Martine Franck
photographe belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Martine Franck, née le à Anvers et morte le à Paris 15e, est une photographe belge.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Montjustin, cimetière de Montjustin (d) |
Nationalités | |
Formation |
École du Louvre Université complutense de Madrid Heathfield School, Ascot (en) |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Père |
Louis Franck (en) |
Conjoint |
Henri Cartier-Bresson (de à ) |
Parentèle |
Tatyana Franck (nièce) |
Membre de |
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Elle s'est focalisée notamment sur des portraits d'artistes et d'écrivains mais aussi sur des thèmes tels que la vieillesse et la solitude ou encore l’Asie et le bouddhisme. Elle travaille essentiellement en noir et blanc, sauf quand elle photographie le travail de compagnies théâtrales.
Après être passée dans les années 1970 par l'agence VU et avoir été l'une des cofondatrices de l'agence Viva, elle rejoint en 1983 l'agence Magnum Photos.
Née en 1938 à Anvers en Belgique, issue d'une famille de collectionneurs de peinture[1],[2], Martine Franck passe son enfance aux États-Unis et en Angleterre. Elle fait une partie de ses études entre les Etats-Unis et la Suisse où elle rencontre Ariane Mnouchkine qui s'impose comme une figure du théâtre français. Elle étudie ensuite l'histoire de l'art à l'université de Madrid (1956-1957) puis à l'École du Louvre[3] (1958-1962) où elle soutient sa thèse consacrée à "Sculpture et Cubisme : 1907-1915". Elle a alors l'idée de travailler pour des musées[2]. Elle voyage en 1963 en Extrême-Orient avec Ariane Mnouchkine, son amie d'enfance et y fait ses premiers pas de photographe[2]. Elle publiera ses récits de voyage dans Eastern Horizon à Hong Kong.
Elle montre ces photographies au bureau de Time–Life à Paris[2], puis y travaille comme assistante des photographes Eliot Elisofon et Gjon Mili[2]. En 1964, elle devient la photographe officielle de la compagnie du Théâtre du Soleil de son amie Ariane Mnouchkine. Elle s'intéresse dès ses débuts aux créations de cette compagnie[1].
Elle rencontre Henri Cartier-Bresson en 1966 lors de la couverture pour The New York Times des défilés de mode à Paris. Ils se marient en 1970[1] mais, contrairement à son époux, elle ne s'intéresse pas aux reportages d'actualité et travaille peu avec la presse[4]. Elle dresse le portrait d'artistes et d'écrivains, mais photographie aussi les paysages, l'hiver, les horizons brumeux ,etc.[5].
Elle rejoint en 1970 l'agence VU[2] avant de devenir l'une des cofondatrices, avec sept autres photographes, de l'agence Viva en 1972[2]. En 1979, elle quitte Viva pour se consacrer à un livre, Le Temps de vieillir[2]. Au début des années 1980, elle devient membre de l'agence Magnum Photos[2]. Cet ouvrage attire l'attention de l'association des Petits Frères des pauvres. Elle va ensuite travailler à plusieurs reprises avec eux sur les thèmes de la solitude, de l'exclusion, de la vieillesse[2].
Durant les années 1980, elle s'investit dans des actions sociales avec la création d'un projet en 1983 pour le ministère délégué aux Droits de la femme[6].
Elle part sur l'île de Toraigh en 1993 pour étudier les anciennes communautés gaëliques puis au Tibet et au Népal avec l'aide de Marilyn Silverstone pour effectuer un reportage sur le système éducatifs des moines Tulku[4]. Défendant la cause tibétaine[7], elle adhère avec son mari au Comité de soutien au peuple tibétain dès sa fondation en 1987[8].
Elle contribue de façon majeure à créer et financer la Fondation Cartier-Bresson, ouverte en 2003. En 2003-2004, elle mémorise (en couleur) le travail du metteur en scène Bob Wilson sur les Fables de La Fontaine à la Comédie-Française[3].
Martine Franck meurt à 74 ans[1],[2] le à Paris. Ses obsèques ont eu lieu le dans le village de Montjustin dans le Luberon où son mari Henri Cartier-Bresson est enterré[9].
Liste non exhaustive
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