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La liste des évêques puis archevêques de Vienne recense le nom des évêques qui se sont succédé sur le siège épiscopal, puis archiépiscopal de Vienne, dans la région historique du Viennois (Dauphiné), dans l'actuel département de l'Isère, en France. Vienne est le siège de l'archevêché.
Fondé vers la fin du IIIe siècle - début du IVe siècle, attesté en 314, le diocèse devient un archidiocèse lors du synode de Francfort, en 794. Il a été supprimé en 1790 par la Constituante, pour être partiellement rattaché à l'évêché de Grenoble. Le premier évêque de Vienne serait, selon la tradition, puisque son existence n'est pas confirmée, Saint Crescent (sancti Crescentis apostoli Pauli discipuli, Viennensis ecclesiae primi doctoris), vers 160. Toutefois, le premier évêque attesté est Vère (Verus), présent lors d'un concile en 314.
Plusieurs sources présentent la liste des évêques, puis des archevêques de Vienne. Les auteurs spécialisés de la région, les chanoines et historiens Ulysse Chevalier (1841-1923), puis Louis Duchesne (1843-1922), ou encore l'archéologue André Pelletier (1937-) énumèrent l'existence des trois principaux documents anciens : le catalogue d'Adon, les faux privilèges (fabriqués vers l'année 1060) et le Livre épiscopal de l'archevêque Léger (vers le milieu du XIe siècle).
Chevalier donne un inventaire des différents travaux d'auteurs permettant l'établissement d'une liste depuis les premiers anonymes du VIIIe siècle jusqu'à la publication de sa Notice chronologico-historique sur les archevêques de Vienne (1879)[nc 1]. Il répertorie ainsi « les noms de 126 prélats qui auraient occupé ce siège ; sur ce nombre il faut en retrancher 4, dont la présence ne peut soutenir l'examen ; 10 autres ne peuvent pas être considérés comme élus canoniquement »[nc 1].
Le catalogue produit par l'évêque Adon de Vienne (799-875) fait partie de la Chronique qu'il a rédigée et où il présente les origines du monde jusqu'à l'année 867[1]. L'historien Louis Duchesne (1894) considère qu'Adon a pu disposer d'un catalogue antérieur[1],[d 1]. Toutefois, cette œuvre sert à Adon à légitimer l'Église de Vienne[d 2], notamment à travers « l'homonymie entre le nom du premier évêque, Cresens, et celui du disciple de Paul, qui prêcha en Galatie et non en Gaule » (Pelletier, 2001)[1].
Duchesne (1894) souligne qu'il s'agit de « La plus ancienne forme de l'histoire épiscopale de Vienne [...] dont le texte ne nous est pas parvenu, il est vrai, à l'état isolé »[d 1],[nc 1]. Ce catalogue, que le chanoine Duchesne considère « comme un document sérieux, tenu à jour depuis plusieurs siècles », présente ainsi une liste de 48 noms d'évêques (voir ci-après), pour lesquels il observe que « 14 seulement sont inconnus d'ailleurs »[d 1]. Duchesne précise cependant « On ne peut malheureusement en dire autant des déterminations chronologiques »[d 1]. Il poursuit son analyse « En somme, jusqu'à Eoldus et au temps de Charles-Martel, la chronique d'Adon n'a guère de valeur, pour l'histoire de l'église de Vienne, que par le catalogue épiscopal qu'elle contient. Ce que l'auteur a ajouté à ce catalogue est ou faux, ou connu d'ailleurs. »[d 2]
Enfin, Duchesne conclut : « Encore faut-il noter que les n° 1, 5, 6, 7, 11, 29, 35, 36, figurent au martyrologe d'Adon, ce qui suppose très probablement une tradition de culte préexistante. Il reste donc seulement 6 noms, les n° 2, 31, 33, 34, 39, 43, pour lesquels aucune tradition ne nous a été conservée en dehors du catalogue, soit par Adon lui-même, soit par d'autres voies. »[d 2]
L'ensemble documentaire appelé les faux privilèges est constitué d'« une série de trente lettres adressées par les papes aux évêques de Vienne »[1],[d 3]. Les différents spécialistes ont démontré qu'il s'agit d'une correspondance apocryphe, qui semble avoir été créée sous les auspices du pape Calixte II, ancien archevêque de Vienne[1],[d 3].
