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compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Abraham, Louis Niedermeyer (Abraham-Louis de Niedermeyer d'Altenburg), né le à Nyon (Suisse) et mort le à Paris (9e arrondissement)[1], est un compositeur et pédagogue suisse. La révolution de 1848 le contraint[2] à demander la citoyenneté française, ce qui lui permet d'exercer ses droits d'électeur au début de la IIe République.
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À Vienne, il est l'élève de Moscheles[3] pour le piano et de Förster[3] pour la composition. À Rome, il poursuit ses études avec Vincenzo Fioravanti[3] (1819) et Niccolò Antonio Zingarelli[3] à Naples où il donne son premier opéra Il Reo per amore, (Le Coupable par amour) en 1820.
De retour en Suisse, il donne des leçons de piano-forte, et compose des Fantaisies pour cet instrument ainsi que des mélodies, dont Le Lac, d'après Lamartine, qui d'emblée fait sa célébrité. Il présente son deuxième opéra, La Casa nel Bosco, le à Paris, mais revient très vite à Nyon au chevet de son père mourant. Là, il se marie avec Charlotte des Vignes de Givrins. De cette union naît une fille, Eulalie, qui devient l'épouse de Gustave Lefèvre. Il quitte la Suisse en 1834 pour se fixer d'abord à Bruxelles, puis à Paris en 1836. Dans la biographie[4] qu'il consacre à son père, son fils raconte avec force détails pittoresques son départ de Suisse[5].
À Paris, il fait représenter encore trois opéras ( Stradella, ; Marie Stuart, et La Fronde, ) avec un certain succès[6]. En 1849, sa Messe solennelle représentée à l'Église Saint-Eustache suscite l'enthousiasme de Berlioz. Désormais, il se détourne de la scène et se dirige vers la musique d'église. Il réorganise l'institut de musique religieuse d'Alexandre-Étienne Choron qui porte dès lors le nom d'École de musique classique et religieuse, plus connue sous l'appellation d'École Niedermeyer de Paris et qui se développe très rapidement.
Il fonde, également, avec Joseph d'Ortigue un périodique, La Maîtrise, consacré à la musique religieuse et qui paraît de 1857 à 1861[7]. Dans chaque numéro, on trouve des œuvres vocales et chorales du XVIe au XVIIIe siècle, provenant essentiellement du mouvement musical qui s'était développé au XVIe siècle dans le sillage de Palestrina et du Concile de Trente. On y trouve aussi des pièces d'orgue du XVIIIe au XIXe siècle (du Bach mais aussi de sa propre composition). Avec d'Ortigue il publie en 1857 un Traité théorique et pratique du plain chant[7] et peu de temps avant sa mort, il écrit un volumineux ouvrage sur l'accompagnement pour orgue des offices de l'église.
Son nom est donné au Conservatoire à rayonnement départemental d'Issy-les-Moulineaux et en 1991, la Municipalité de Nyon dédie la Villa Beau-Réveil, devenue bien public, à Niedermeyer. En 2007, la Fondadion Niedermeyer est créée par Édouard Garo pour réhabiliter les œuvres et la mémoire du musicien et, en 2012, un centre de documentation consacré au compositeur est inauguré à la Villa Niedermeyer, dans sa ville natale de Nyon en Suisse[8].
Noblesse du Saint-Empire en 1666 ; Barons .
Description des armes des barons de Niedermeyer d’après le diplôme conservé à l’Académie héraldique de Munich :
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