centre[1],[2] Historique : |
Idéologie | Social-libéralisme Europhilie Historique : |
Affiliation européenne | Parti populaire européen (1976-2024) Parti démocrate européen (2024- ) |
Groupe au Parlement européen | Renew Europe |
Couleurs |
|
Site web | www.lesengages.be |
Représentation | |
Députés européens (collège électoral franc.) |
1 / 8 |
Députés fédéraux (groupe francophone) |
14 / 60 |
Sénateurs (groupe francophone) |
5 / 25 |
Députés de la Comm. fr. | 19 / 94 |
Députés wallons | 17 / 75 |
Députés bruxellois (groupe francophone) |
8 / 72 |
Conseillers provinciaux wallons | 33 / 223 |
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Le PSC, fondé par Charles Piton, est issu de la scission du PSC-CVP unitaire en une aile francophone et une aile néerlandophone à la suite de l'affaire de Louvain. La crise de Louvain de 1968, née de la volonté flamande d'expulser la section francophone de l'université catholique de Louvain, conduit en effet le PSC à s'imposer comme parti francophone autonome. Depuis 1972, le PSC et le CVP sont deux partis totalement indépendants.
Depuis qu'il est autonome, le PSC s'affirme comme un parti au fonctionnement démocratique. En 1969, le PSC est le premier parti belge à introduire l'élection de son président national, de ses présidents d'arrondissements et de ses présidents de sections locales au suffrage universel de l'ensemble de ses membres. Le PSC ne cesse de renforcer la démocratie interne en organisant de nombreux débats largement ouverts sur les problèmes d'actualité et en consacrant des efforts importants à la formation de ses responsables.[réf. nécessaire]
Jusque dans les années 1990, le PSC est le pivot des coalitions gouvernementales avec un score situé généralement entre 20 et 25 %[3].
Paul Wynants estime qu'au terme des années 1990, le parti « a largement manqué sa déconfessionnalisation, pourtant annoncée dès 1945 ». Ses cadres, son noyau d’électeurs fidèles se caractérisent, selon lui, par leur proximité avec le catholicisme, alors que l’influence de ce courant diminue dans la société du fait de la sécularisation. Au regard des jeunes générations, il est porteur d’une image désuète, faute d’avoir suffisamment adapté son message aux nouveaux enjeux idéologiques[7].
Pendant des décennies, le PSC a été le canal électoral du réseau institutionnel catholique. Il défend et promeut les intérêts de ce pilier dans divers secteurs d’activités, comme l’enseignement, la santé, la culture, l’action sociale ou la coopération au développement. Néanmoins, progressivement, certaines de ses composantes ont évolué au point d’abandonner toute référence chrétienne. Afin d’assurer la permanence du christianisme social au pouvoir, le parti est demeuré dans une position centrale sur l’échiquier politique : « avec l’appui des chrétiens démocrates flamands, celle-ci consiste à choisir des partenaires de majorité successifs, en pratiquant un jeu de bascule entre libéraux et socialistes. » Si ce positionnement est avantageux en termes d’influence, il génère, toutefois, un déficit d’image : « le PSC donne l’impression d’incarner un « centre mou », qui se dilate vers le centre-gauche ou vers le centre-droit selon les opportunités »[7].
Aux élections régionales et législatives de 1999, le parti connaît de très mauvais résultats lors des différents scrutins. Pour la première fois depuis 1958, il est totalement écarté du pouvoir, tant à l’échelon fédéral que dans les différentes entités fédérées[7]. Cette crise est en partie due à deux faits externes, mais extrêmement médiatisés : l'affaire Dutroux et la crise de la dioxine. Joëlle Milquet devient la nouvelle présidente du PSC. Le 9 juin 2001, le congrès du PSC approuve la Charte de l'Humanisme.
Le , au terme d'un long processus de discussion mené par Joëlle Milquet dans tous les arrondissements, le congrès du PSC a adopté les nouveaux statuts et la nouvelle dénomination du parti : Centre démocrate humaniste (cdH). À la suite de l’abandon explicite de la référence chrétienne et à l’adoption d’une politique plutôt marquée à gauche, certains de ses membres fondèrent un nouveau parti : les Chrétiens démocrates francophones (CDF) devenus Chrétiens démocrates fédéraux[7].