Duchesne souligne, et à sa suite Pelletier[1], « cette liste est en général d'accord avec le catalogue épiscopal antérieur à Adon, et même avec la chronologie introduite par celui-ci. »[d 3].
Léger, archevêque de Vienne (1030-1070) rédige, vers le milieu de son archiépiscopat, un livre qui s'inspire du catalogue d'Adon[1],[d 4]. Léger se place ainsi au 61e rang dans son catalogue, alors que le livre épiscopal ne lui assignait que le 56[d 4].
René Poupardin (1901) rappelle que le texte « dans sa forme primitive » a été perdu, « mais ses brèves notices ont été découpées et arrangée selon l'ordre du calendrier dans la compilation intitulée Hagiologium Viennense »[2]. Cette compilation — Hagiologium Viennense, Liber episcopalis ou Catalogue épiscopal de Vienne attribué à l'archevêque Léger) — a fait l'objet d'une publication par Ulysse Chevalier[2],[3]. Duchesne (1894) présente ce Livre épiscopal[d 4], reconstitué selon sa forme primitive[2].
Le Livre épiscopal sert de base à l'élaboration de la liste Series episcoporum Viennensium, qualifiée par Poupardin de « document sans grande valeur et interpôlé »[2].
Cette première liste reprend la présentation traditionnelle d'Adon de Vienne, complétée ou amendée notamment par les travaux de Chevalier (1879)[nc 2], Duchesne (1894)[d 1] ou encore Lucas (2018)[4].
L'historicité de ces premiers évêques est attestée seulement pour ceux dont il reste les traces de souscriptions aux conciles ou encore de la correspondance[1],[4], relevée entre autres par le Regeste dauphinois (1912). Ainsi les trois premiers évêques donnés sont légendaires, aucune source ne vient confirmer leur existence en tant qu'évêque[5],[4].
Dates mentions |
Nom(s) | Éléments biographiques (célébration) |
---|---|---|
v. 160 (?) | Saint Crescent (Crescens) |
Existence douteuse[5],[4].
Donné par Abon sous le règne de l'empereur de Néron[6]. |
Saint Zacharie (Zacharias, hiéromartyr)[d 5],[nc 2] |
Existence douteuse[5],[4]. Selon la légende, il aurait été ordonné par le précédent (Chevalier)[nc 2]. | |
Saint Martin (Martinus, hiéromartyr)[d 5],[nc 2] |
Existence douteuse[5],[4]. Le site du Diocèse de Grenoble-Vienne indique à son propos « fin du IIIe siècle, Martin est le premier évêque de Vienne connu »[7]. | |
v. 314 | Saint Vère/Vére, Ver (Verus)[d 5],[nc 2] |
Présent au concile d’Arles (314)[d 5],[1],[4]. Chevalier (1879) mentionne trois Saint Vère. Le premier qui aurait reçu une lettre du pape Pie Ier (v. 140-v. 154), ce document est cependant mis en doute[nc 2]. Chevalier mentionne un Saint Vère II, dans sa liste à la suite de Saint Simplide, présent au Concile d'Arles (314)[nc 3]. |
Saint Just/Juste (Iustus, Justus, hiéromartyr)[d 5],[nc 2] |
Martyrisé v. 177/178[nc 2]. Célébré le (Bollandistes)[nc 2]. | |
Saint Denys (Dionysius)[d 5],[nc 3] |
Mention dans le Regeste dauphinois (vers 190/194 ou 189/v.199, 197)[ReD 1]. | |
Saint Paracode (Paracodes/Paragode, hiéromartyr)[d 5],[nc 3] |
Martyrisé v. 239. Célébré au (Martyrologe d’Adon)[4], au XIIIe siècle ou [nc 3]. | |
