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Louis Duchesne

chanoine, philologue et historien français (1843-1922) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Louis Duchesne
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Louis Duchesne, connu comme « Mgr Duchesne », né à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) le et mort à Rome (Italie) le , est un chanoine catholique, philologue et historien français.

Faits en bref Fauteuil 36 de l'Académie française, 26 mai 1910 - 21 avril 1922 ...

Auteur d'une œuvre abondante et érudite, fondatrice sur le plan méthodologique d'une approche de l'histoire de l'Église sur des bases scientifiques, il mène une carrière d'enseignant à l'Institut catholique de Paris puis à l'École pratique des hautes études, avant de diriger notamment l'École française de Rome et l'Institut français d'archéologie orientale du Caire.

Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres depuis 1888, docteur honoris causa de plusieurs universités européennes, il est élu à l'Académie française en 1911, ce qui n'empêche pas que son Histoire ancienne de l'Église, soupçonnée de modernisme, soit condamnée par les autorités vaticanes en 1912, avant que ses travaux ne soient réhabilités par ces mêmes autorités de manière posthume.

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Biographie

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Jeunesse

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La maison de Louis Duchesne au-dessus du port Saint-Père à Saint-Servan.

Né le à Saint-Servan, Louis Marie Olivier Duchesne est issu d'une famille de marins[2] (son père était capitaine terre-neuvas) et de corsaires originaire de Binic (actuel département des Côtes-d'Armor), dont l'un, Noël Duchesne, était compagnon de Surcouf. Louis est le dernier d'une fratrie de cinq enfants, née d'Anne-Marie Gourlay et de Jacques Duchesne, un capitaine terre-neuvas disparu au large de Terre-Neuve en 1849 lors du naufrage de l'Euphémie[3]. Cette même année, son frère aîné Jean-Baptiste Duchesne (1832-1908), missionnaire à la Société de l'Océanie d'Auguste Marceau, fait aussi naufrage en territoire chinook dans l'Oregon.

En 1855, âgé de douze ans, il entre au petit séminaire de Saint-Méen et l'année suivante au collège Saint-Charles de Saint-Brieuc[3]. Reçu bachelier ès sciences, il hésite un temps entre rejoindre l'école polytechnique ou le séminaire mais opte pour celui-ci[3].

Prêtre

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Le jeune abbé Duchesne, photographié par Pierre Petit.
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Procession de l'Assomption à Saint-Servan avec Mgr Louis Duchesne et sa mitre.

En 1863, son évêque l'envoie à Rome pour parfaire sa formation théologique au Collège romain, la future Université pontificale grégorienne mais il s'adonne plus volontiers aux visites des ruines et à la découverte de l'archéologie chrétienne, notamment à travers la lecture des travaux de Giovanni Battista de Rossi[4].

Ayant rejoint le séminaire de Saint-Brieuc, il est ordonné prêtre le [5] et enseigne quelque temps dans son ancien collège, avant de se rendre à Paris en 1871 pour obtenir ses grades universitaires à l'École des Carmes[4]. Il suit dans le même temps les conférences de l'École pratique des hautes études en philologie et en antiquités grecques[4] et s'initie à la critique textuelle entre 1871 et 1873[6]. L'établissement l'envoie alors en mission à Rome où s'est mis en place un cours d'archéologie à destination des membres de l'École française d'Athènes[7]. Il y fait partie de l'équipe qui transforme ce cours en un établissement national permanent : l'École française de Rome, dont il devient membre[7] en compagnie de Gustave Bloch, Albert Dumont, Eugène Müntz, Othon Riemann, Léon Clédat ou encore Théophile Homolle[8].

C'est durant cette période qu'il prépare en guise de thèse une Étude sur le Liber Pontificalis dont le jury salue la rigueur critique et l'érudition mais qui suscite des critiques d'ecclésiastiques qui trouvent l’œuvre par trop « rationaliste » et s'en ouvrent à la congrégation de l'Index[7]. Duchesne échappe néanmoins aux sanctions, grâce notamment à l'intervention de de Rossi avec lequel il a pu sympathiser[7].