Sous la direction de Joëlle Milquet, le parti tente d’élargir son électorat. Cette tentative est en partie réussie à Bruxelles où le CDH fait alors souvent mieux que l'ancien PSC en s’ouvrant notamment aux communautés immigrées. Cette ouverture, estime Philippe Walkowiak, « a sans doute refroidi la frange conservatrice du parti, principalement en Wallonie »[3].
Aux élections législatives de 2003, le parti réalise, en Wallonie, les résultats les plus défavorables de l’histoire de leur courant. Milquet est réélue présidente du cdH à l'automne 2003 dans un contexte tendu au sein du parti[7]. Le succès aux scrutins régionaux et communautaires de juin 2004 permet au cdH de revenir au pouvoir à la Région wallonne et à la Communauté française, en coalition avec le Parti socialiste, ainsi qu'à la Région de Bruxelles-Capitale, en coalition avec le Parti socialiste et le parti écologiste.
Aux élections de 2003 et 2004, le parti fait figurer sur ses listes des candidats et candidates de confession protestante, issus de la communauté congolaise, ou adhérant à l’islam, d’ascendance maghrébine ou turque. Néanmoins, il réussit moins bien à percer dans les milieux musulmans que le Parti socialiste[7].
D'un point de vue sociétal, le parti rejette trois initiatives de la majorité : en mai 2002, avec les chrétiens démocrates flamands, elle se prononce contre une proposition de loi de dépénalisation partielle de l’euthanasie ; en janvier 2003, il s’oppose à la proposition de loi « ouvrant le mariage à des personnes de même sexe », en mai 2006, il refuse certaines dispositions du code civil en vue de permettre l’adoption par des personnes de même sexe[7].
En 2007, le cdH fait campagne sur le thème de la Belgique unie, avant d'accepter aujourd'hui le confédéralisme[8],[9],[10], jadis appelé « antichambre du séparatisme » ou « fédéralisme des cons »[11]. La présidente du cdH défend la future régionalisation de la fiscalité[12],[13] qui aurait pour effet, selon les experts, d’augmenter la fiscalité dans une dizaine d’années[14]dans les régions les plus pauvres[15],[16], c’est-à-dire la Wallonie et Bruxelles[17]. L’engagement de Joëlle Milquet est fort : elle soutient être prête à perdre dans les sondages pour assurer la réforme de l’État[18],[19]. « La proposition de Beke va très loin puisqu’il propose de confier aux entités fédérées 40 % de l’IPP (impôt des personnes physiques), soit 14 milliards. » Certains experts jugent la régionalisation de l’impôt des personnes physiques contraire au droit européen[20].
Toutefois, la réforme de l’État entérine un transfert de l’IPP vers les régions à hauteur non pas de 40 % mais de 25 %[21]. De plus, au vu de l’ensemble des compétences transférées, mais également conservées, par le pouvoir fédéral, la Belgique n’est pas devenue un État confédéral malgré certaines caractéristiques du confédéralisme, existant d’ailleurs bien avant l’accord sur la 6e réforme de l’État[22].
Marie-Dominique Simonet, ministre de l'Enseignement en Communauté française de Belgique, est à l'origine du décret « Robin des Bois »[Quand ?] qui prévoit de redistribuer les moyens financiers entre « écoles riches » et « écoles pauvres »[23]. Ce décret est différemment apprécié selon les écoles. Certaines écoles, qualifiées de « riches » par le décret, font remarquer que l’aide aux écoles en difficulté ne doit pas se faire au détriment de la qualité d'enseignement dans les autres écoles[24]. Les écoles libres[25] du Brabant wallon annoncent qu’un recours auprès de la Cour constitutionnelle sera déposé, invoquant l’absence d’égalité entre les élèves. On créerait, selon elles, une discrimination négative, situation interdite par la constitution belge[26]. Le décret « Robin des Bois » est finalement abrogé par une décision collégiale du gouvernement de la Communauté française[27], faisant suite à un changement d’orientation du cdH.
À la suite des élections régionales et législatives du lors desquelles le cdH gagne cinq sièges (trois à la Chambre des représentants, deux au Sénat), les humanistes-centristes participent au gouvernement Leterme I après un très long processus de négociation mené par Joëlle Milquet et Melchior Wathelet.