v. 374 | Saint Florent/Florentin Ier (Florentius, hiéromartyr)[d 5],[nc 3] |
Attesté concile de Valence[d 5],[1],[4]. Chevalier mentionnait deux Florent, le premier martyrisé v. 253 et le second comme ayant souscrit au concile de Valence (374)[nc 3]. Célébré le [7], indiqué à cette date dans le Martyrologe hiéronymien[d 5],[8]. Il était célébré au [nc 3]. |
Saint Lupicin (Lupicinus, hiéromartyr)[d 5],[nc 3] |
« Reçoit la couronne du martyre à Saint-Laul-Trois-Châteaux sous l'empereur Aurélien, le 14 décembre »[nc 3]. Mentions dans le Regeste dauphinois (période 189 à 197)[ReD 2]. Célébré le [7]. Marqué le , au Martyrologe hiéronymien[d 5]. | |
v. 374 / v. 400 | Saint Simplide/Simplice (Simplides/Simplicius)[d 5],[nc 3] |
Attesté au concile de Turin (398)[1],[4], aurait fait valoir ses droit auprès du concile de Turin[d 5]. Chevalier mentionne Simplide (fin du IIIe siècle) et Simplice (début du Ve siècle), d'après une lettre du pape (v. 417)[nc 4]. |
Saint Paschase (Paschasius)[d 5],[nc 3] |
Célébré le [7]. | |
v. 441/442 | Saint Claude (Claudius)[d 5],[nc 3] |
Attesté lors des conciles d'Orange (441) et de Vaison (442)[d 5],[1],[4]. Célébré le [7]. Marqué le , au Martyrologe[d 5] et (Bollandistes)[nc 3],[4]. |
Saint Nectaire (Nectarius)[d 5],[nc 3] |
Célébré le [7]. Marqué le , au Martyrologe hiéronymien[d 5], le (Bollandistes)[nc 3], au XIIIe siècle (ms. CP 601). | |
v. 449 | Saint Nicétas ou Nizier (Nicet, Nicetas)[d 6] |
Attesté en 449 dans une lettre du pape saint Léon[d 6],[1],[4],[ReD 3]. Célébré le [7]. Marqué le , au Martyrologe hiéronymien[d 6], il était fêté le (Bollandistes)[nc 3]. |
Cette liste poursuit la présentation traditionnelle, établie par Adon de Vienne (799-875), complétée ou amendée notamment par les travaux de Chevalier (1879)[nc 2], de Duchesne (1894)[d 1] ou encore Lucas (2018)[4].
Vers v. 450[ReD 4], le diocèse de Vienne a à sa tête un évêque métropolitain.
Dates mentions |
Nom(s) | Éléments biographiques (célébration) |
---|---|---|
v. 460 — † v. 475/476 | Saint Mamert (Mamertus)[d 6],[nc 4] |
Attesté aux conciles d'Arles (463 et 474), probablement mort vers 475[4]. Un des saints de glace, célébré le 11 mai[7], dès le XIIIe siècle (ms. CP 601) ; |
— † v. 490 | Saint Isice/Hésychius I (Isique, Isicius, Hesychius)[d 6],[nc 4] |
Père et prédécesseur d'Avit[4], appartenant à une famille de la noblesse sénatoriale[9]. XIIIe siècle fêté le (ms. CP 601). |
v. 490 — † v. 518/525. | Saint Avit (Avitus)[d 6],[nc 4] |
Appartenant à une famille de la noblesse sénatoriale[9]. Succède à son père vers 490[9]. Préside le concile d'Épaone (517) ; meurt vers 518[4] ou 525[9]. Célébré le [7]. |
v. 518/525 — v. 530 | Saint Julien (Iulianus)[d 6],[nc 4] |
Assista au concile de Lyon (entre 518-523) et celui d'Orléans (533)[d 6]. Célébré le [nc 4] au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
v. 534 | Saint Domnin (Domninus)[d 7],[nc 4] |
Connu par une inscription[d 7]. Célébré le [nc 4] . |
v. 540 | Saint Pantagathe (Pantagathus)[d 7],[nc 4] |
