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diplomate français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis-Guillaume Otto, comte de Mosloy (1753 ou 1754 - ) est un diplomate français sous Louis XVI (outre-atlantique pendant la guerre d'indépendance des États-Unis), pendant la Révolution française et sous Napoléon (ambassadeur au Royaume-Uni pour négocier la paix d'Amiens, en Bavière et en Autriche).
Louis-Guillaume Otto | |
Louis-Guillaume Otto et le comte Pelet. | |
Fonctions | |
---|---|
Sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères | |
– (2 mois et 29 jours) |
|
Monarque | Napoléon Ier |
Ministre | Armand de Caulaincourt |
Gouvernement | Gouvernement des Cent-Jours |
Prédécesseur | Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (ministre des affaires étrangères) |
Successeur | Édouard Bignon (ministre des affaires étrangères) |
Ambassadeur de France au Royaume-Uni | |
– (2 ans) |
|
Prédécesseur | Anne César de La Luzerne (indirectement) |
Successeur | Antoine François Andréossy |
Biographie | |
Titre complet | Comte de Mosloy |
Date de naissance | 1753 ou 1754 |
Lieu de naissance | Strasbourg |
Date de décès | |
Lieu de décès | Ancien 1er arrondissement de Paris |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise |
Nationalité | française |
Conjoints | Elizabeth Livingstone (1) America-Frances de Crèvecoeur (2) |
Enfants | Sophie Otto de Mosloy |
Profession | diplomate |
Distinctions | Grand officier de l'Ordre national de la Légion d'honneur |
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Louis-Guillaume Otto, futur comte de Mosloy, voit le jour, selon les sources, soit à Strasbourg en 1753 soit à Kork près de Kehl, dans le margraviat de Bade, le .
Il devient l'élève de Christophe-Guillaume Koch et l'ami d'Emmanuel-Joseph Sieyès.
En 1779 il part aux États-Unis d'Amérique en tant que secrétaire particulier du chevalier de La Luzerne. Dans ce tout jeune pays, il succède en mai 1785 à François Barbé-Marbois comme secrétaire de légation puis assure par deux fois l'intérim de ses chefs comme chargé d'affaires. George Washington et les principaux membres du Congrès américain l'honorent de leur amitié.
Il épouse en 1790 à New York la fille de St John de Crèvecœur.
Il rentre en France fin 1792. Peu après, le Comité de salut public le nomme chef de la première division politique des relations extérieures. Mais la journée révolutionnaire du , qui voit la chute des Girondins, provoque sa destitution et son arrestation. Il passe alors fort près de la guillotine.
Il suit ensuite Emmanuel-Joseph Sieyès à Berlin, en tant que secrétaire de légation, puis y reste comme chargé d'affaires quand son ami est élu Directeur.
En 1800, il est nommé à Londres, d'abord comme commissaire pour l'échange des prisonniers de guerre, puis comme ministre plénipotentiaire. Chargé d'entamer des négociations de paix avec le cabinet britannique, il négocie en 1801 les préliminaires de la paix d'Amiens.
L'année 1803 le voit en poste à Munich, à la cour de l'Électeur de Bavière. En 1805, son influence sur l'Électeur lui vaut de Napoléon une nomination au Conseil d'État et la plaque de grand-officier de la Légion d'honneur.
Nommé ambassadeur à Vienne en 1810[1], il y négocie les conditions du mariage de Napoléon avec l'archiduchesse Marie-Louise. L'Empereur lui témoigne sa gratitude en le créant comte de Mosloy en 1810. Lors de son séjour à Vienne, Louis-Guillaume Otto est naturellement en relation avec le comte Metternich, devenu chancelier de l'Empire, autre ancien élève de Koch.
Tenu à l'écart des affaires sous la première Restauration, il devient durant les Cent-Jours sous-secrétaire d'État aux Relations extérieures.
Il se retire de la vie politique au retour des Bourbons et meurt à Paris le .
Louis-Guillaume Otto de Mosloy repose dans la 37e division du cimetière du Père-Lachaise[2].
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