L’ouverture des listes des démocrates humanistes à des candidats issus de l’immigration ne se déroule pas toujours sans difficultés. L’affaire Bertin Mampaka Mankamba permet aux adversaires politiques de dénoncer des manquements éthiques au sein du parti. L’élection en Région bruxelloise d’un nombre significatif de conseillers communaux d’ascendance étrangère suscite des débats, notamment concernant un possible communautarisme. Paul Wynants estime que le cdH « semble quelquefois recourir à des « candidats-gadgets » ou à des « attrape-voix » pour donner un caractère multiculturel à ses listes »[7]. Des candidats « cachent des engagements islamiques plutôt radicaux »[7]. Des pratiques clientélistes sont avérées à Bruxelles, dans le chef de certains candidats du cdH issus de l’immigration[7]. La députée bruxelloise Fatima Moussaoui doit être rappelée à l’ordre et J. Milquet la somme de retirer et de détruire un tract homophobe[7]. La présence d’élus issus de l’Église pentecôtiste La Nouvelle Jérusalem pose alors des questions d’une éventuelle instrumentalisation du parti à Bruxelles[7].
En 2010, le cdH est le premier parti à faire rentrer une femme voilée au Parlement de la région de Bruxelles-Capitale, acte qui suscite bon nombre de réactions d’indignation[28],[29]. En 2014, Mahinur Özdemir se représente aux élections régionales bruxelloises en 10e place[30]. Elle est tout de même exclue du parti en raison de son refus de reconnaître le génocide arménien[31].
Le , Benoît Lutgen succède à Joëlle Milquet et devient le deuxième président du cdH[32]. Le , Lutgen cède sa place de président à Maxime Prévot. À la suite de ses résultats aux élections de 2019, le cdH annonce le 5 juin 2019 qu'il restera dans l'opposition à tous les niveaux de pouvoirs, aussi bien au niveau fédéral que dans les entités fédérées. Ce qui doit permettre une refonte des structures et de la doctrine du parti, passant par un éventuel changement de nom[33].
Le CDH acte son changement de dénomination le 12 mars 2022 lors d’un congrès à Bruxelles. Fruit d’une réflexion qui a duré deux ans, Les Engagés se décrivent comme un parti en mouvement et un mouvement qui prend parti[34],[35].
À travers le Manifeste pour une Société régénérée, Les Engagés décrivent leur vision et une série de propositions dont certaines sont en rupture avec la ligne de l’ancien CDH[36].
Ce changement de cap a été accompagné de départs et d’arrivées de personnalités politiques. Parmi les nouveaux visages : celui d’Yvan Verougstraete, fondateur de la chaîne de pharmacie Medi-Market, élu Manager de l’année en 2019[37] ou celui d’Anne Pirson, ancienne rédactrice en chef de Matélé[38].
En mai 2022, Maxime Prévot annonce son intention de rempiler à la tête du parti. Il doit affronter Marc-Antoine Mathijsen, ancien membre du CDF[39]. Maxime Prévot est réélu le mois suivant avec 81,7% des voix[40].
Le 10 octobre 2022, Véronique Lefrancq, députée bruxelloise, annonce quitter Les Engagés, se sentant orpheline politiquement[41]. D'autres élus du parti annoncent leur souhait de ne pas se représenter aux élections fédérales et régionales de 2024 : Alda Greoli (parlementaire régionale et ancienne ministre)[42], Catherine Fonck (parlementaire fédérale, ancienne secrétaire d'État et ancienne ministre régionale)[43] ou encore André Antoine (sénateur et ancien ministre régional)[44]
En 2023 et 2024, plusieurs personnalités publiques rejoignent les Engagés. Certaines sont issues du MR : c'est le cas de l'ancien ministre wallon Jean-Luc Crucke[45], de l'ancienne parlementaire wallonne Lyseline Louvigny[46] ou encore de l'échevine Axelle Chantry[47]. D'autres en revanche sont issues de la société civile : Olivier de Wasseige (ancien administrateur délégué de l'Union wallonne des entreprises)[48], Yves Coppieters (épidémiologiste)[49], Jean-Jacques Cloquet (ancien administrateur délégué de l'aéroport de Charleroi)[50], Vincent Blondel (recteur de l'Université catholique de Louvain)[51] et Armelle Gysen (journaliste et animatrice télé)[51]. D'autres enfin étaient déjà actives en politique, mais sans apparentement : le bourgmestre de Vresse-sur-Semois Arnaud Allard[52], celui de Daverdisse Maxime Léonet[53]...
Le CDH s’est réclamé du centrisme et du personnalisme chrétien d'Emmanuel Mounier[54]. Auparavant, le PSC s’est revendiqué de la démocratie chrétienne[55].
Les Engagés se réclament de l’humanisme régénéré appelé de ses vœux par le sociologue et philosophe Edgar Morin[56], gommant ainsi leur référence chrétienne historique.