Amateur d'archéologie et élève de l'École française d'Athènes en 1874, il fréquente Gustave Bloch et organise plusieurs missions : en Épire et Thessalie ( avec Charles Bayet, en particulier au mont Athos), en Syrie et en Asie mineure (voyage avec Maxime Collignon et le Grec Nikolaos Hadjithomas, du au ).

Historien du christianisme ancien

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Louis Duchesne, debout à droite, École française de Rome, vers 1873/1876.

De retour en France, devenu docteur ès lettres, il refuse une chaire dans l'enseignement supérieur public et lui préfère la nouvelle chaire d'histoire ecclésiastique de l'Institut catholique de Paris[7]. Cependant, son enseignement fait rapidement l'objet de contestations qui l'obligent à se mettre en congé durant l'année 1882-1883[7]. En 1885, sa remise en question, dans ses cours et publications, des origines apostoliques des évêchés de Gaule suscitent les protestations de plusieurs évêques, à la suite de celle de l'archevêque de Sens Victor-Félix Bernadou, qui demandent sa tête : pour éviter le scandale, Duchesne doit solliciter un nouveau congé[9].

Nommé dans la foulée Maître de conférences à la IVe section de l'École pratique des hautes études de Paris, il y enseigne les sciences historiques et philologiques[9] et en 1892, l'École crée spécialement pour lui une direction d'étude pour les antiquités chrétiennes[9].

Fondateur et collaborateur régulier du Bulletin critique de littérature, d'histoire et de théologie, Mgr Duchesne produit une abondante œuvre érudite sur l'histoire de l'Église : Le Liber Pontificalis en Gaule au VIe siècle, Origines du culte chrétien, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, Les premiers temps de l'État pontifical

Appliquant les méthodes de la jeune science historique, il est reçu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1888 mais accumule critiques et soupçons dans les rangs du clergé au point qu'en 1895, il doit quitter sa chaire de l'Institut catholique, étant aussitôt nommé directeur de l'École française de Rome par les autorités de la République[6], une fonction qu'il conserve jusqu'à sa mort[9]. Malgré ces vicissitudes avec la Curie, le pape Léon XIII songe à le faire cardinal mais finalement ne lui confère, en 1900, que la dignité de protonotaire apostolique[10], ce qui lui ouvre néanmoins à la titulature de « monsignor »[11].

En 1902, il entame une importante correspondance avec Augustine Bulteau qui va durer jusqu'en 1922[12].

Modernisme

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Louis Duchesne en habit de protonotaire, dessin de Jean Coraboeuf, 1911.
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L'académicien Louis Duchesne en 1920.

Ses livres lui valent de prestigieuses reconnaissances (chanoine honoraire de Paris, commandeur de la Légion d'honneur, docteur honoris causa des universités de Cambrige et Jagellonne...), d'être reçu à l'Élysée par Émile Loubet en 1904 et élu à l'Académie française où il est reçu en janvier 1911[11]. Mais ses travaux inquiètent la hiérarchie catholique à tel point que le pape Pie X, principal adversaire du modernisme qu'il condamne en 1907 dans l'encyclique Pascendi, juge son Histoire ancienne de l'Église trop moderniste et la met à l' Index en janvier 1912[11]. Duchesne, « [s'inclinant] respectueusement devant le décret », fait alors acte de soumission à l'autorité pontificale[13]. Il poursuit néanmoins la rédaction du quatrième volume de son Histoire — auquel il donne un titre différencié des trois premiers, suivant une suggestion du nouveau pape Benoît XV — qui paraît de manière posthume en 1924 avec l'Imprimatur des autorités vaticanes[14].

Du reste, Mgr Duchesne n'a jamais caché son opinion sur la politique, qu'il estime un peu naïve, de Pie X. Lorsque parait l'encyclique Gravissimo officii munere, à la suite de la Séparation de l'Église et de l'État, il déclare malicieusement : « Avez-vous lu la dernière encyclique du Saint-Père, Digitus in oculo doigt dans l'œil ») ? »; et toujours à propos de Pie X, qui a été patriarche de Venise avant de devenir pape : « C'est un gondolier vénitien dans la barque de saint Pierre : il est naturel qu'il la conduise à la gaffe…»[15].

Louis Duchesne meurt à Rome le , son corps est ramené en Bretagne, transitant dans sa maison de la Cité d'Aleth, à Saint-Servan. Il repose au petit cimetière marin du Rosais.

