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Marcus Cohn
linguiste français (1906-1998) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Marcus Cohn[1], aussi connu comme Marc Mordecai Cohn, né le à Strasbourg[2],[3] et mort le [4],[5] à Jérusalem en Israël, est un éducateur juif français. Professeur au Séminaire israélite de France et à l'École pratique des hautes études, il fonde en 1935 l'École Maïmonide (Boulogne-Billancourt). Il est également professeur à l'université hébraïque de Jérusalem et est l'auteur du dictionnaire hébreu-français / français-hébreu publié par Larousse[6].
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Éléments biographiques
Résumé
Contexte
Marcus Cohn est le fils aîné[7] de Berthold Cohn, astronome français, d'origine allemande. Berthold Cohn est président de la Communauté Etz Haïm de Strasbourg (Kageneck)[8].
Berthold Cold est originaire de Posnanie, devenue province polonaise, pays allié de la France, il est autorisé à demeurer en Alsace après 1919. Il est naturalisé français avec sa famille par décret du .
La mère de Marcus Cohn est Sarah Posen, née à Francfort-sur-le-Main en 1879, meurt à Paris en 1949[9].
Son frère cadet est Jacques Cohn dit "Bô" Cohn, qui participe au sauvetage des enfants juifs durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de l'OSE[7] Il a deux sœurs, Paula Cohn et Ruth Cohn, cette dernière déportée en 1944[9].
Il est un des membres fondateurs du mouvement de jeunesse religieux Yechouroun[10].
Il est professeur au Lycée de Thionville (Moselle, Lorraine)[11].
Il donne des cours à Strasbourg de notions de langue hébraïque et d'Histoire des Juifs au début de l'ère chrétienne[11].
Marcus Cohn est professeur de Bible[12] au Séminaire israélite de France (SIF). Il y recrute Georges Loinger, le surveillant général, pour l'école qu'il va créer, Maïmonide[13]. Il enseigne aussi à l'École pratique des hautes études[14] où il a comme élèves, David Feuerwerker[15] et Robert Weil
En 1934, Marcus Cohn est chargé de cours de religion à l'École des langues orientales[16].
Marcus Cohn fonde et devient en 1935 le premier directeur de l'École Maïmonide (Boulogne-Billancourt)[17],[18]. Il a brièvement, après la guerre, comme élève: Serge Klarsfeld[19]. Théo Dreyfus lui succède comme directeur de Maïmonide quand Marcus Cohn s'installe en 1949 en Israël. Il devient professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem[11].
Il est spécialiste de la gnose Mandéenne (secte judéo-chrétienne d'Irak et d'Iran). Il est membre du comité directeur de l'Institut Kerem de l'Alliance israélite universelle à Jérusalem où il enseigne la philosophie, les arts et la musique à de futurs professeurs d'enseignement secondaire[16].
Marcus Cohn est l'époux de Rachel Cohn (née Schloss, née le à Hambourg, Allemagne)[20],[21], veuve de Léo Cohn[22]. De son premier mariage avec Léo Cohn, Rachel a 3 enfants: Noemi Cassuto (née à Strasbourg, le ), un fils: Ariel (née à Moissac, le ) et une seconde fille: Aviva (née à la frontière suisse)[23]. Marcus et Rachel Cohn ont une fille, Ruthy, qui vit à Kfar Etzion[24].
Il est décédé le à Jérusalem.
Il est l'auteur d'un célèbre dictionnaire hébreu-français et français-hébreu[25],[26].
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Portrait de Marcus Cohn
Katy Hazan (2002)[27] consacre un portrait à Marcus Cohn et relate la création de l'école Maïmonide.
Bibliographie
- Fernande Schulmann. Les enfants du juif errant. Google eBooks. Éditions L'Harmattan: Paris. (ISBN 2296194044) (ISBN 9782296194045)[28]
- Joseph Weill, Le combat d'un juste : essai autobiographique, Éditions Cheminements, , 663 p. (ISBN 2914474601 et 9782914474603, BNF 38969250, lire en ligne).
- Katy Hazan et Georges Weill, Andrée Salomon, une femme de lumière, Paris, Éditions Le Manuscrit, coll. « Témoignages de la Shoah », , 266 p. (ISBN 978-2-304-03596-4 et 9782304235975, BNF 43625887, lire en ligne).
- Fernande Schulmann, Les Enfants du Juif errant : itinéraires d'émigrés, Paris, L'Harmattan, coll. « Comprendre le Moyen-Orient », , 353 p. (ISBN 2-7384-0526-6, BNF 36641167, lire en ligne).
- Johanna Lehr, La Thora dans la cité : l'émergence d'un nouveau judaïsme religieux après la Seconde guerre mondiale, Paris, Le Bord de l'eau, coll. « Clair & Net », , 250 p. (ISBN 978-2-35687-219-7, BNF 43681592).
- Beate Klarsfeld et Serge Klarsfeld, Mémoires, Paris, Fayard Flammarion, , 687 p. (ISBN 978-2-08-125524-1, BNF 44304730).
Notes et références
Articles connexes
Liens externes
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