Il a été un des principaux représentants de la démocratie chrétienne belge, avec le CD&V. En 2014, Philippe Walkowiak évoque « un atavisme social-chrétien » de ce parti qui a abandonné la référence chrétienne[3].
Le parti, comme son prédécesseur catholique, est traversé par des courants internes. L’affrontement entre ceux-ci est particulièrement fort jusque dans les années 1970-1980[57].
Le parti est perçu comme historiquement lié aux valeurs conservatrices, notamment au point de vue sociétal[58]. Depuis la présidence de Joëlle Milquet, le mouvement a tenté de se dégager de cette image. Jusqu’en 1982, ce courant est fortement représenté par le CEPIC, lié à des organisations d’extrême droite[59]. L’aile droite, bien que déforcée, reste néanmoins présente[60].
Les libéraux sont représentés par différentes personnalités, telles que le président du parti, Maxime Prévot[61] ou Jean-Luc Crucke, qui a rejoint le parti en 2023 (en devenant directement vice-président) en provenance du Mouvement réformateur. Ceux-ci sont généralement perçus comme compatibles avec le Mouvement réformateur, principale fédération libérale en Belgique francophone.
Les démocrates-chrétiens forment l’aile gauche du parti. S’opposant durant les années 1970 aux forces de droite conservatrice au sein du PSC, le CEPIC, ceux-ci voient leur influence s’éroder lentement, jusqu’à être considérés « moribondes » par La Libre Belgique en 2015[57].
Les Engagés ont longtemps été membres, tout comme leur parti frère le CD&V, du Parti populaire européen. À l'issue des élections européennes de 2024, Les Engagés rejoignent le groupe Renew Europe[62]. Cela traduit un rapprochement avec le centre-droit libéral, observé particulièrement au niveau régional. En effet, Les Engagés y forment un gouvernement avec le Mouvement Réformateur, lui aussi membre de Renew Europe. Il fait élire à cette occasion un député européen, Yvan Verougstraete.
Le parti est membre du GPC au Parlement du Benelux.
Portrait | Nom | Mandat | Remarques | ||
---|---|---|---|---|---|
Début | Fin | Durée | |||
Léon Servais | 18 juillet 1968 | 20 mars 1972 | 3 ans, 8 mois et 2 jours | ||
Charles-Ferdinand Nothomb | 20 mars 1972 | 1 an et 2 mois | |||
Georges Gramme | – (4 ans, 4 mois et 11 jours) |
4 ans, 4 mois et 11 jours | |||
Charles-Ferdinand Nothomb (2) | 1 an et 2 mois | ||||
Georges Gramme (2) | 1976 | 1977 | |||
Charles-Ferdinand Nothomb (3) | 1977 | ||||
Charles Hanin | 4 mois et 15 jours | Bourgmestre de Marche-en-Famenne | |||
Paul Vanden Boeynants | 1 an, 11 mois et 26 jours | ||||
Gérard Deprez | 15 ans et 5 jours | ||||
Charles-Ferdinand Nothomb (4) | 2 ans, 2 mois et 23 jours | ||||
Philippe Maystadt | 1 an, 4 mois et 3 jours | Président de la Banque européenne d'investissement | |||
Joëlle Milquet | 12 ans, 1 mois et 8 jours | ||||
Benoît Lutgen | 7 ans, 4 mois et 15 jours | Bourgmestre de Bastogne (depuis 2012) | |||
Maxime Prévot | En fonction | 5 ans, 8 mois et 8 jours | Bourgmestre de Namur (depuis 2012) | ||
Année | Chambre des représentants | Sénat | Gouvernement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Sièges | Voix | % | Sièges | ||
1971 | 327 393 | 6,20 | 15 / 212 |
Voir PSC unitaire | Eyskens V, Leburton I, Leburton II | ||
1974 | 478 209 | 9,09 | 22 / 212 |
430 512 | 10 | 10 / 106 |
Tindemans I, Tindemans II, Tindemans III |
1977 | 545 055 | 9,77 | 24 / 212 |
522 613 | 9,46 | 11 / 106 |
Tindemans IV, Vanden Boeynants II |
1978 | 560 440 | 10,12 | 25 / 212 |
535 939 | 9,78 | 12 / 106 |