Académicien

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Louis Duchesne lors de sa réception à l'Académie française le .

Membre de plusieurs académies étrangères (Berlin, Göttingen, Rome et Turin), Mgr Louis Duchesne est élu à l'Académie française le , lors de la remise du fauteuil du cardinal Mathieu. Appuyé notamment par Pierre Loti et s'opposant aux candidatures droitières, Mgr Duchesne triomphe par 17 voix sur 32 votants. Dans L'Humanité, Jean Jaurès salue sa nomination. Il est reçu le par Étienne Lamy, devenant le voisin sous la coupole de Raymond Poincaré et d'Anatole France. À cette occasion, le dessinateur Francisque Poulbot le caricature dans l'hebdomadaire parisien Les Hommes du jour du . À son tour, en , il reçoit le maréchal Lyautey.

Mgr Duchesne fut président de la Société des Antiquaires de France à partir de 1893.

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Iconographie

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Buste par Philippe Besnard

L'année 1913 voit arriver à Rome la famille Besnard. Le peintre Albert Besnard est en effet nommé directeur de l'Académie de France à Rome à la Villa Médicis. Louis Duchesne fréquente assidument les Besnard. Philippe Besnard évoque à plusieurs reprises dans ses Mémoires leurs rencontres. Ces rencontres finissent par déboucher en 1915 sur une commande d'un buste du prélat au jeune sculpteur. Les séances de pose et les appréciations de Rodin sur le buste sont relatées dans les mémoires de l'artiste[16]. Le plâtre (aujourd’hui dans une collection particulière) est exposé en 1920 à Paris à la Société nationale des beaux-arts (no 1387). Une version en marbre (aujourd'hui à l'Institut de France) fut exposée en 1922, également à la SNBA. Un masque en terre cuite (collection particulière) a été exposé en 1928 à Bruxelles à la galerie des artistes français[17].

Imagerie publicitaire

Personnalité connue, Mgr Duchesne est appelé à faire la promotion du vin d'Angelo Mariani en 1902, à l'image du pape Léon XIII et d'Émile Zola, par exemple.

Après 1910, Louis Duchesne est représenté sur une carte à collectionner (no 594), en chromolithographie, de la marque parisienne Chocolat Guérin-Boutron (1775-1942). Cette carte s'intégrait au Livre d'or des célébrités contemporaines (2 volumes).

Famille

Louis Duchesne instaure son neveu le servannais Paul Miniac (1851-1936) comme légataire universel. Pour petit-neveu, Mgr Duchesne a aussi Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation, et Alexandre Miniac (1885-1963), architecte du Monument historique de l'Hôtel de ville d'Albert).

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Hommages

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Les funérailles romaines de Mgr Louis Duchesne en 1922 (en haut), ses obsèques le à l'église Sainte-Croix de Saint-Malo (au milieu), et à la chapelle de la Cité à Saint-Servan (en bas).
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Buste de Louis Duchesne, bronze de Paul Roussel installé sur la place consacrée à l'ecclésiastique à Saint-Malo.

À sa mort, le Times salue l'œuvre de ce « petit-neveu de Voltaire » selon Alfred Loisy, traduite en de nombreuses langues. Dans l'année suivant sa mort, paraît Monseigneur Duchesne chez lui en Bretagne d'Étienne Dupont. Encore aujourd'hui son œuvre est étudiée dans les universités et les séminaires, après avoir été réhabilitée par la hiérarchie. L'académicien et archéologue Jérôme Carcopino évoque longuement Mgr Duchesne dans ses Souvenirs romains, en 1968. Le , à l'occasion du cinquantenaire de sa disparition, une plaque commémorative est apposée sur la maison natale de Mgr Duchesne, place de la Roulais, par la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo. Le fruit d'un colloque consacré à Mgr Duchesne en 1973 au palais Farnèse est édité à Rome en 1975. Au cours de ce colloque, le pape Paul VI réhabilite sa mémoire.

Une thèse de doctorat d'histoire lui est consacrée en 1992 par Brigitte Waché. En , René Couanau inaugure une buste en bronze offert par le docteur Paul Miniac (1928-1995), légataire de Louis Duchesne, Place Monseigneur-Duchesne à Saint-Malo. En , Hélène Carrère d'Encausse évoque l'œuvre de Mgr Duchesne dans son discours de réception à l'Académie française du cardinal Lustiger.