Ancien magistrat (questeur) selon son épitaphe, assiste au concile d'Orléans (538)[d 7],[nc 4]. Célébré le (Bollandistes)[nc 4], au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
v. 549/553 | Saint Isice/Hésychius II (Hesychius/Hésychius, Isicius/Isichius, Isique)[d 7],[nc 5] | Assiste aux conciles d'Orléans (549) et de Paris (553)[d 7],[nc 5]. Célébré le au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
† 559 | Saint Namatius, Naamatius Namat/Naamat/Namase[d 7],[nc 5] |
Meurt en 559 (épitaphe), selon Duchesne[d 7]. Chevalier donnait v. 567[nc 5],[ReD 5]. Inscrit dans le Bréviaire au [ReD 5], célébré au XIXe siècle le , dans la fête collective qui avait pour titre Fêtes des saints évêques de Vienne. |
v. 570 — † v. 580 | Saint Philippe (Philippus)[d 7],[nc 5] |
Participation à plusieurs conciles (Lyon, celui de Paris)[d 7],[nc 5]. Chevalier le donne pour mort en 580[nc 5]. Célébré le (Bollandistes)[nc 5] |
v. 581 — † 586 | Saint Évance/Evance (Evantius)[d 7],[nc 5] |
Participation à plusieurs conciles, mais qui diffèrent selon les auteurs[d 7],[nc 5]. Célébré le (Bollandistes)[nc 5]. |
v. 586 — v. 596 | Saint Vère II (III) (Verus)[d 7],[nc 5] |
Succède au précédent en 586, relaté par Grégoire de Tours[d 7]. Célébré le (Bollandistes)[nc 5]. |
avant 596 — exilé en 603 | Saint Didier dit de Vienne ou d'Autun (Desiderius)[d 7],[nc 5] |
Originaire d'Autun, élu évêque en 596[7], exilé en 603, mort martyr à Saint-Didier-sur-Chalaronne[d 7],[nc 5]. Mentions dans le Regeste dauphinois (596)[ReD 6]. Assassiné un 23 mai (611)[ReD 6]. translation de ses reliques vers 615[ReD 7]. |
603 — † v. 617/620 | Saint Domnole (Domnolus)[d 7],[nc 5] |
Assiste au concile de Paris (614), mentionné par la Vita Rusticulae[d 7], qu'il a défendue au concile[nc 5],[ReD 8]. Chevalier le donnait pour mort vers 617[nc 5]. Célébré le (Bollandistes)[nc 5]. |
Saint Éthére (Aetherius)[d 8],[nc 5] |
Mentionné dans la Vita Desiderii episcopi Viennensis « comme ayant siégé après lui »[d 8]. Chevalier le donne comme celui ayant fait transférer les reliques de St. Didier[nc 5]. Célébré le (Bollandistes)[nc 5], le au XIIIe siècle (ms. CP 601). | |
Saint Clarent (Clarentius)[d 8],[nc 5] |
Célébré le (Bollandistes)[nc 5], ainsi qu'au XIIIe siècle (ms. CP 601). | |
v. 625 — v. 650 | Saint Syndulphe/Landalène (Sindulphe, Syndulphus, parfois signait Landolenus)[d 8],[nc 5] |
Siège au concile de Clichy (626-627) et de Chalon (650), selon Duchesne[d 8]. Chevalier le donne présent au concile de Reims (625)[nc 5]. Duchesne indique que Syndulphe et Landalène sont les mêmes personnages (« Il portait aussi le nom de Landolenus »[d 8]), tandis que Chevalier les distingue[nc 5]. Célébré le [nc 5], ainsi qu'au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
Saint Édicte Edictus/Hedictus[d 8],[nc 5] |
Célébré le (Bollandistes)[nc 5], ainsi qu'au XIIIe siècle (ms. CP 601). | |
v. 654 — v. 664 | Saint Caldéolde Chaoaldus[d 8],[nc 6] |
Appose sa signature sur des privilèges en 654 et 664[d 8],[nc 6]. Célébré le (Bollandistes)[nc 6] |
Saint Dodolin Dodolenus[d 8] |
Non mentionné par Chevalier.
