page de liste de Wikimédia De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Le gouverneur du Languedoc a longtemps eu le rôle d'un commandant militaire, doté de grands pouvoirs en Languedoc. Il est d'abord qualifié de lieutenant du roi, et il semble que sa fonction devienne plus ou moins permanente à partir du comte d'Armagnac (1352). À quelques rares exceptions, il était choisi par le roi parmi les membres de la maison de France ou de grands seigneurs. Après l'exécution du dernier duc de Montmorency (), puis la Fronde, le traité des Pyrénées qui prévoyait l'annexion du Roussillon et la disparition progressive des menaces venant de l'Espagne, avec la montée en puissance du pouvoir royal, leur rôle fut de plus en plus effacé et se réduisit à celui de pure représentation, le gouverneur ne résidant plus en Languedoc à partir du duc du Maine.
Jean de Marigny est un prélat évêque de Beauvais (1313-1347) puis archevêque de Rouen (1347-1351). Il devient en 1347 vice-roi du Languedoc. Il est chancelier par intérim du roi en 1329 et président de la chambre des comptes (1343-1344).
Jean de Poitiers, futur duc de Berry, avait déjà été nommé (mai 1356) par son père le roi Jean le Bon avant sa captivité en Angleterre, mais n'avait pu se rendre en Languedoc. Le comte d'Armagnac avait continué à représenter la couronne. Le roi le confirma par des lettres données à Windsor. Le comte de Poitiers partit à son tour en Angleterre en août 1360 comme otage, en échange de la liberté du roi[4].
Nommé pour la seconde fois par le conseil de régence établi à la suite de la mort de son frère Charles V. Il rencontra de grandes difficultés à se faire reconnaître contre le comte de Foix, et il dut s'imposer par la force.
Il fut destitué par le roi Charles VI vers Pâques 1390.
Il est le principal des commissaires nommés par le roi Charles VI pour gouverner le Languedoc; les autres sont Pierre, seigneur de Chevreuse; Pierre Mensart, chevalier; maîtres Jean de Longueil, Jean La Vielle et Jean de Vite.
Le connétable de Bourbon était le beau-fils de Pierre de Beaujeu.
Après que son complot contre François Ier eut été éventé (août 1523), il fuit de France. Son procès fut fait par contumace, et il fut privé de ses biens et de ses charges.
Jean Duquesne, Dictionnaire des gouverneurs de province: novembre 1315-février 1791, Paris, Éd. Christian, , 331p. (ISBN978-2-86496-099-7, LCCN2003442343)