Le , parallèlement à une exposition sur Louis Duchesne, la Société d'Histoire et d'Archéologie de l'Arrondissement de Saint-Malo, dont Duchesne fut le président d'honneur de 1899 à 1922, a organisé un Colloque Louis Duchesne au Théâtre Chateaubriand de Saint-Malo.

Une rue à Saint-Brieuc, une autre à Rennes et une place à Saint-Malo, anciennement à Saint-Servan-sur-mer, rendent hommage à Mgr Duchesne.

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Élèves

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Publications principales de Louis Duchesne

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Louis Duchesne entouré de ses élèves de la promotion 1911-1912 de l'Ecole française de Rome.

Louis Duchesne a produit une œuvre particulièrement abondante. Une bibliographie étendue en a été établie par l'historien Jean-Charles Picard en 1973 qui, si elle ne prétend pas être exhaustive, ne s'en étire pas moins sur trente-huit pages, couvrant les années 1877 à 1924[18]. On trouvera quelques compléments à cette liste sur le site de la Bibliothèque nationale de France[19] et sur le portail Persée[20].

Ouvrages

  • Étude sur le Liber Pontificalis : suivie de : I- Recherches sur les manuscrits archéologiques de Jacques Grimaldi par Eugène Müntz, II- Étude sur le Mystère de Sainte Agnès par Léon Clédat, Paris, Ernest Thorin éditeur, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome no 1 », (lire en ligne), p. 1-221
  • Louis Duchesne, De Macario Magnete et scriptis ejus, Paris, Friedrich Klincksieck,
  • La question de la Pâque au Concile de Nicée, Paris, Librairie Victor Palmé,
  • De Codicibus Mss. Græcis Pii II in Bibliotheca Alexandrino-Vaticana, Paris, Ernest Thorin éditeur, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome no 13 », (lire en ligne)
  • Vigile et Pélage : Étude sur l'histoire de l'Église romaine au milieu du VIe siècle, Paris, Librairie Victor Palmé,
  • La crypte de Mellebaude et les prétendus martyrs de Poitiers : Extrait de la Revue Poitevine et Saintongeoise du 15 juillet 1885, Melle, imprimerie de Ed. Lacuve, libraire-éditeur, , 28 p. (lire en ligne)
  • Le Liber Pontificalis : Texte, introduction et commentaire, Paris, Ernest Thorin, coll. « Bibliothèque de l'École française de Rome / 2 », vol 1 : 1886, vol. 2 : 1892
  • Les anciens catalogues épiscopaux de la province de Tours, Paris, éd. Ernest Thorin, (lire en ligne [sur archive.org])
  • Mémoire sur l'origine des diocèses épiscopaux dans l'ancienne Gaule, Nogent-le-Rotrou, Daupeley-Gouverneur, (lire en ligne)
  • La Primatie d'Arles (extrait des Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, t. III), Daupeley-Gouverneur, , 238 p. (lire en ligne)
  • Les premiers temps de l'État pontifical (754-1073), Paris, Albert Fontemoing,
  • Le Concile de Turin (Extrait de la "Revue historique", t. 87), Nogent-le-Rotrou, Daupeley-Gouverneur, , 25 p.
  • Histoire ancienne de l'Église (3 vol.), Paris, 1906-1910
  • Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, vol. I : Provinces du Sud-Est, Paris, Albert Fontemoing, , 2e éd. (lire en ligne [sur archive.org])
  • Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, vol. II : L'Aquitaine et les Lyonnaises, Paris, A. Fontemoing, (réimpr. 1910 2e éd.), 1re éd. (lire en ligne [sur archive.org])
  • Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, vol. III : Les provinces du Nord et de l’Est, Paris, Fontemoing et Cie, , 2e éd. (lire en ligne [sur archive.org])
  • Origines du culte chrétien : Étude sur la liturgie latine avant Charlemagne, Paris, E. De Boccard, , 5e éd. (1re éd. 1889) (lire en ligne [sur gallica])
  • L'Église au VIe siècle, Paris, E. de Boccard, (lire en ligne [sur rcin.org.pl])