Martens I, Martens II, Martens III, Martens IV, Eyskens |
1981 | 390 896 | 6,49 | 18 / 212 |
414 733 | 6,95 | 8 / 106 |
Martens V |
1985 | 482 254 | 7,95 | 20 / 212 |
475 119 | 7,93 | 10 / 106 |
Martens VI, Martens VII |
1987 | 491 908 | 8 | 19 / 212 |
474 370 | 7,8 | 8 / 106 |
Martens VIII, Martens IX |
1991 | 476 730 | 7,7 | 18 / 212 |
483 961 | 7,9 | 9 / 106 |
Dehaene I |
1995 | 469 101 | 7,7 | 12 / 150 |
434 492 | 9,4 | 3 / 40 |
Dehaene II |
1999 | 365 318 | 5,87 | 10 / 150 |
374 002 | 6,04 | 3 / 40 |
Opposition |
2003 | 359 660 | 5,47 | 8 / 150 |
362 705 | 5,54 | 2 / 40 |
Opposition |
2007 | 404 077 | 6,06 | 10 / 150 |
390 852 | 5,90 | 2 / 40 |
Verhofstadt III, Leterme I, Van Rompuy et Leterme II |
2010 | 360 441 | 5,53 | 9 / 150 |
331 870 | 5,13 | 2 / 40 |
Di Rupo |
2014 | 336 184 | 4,98 | 9 / 150 |
N/A | 4 / 60 |
Opposition | |
2019 | 250 861 | 3,70 | 5 / 150 |
2 / 60 |
Opposition | ||
2024 | 472 755 | 6,77 | 14 / 150 |
En cours |
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1995 | 407 741 | 21,56 | 16 / 75 |
Collignon II |
1999 | 325 229 | 17,07 | 14 / 75 |
Opposition |
2004 | 347 348 | 17,62 | 14 / 75 |
Van Cauwenberghe II, Di Rupo II, Demotte I |
2009 | 323 952 | 16,44 | 13 / 75 |
Demotte II |
2014 | 310 513 | 15,17 | 13 / 75 |
Magnette, Borsus |
2019 | 223 775 | 11 | 10 / 75 |
Opposition |
2024 | 427 167 | 20,66 | 17 / 75 |
Dolimont |
Depuis la création de l’institution qui comptait 75 sièges jusqu’en 2004, et 89 sièges depuis 2004 (dont 72 sièges alloués aux listes francophones).
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1989 | 51 904 | 11,85 | 9 / 75 |
Picqué I |
1995 | 38 244 | 9,26 | 7 / 75 |
Opposition |
1999 | 33 815 | 14,08 | 6 / 75 |
Opposition |
2004 | 55 078 | 14,08 | 10 / 89 |
Picqué III |
2009 | 60 527 | 14,8 | 11 / 89 |
Picqué IV, Vervoort I |
2014 | 48 012 | 11,74 | 9 / 89 |
Vervoort II |
2019 | 29 436 | 7,58 | 6 / 89 |
Opposition |
2024 | 41 640 | 10,7 | 8 / 89 |
En cours |
Résultats du Christisch Soziale Partei (CSP), parti lié aux Engagés.
Résultats dans le collège francophone.
Le Centre Démocrate Humaniste possède un centre d'études baptisé Centre d’études politiques économiques et sociales (CEPESS)[63].
Le CEPESS a pour finalité « d’encourager et d’aider le monde politique et la société dans son ensemble à redonner un visage humain au développement »[64]. Il a pour mission d’inscrire l’action politique, économique et citoyenne sur la voie du « développement humain », un nouveau projet de société, porté par le cdH, qui place l’être humain, la qualité de vie et le vivre-ensemble, comme finalités ultimes du développement.
Le Centre Démocrate Humaniste reconnaît les Jeunes cdH comme son mouvement de jeunesse. Ce mouvement se gère de façon autonome, sans intervention du cdH dans son fonctionnement interne mais s'associent parfois avec le parti dans différentes actions et campagnes. Ils sont également membres des Jeunes du Parti populaire européen.
Le cdH occupe jusqu’en 2020 un bâtiment de six étages situé 41-43 rue des Deux-Églises à Bruxelles, cet immeuble de bureaux a été conçu dans un style moderniste conçu par les architectes René Aerts et Paul Ramon en 1966. Il est caractérisé par l'apparence de sa façade, composée par des éléments préfabriqués de couleur orange rappelant des écrans de télévision[65].
Le parti se sépare en 2020 de son siège historique pour des locaux plus petits. Il occupe depuis lors un étage d'un bâtiment situé au 123 rue du Commerce à Bruxelles[66]
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