Fêté le 1er avril ; attestation dès le XIIIe siècle (ms. CP 601) ; le même calendrier mentionne une fête de saint Dobolin évêque de Vienne le . | |
Saint Bobolin Ier Bobolinus[d 8],[nc 6] |
Célébré le (Bollandistes)[nc 6] | |
Saint Georges Georgius[d 8],[nc 6] |
Fêté le , au XIIIe siècle (ms. CP 601). | |
Saint Déodat Deodatus[d 8],[nc 6] |
Placé après Blidramne et Agrat, selon Chevalier[nc 6].
Célébré le (Bollandistes)[nc 6] | |
† v. 691 | Saint Blidramne Blidrannus[d 8],[nc 6] |
Mentionné dans un diplôme de Thierry III, déposant l'évêque usurpateur d'Embrun Chramlin, de 680[d 8],[nc 6]. Adon le donne pour mort le 22 janvier 691[nc 6]. Fêté le , au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
v. 691 | Saint Agrat[nc 6] | Non mentionné par Duchesne.
Célébré le (Bollandistes)[nc 6], au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
Saint Éoalde Eoldus[d 8],[nc 6] |
« Adon lui attribue la construction de la crypte de Saint-Maurice et le changement de vocable de la cathédrale. Il le dit parent des rois francs. »[d 8],[nc 6] | |
Eobolinus[d 8] ou Saint Bobolin II[nc 6] | Bobolin serait mort v. 718[nc 6]. Célébré le (Bollandistes)[nc 6]. | |
v. 719 — v. 742 (?) | Saint Austrebert Austrobertus[d 8],[nc 6] |
Aurait reçu une lettre du pape Grégoire II (719) et de Zacharie (742)[nc 6]. Célébré le (Bollandistes)[nc 6], au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
Wilicaire (Wilicarius) obtient le Pallium du pape Grégoire III (731-741)[d 8]. Quelques décennies plus tard, la domination carolingienne amène l'usage du titre d'archevêque, après que les évêques métropolitains aient obtenu le droit de convoquer les conciles provinciaux. Cette liste se poursuit avec la présentation traditionnelle établie jusqu'à Adon de Vienne[nc 2],[d 1].
Dates mentions |
Nom(s) | Éléments biographiques (célébration) |
---|---|---|
v. 740 — 752 (résigne) | Saint Willicaire, Wilicaire (Wilicarius)[d 8],[nc 6] |
Reçoit le Pallium de Grégoire III (731-741)[d 8]. Participe au concile d'Attigny (765)[nc 6],[10]. Résigne vers 752 et se retire à Agaune[nc 6],[10]. |
752 — v. 767 | Sede vacante[d 8] | |
v. 767 — † 8 juin (790)[nc 6] | Bertéric Bertericus[d 9],[nc 6] |
Adon indique qu'il a été « Élevé au siège métropolitain par Pépin le Bref, lors de son passage à Vienne (767) »[d 9],[nc 6]. |
Procule Proculus[d 9],[nc 6] |
Chevalier le place avant Bertéric. | |
v. 790 — v. 796 | Saint Ours Ursion, Ursus[d 9],[nc 6] |
Présent au concile de Francfort (794)[d 8], qui confirme la juridiction de l'archevêque[nc 7]. |
v. 797 — † [nc 7] | Saint Wolfère ou Wulfer Vulferi, Vultreia[d 9],[nc 7] |
Originaire de Bavière[d 9]. |
v. 810 — † v. 841/842 | Saint Barnard (Bernard) Bernardus[d 9],[nc 7],[ch 1] |
Ancien abbé d'Ambronnay[nc 7]. Célébré le [7], au XIIIe siècle (ms. CP 601). |
841 — † 6/7 [4] ou 860[d 9],[2] | Agilmar/Aguilmar (Angilmard) Agilmarus[nc 7],[d 9],[4] |
Abbé de saint-Claude[nc 7] (v. 832-v. 850). Mentionné du 30 décembre 842 à juin 859[d 9]. |