Articles

  • « Mission au Mont Athos », dans Archives des missions scientifiques et littéraires (avec Charles Bayet), t. III, Paris, Imprimerie nationale, , p. 201-528
  • « Rapport sur un voyage archéologique en Asie Mineure » (avec Maxime Collignon), Bulletin de correspondance hellénique, École française d'Athènes/Ernest Thorin, no 1, , p. 361-376
  • L'Église d'Orient, de Dioclétien à Mahomet : Leçon de clôture du cours d'histoire ecclésiastique à l'école théologique supérieure de Paris, Société générale de librairie catholique,
  • « Le Liber pontificalis en Gaule au VIe siècle », Mélanges de l'école française de Rome, vol. 2, no 1, , p. 277–289 (lire en ligne, consulté le )
  • « Les sources du Martyrologe hiéronymien », Mélanges de l'école française de Rome, vol. 5, no 1, , p. 120–160 (lire en ligne, consulté le )
  • « Le Liber diurnus et les élections pontificales au VIIe siècle. », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 52, no 1, , p. 5–30 (lire en ligne, consulté le )
  • « En quelle langue ont été écrits les Actes des saintes Perpétue et Félicité », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 35, no 1, , p. 39–54 (lire en ligne, consulté le )
  • « Saint Martial de Limoges », Annales du Midi, vol. 4, no 15, , p. 289–330 (lire en ligne, consulté le )
  • « La légende de Sainte Marie-Madeleine », Annales du Midi, vol. 5, no 17, , p. 1–33 (lire en ligne, consulté le )
  • « La vie de sainte Geneviève », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 54, no 1, , p. 209–224 (lire en ligne, consulté le )
  • « Les anciens recueils de légendes apostoliques : Compte rendu du troisième Congrès scientifique international des catholiques tenu à Bruxelles du 3 au 8 septembre 1894 », Société belge de librairie, Bruxelles, vol. 5 « Sciences historiques », , p. 67-79
  • « Saint Jacques en Galice », Annales du Midi, vol. 12, no 46, , p. 145–179 (lire en ligne, consulté le )
  • « Libère et Fortunatien », Mélanges de l'école française de Rome, vol. 28, no 1, , p. 31–78 (lire en ligne, consulté le )
  • « Le sanctuaire de saint Laurent », Mélanges de l'école française de Rome, vol. 39, no 1, , p. 3–24 (lire en ligne, consulté le )
  • Scripta minora : Études de topographie romaine et de géographie ecclésiastique (reproduction en fac-simile de textes extraits de diverses revues et publications, 1886-1923), Rome, École français de Rome, , 468 p. (ISBN 2-7283-0423-8)

Correspondance

  • Bruno Neveu (éd.), Lettres de Monseigneur Duchesne, directeur de l'Ecole française de Rome à Alfred Loisy (1896-1917) et à Friedrich Von Hügel (1895-1920), Rome, École française de Rome,
  • Patrick Saint-Roch (édition établie et annotée par), Correspondance de Giovanni Battista de Rossi et de Louis Duchesne : 1873-1894, Rome, École française de Rome, (ISBN 978-2-7283-0336-6)
  • Florence Callu (éd.), Correspondance avec Madame Bulteau (1902-1922), Rome, École française de Rome, coll. « Collection de l'École Française de Rome » (no 427), (ISBN 9782728308590)
  • Bernard Joassart (éd.), Monseigneur Duchesne et les Bollandistes : Correspondance, Société des Bollandistes, coll. « Tabularium Hagiographicum » (no 1), (ISBN 978-2-87365-012-4)
  • Olivier Poncet, « D’un directeur l’autre. La correspondance de Louis Duchesne avec Auguste Geffroy (1876-1895) », dans Construire l'institution. L’École française de Rome, 1873-1895, Publications de l’École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome », (ISBN 978-2-7283-1031-9, lire en ligne)

Discours

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Louis Duchesne, docteur honoris causa de l'université de Cambridge (à gauche), et recevant son ami le Maréchal Lyautey à l'Académie Française (à droite).
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Distinctions

Décoration

Récompenses

Galerie

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Notes et références

Bibliographie

Voir aussi

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