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L'introduction, volontaire ou non, de nouvelles espèces dans un milieu peut entraîner des conséquences importantes. Cette nouvelle espèce peut s'adapter, au détriment des espèces indigènes (ou autochtones) et devenir une espèce envahissante.
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Il ne faut pas confondre une espèce envahissante exotique, qui vient d'ailleurs, avec une espèce envahissanteindigène dont le potentiel de reproduction est important mais qui ne vient pas d’ailleurs.
Fourmis. De nombreuses espèces dites «vagabondes» ont involontairement été introduites hors de leurs biotopes. Certaines sont devenues envahissantes et posent de graves problèmes à la faune locale et aux cultures, voire aux hommes. Six espèces sont jugées particulièrement agressives et envahissantes;
la petite fourmi de feu, Wasmannia auropunctata, originaire d'Amazonie et envahissante en Nouvelle-Calédonie depuis les années 1960 et à Tahiti depuis les années 1990
Perccottus glenii, petit poisson de la famille des Odontobutidae issu du bassin de l'Amour en Chine et Russie de l'Est. Envahissant en Europe de l'Est: bassins de la Volga, de la Vistule, du Danube (jusqu'en Bavière), etc.
Silure glane (Silurus glanis): originaire d'Europe centrale, orientale et nordique. Introduite en Europe occidentale pour la pêche
Sandre doré européen (Sander lucioperca), de même origine géographique que le silure. Introduit pour la pêche, avec une première capture en France signalée en 1888[3], il est désormais présent presque partout en Europe de l'Ouest
Acanthaster planci ("étoile de mer dévoreuse de corail") en Australie et dans tout l'indopacifique, où elle est partout une espèce autochtone, donc non «envahissante exotique», mais uniquement une espèce «envahissante indigène»
Hypania invalida (Grube, 1860), PolychaetaAmpharetidae, originaire du Bassin ponto-caspien et du Delta du Danube. Se répand en Europe via les canaux, après avoir été introduite dans le bassin de la Volga pour y nourrir des poissons dans des réservoirs[5]
Des questions se sont posées localement pour l'étourneau ou le goéland en ville, mais ils ne sont pas considérés comme nuisibles. Le statut du Grand cormoran (Phalacrocorax carbo L.) dans le bassin rhénan et dans la zone des étangs lorrains ainsi que de certains cygnes est discuté, à la suite de leur rapide développement sur des zones d'où ils ont depuis longtemps disparu, ou à la suite de leur sédentarisation. Aujourd'hui le grand cormoran est toujours une espèce protégée, mais certains cygnes comme le cygne noir et le cygne siffleur sont considérés comme invasifs.
Grandgirard J., Hoddle M.S., Roderick G.K., Petit J.N., Percy D., Putoa R., Garnier C., Davies N., 2006. Invasion of French Polynesia by the Glassy-Winged Sharpshooter, Homalodisca coagulata (Hemiptera: Cicadellidae): A new threat to the South Pacific. Pacific Science 60(4):429-438 Lien
«Liste hiérarchisée des plantes exotiques envahissantes (PEE) d’Île de-France», Conservatoire nationale botanique du Bassin parisien MNHN, (lire en ligne).