859 — 860 | Sede vacante[4] | |
v. — † | Saint Adon Ado Viennensis[d 9],[4] |
Né vers, 799, moine, évêque attesté en novembre 860[4]. Célébré le , au XIIIe siècle fêté (ms. CP 601). |
entre le et [2] — † v. [2] | Ottramne/Otran (Ottramnus)[nc 7] |
Participe aux conciles de Ponthion (876), de Troyes (878) et de Mantaille (879)[nc 7],[2]. |
v. 886 — † [2] | Bernoin/Barnoin[nc 8] (Barmon, Bernuinus, Barnoinus) |
Présent à une assemblée de Châlon (886/887)[2], préside celui de Valence (890) pour le couronnement de Louis III de Provence[2],[11], dont il sera l'archichancelier[12]. |
899 — † avril 906 ou 907 | Rainfroi Ragenfred, Rigofridus, Ragamfredus[nc 8] |
Consacré le par l'archevêque d'Embrun, il reçoit le titre de « chef des notaires du sacré Palais » (Sacri palatii nostri notaiorum summus) et obtient les fonctions d'archichancelier du roi Louis III l'Aveugle[12]. Chevalier donne plusieurs dates pour sa mort meurt le (Notice chronologico-historique)[nc 8] ou le 30 avril (906) ou 16 avril (907) (Regeste dauphinois)[ReD 9]. |
v. 907 — † 16/17 décembre 926/927 | Alexandre Ier (Alexandri)[nc 8] |
René Poupardin (1901) indique qu'il remplace Rainfroi le [2]. Mentionné comme archevêque et archichancelier du roi Louis III l'Aveugle lors d'un synode diocésien[nc 8],[12],[ReD 10]. Autres mentions dans le Regeste dauphinois[ReD 11].
|
/927 — [13] (26/27 février 949/950)[nc 8] | Sobon (Sobonis/Sobbonis)[nc 8],[14] |
Sacré vers le (Regeste dauphinois)[ReD 13]. Chevalier le donnait, par erreur (voir ci-dessus), pour coadjuteur (927-932) (Notice chronologico-historique)[nc 8]. Le site de généalogie Foundation for Medieval Genealogy (FMG) le donne archevêque de 931 jusqu'en 952[14]. Le Regeste dauphinois le donne pour moine à la fin de ses jours en 949[ReD 14]. |
949 — 959 | Sede vacante | |
8 mars [957] — 21 mai [1001] | Saint Thibaud de Troyes Théobald (Teutbaldum), Ubald[13],[15] |
Selon Chevalier, la tradition donne pour accession 952, alors que celui-ci ne la note qu'en 970[nc 8],[ReD 15]. L'historien Georges de Manteyer le cite sacré le 8 mars [957][ReD 16],[16]. Participe aux conciles d'Anse de 990 et celui de 994[nc 8]. Le site FMG qui lui attribue le titre d'archevêque de 967 à 986 [15]ajoute qu'il aurait succédé à son oncle Manasses de Troyes, archevêque d'Arles en 913, puis de Vienne (vers 935 — 948) avant son transfert à Milan (950/960)[17]. |
De Burchard de Vienne en 1023 à Jean de Poitiers en 1450, les archevêques prennent également le titre de comte de Vienne, après la concession du roi Rodolphe III à l'Église de Vienne et à ses évêques du comté de Vienne. Cet acte fonde la domination cléricale temporelle et spirituelle pour les quatre siècles suivants sur la ville de Vienne érigée en Principauté ecclésiastique.
L'archevêché est supprimé par la Constituante (1790) et remplacé partiellement par l'évêché de Grenoble.
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