Il habite Genève, où il est très engagé dans la vie culturelle et artistique. De 2000 à 2013[5], il est président de l'Orchestre de la Suisse romande. Il est membre du conseil stratégique de l’École polytechnique fédérale de Lausanne où, au fil des ans, il a enseigné la physique (assistant du professeur Mercier), l'économie et la gestion (comme chargé de cours[6]) et l'écriture romanesque (en tant que professeur invité)[7].
En décembre 2012, Metin Arditi est nommé par l'UNESCOambassadeur de bonne volonté[8],[9]. En juin 2014, l'UNESCO l'a nommé envoyé spécial, puis, en 2017, ambassadeur honoraire[10].
De 2016 à 2019, il tient une chronique hebdomadaire dans La Croix[11].
En 1988, il crée la Fondation Arditi, qui attribue une quinzaine de prix annuels[12] aux diplômés de l'université de Genève et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. La Fondation Arditi a racheté et offert à l'Université de Genève le Cinéma Manhattan, une salle avant-gardiste classée Monument historique et désormais appelée Auditorium Fondation Arditi[réf.nécessaire][13]. Il est le fondateur en 2009 et le coprésident (avec Elias Sanbar)[14] de la fondation «Les Instruments de la Paix-Genève», qui favorise l’éducation musicale[15],[16] des enfants de Palestine et d'Israël.
En 2014, il crée et préside la «Fondation Arditi pour le dialogue interculturel», qui organise des concours d’écriture romanesque entre étudiants israéliens juifs et arabes. Les participants doivent écrire une fiction dans laquelle ils se mettent dans la peau de l’autre. À ce jour, plus de mille textes ont été soumis et plus d’une trentaine de prix ont été remis[17]. Un concours similaire a été organisé entre universités turques et arméniennes, projet provisoirement arrêté du fait de l’état d’urgence décrété en Turquie[18].
Il a présidé la commission de construction du musée Martin Bodmer, à Cologny. Il est membre du conseil de la Fondation du Conservatoire de musique de Genève. Depuis 2016, il préside la fondation Pôle autisme, active dans la recherche, le diagnostic précoce, la thérapie précoce et la formation[19].
Auteur d’essais, de récits, de pièces et de romans, Metin Arditi est un écrivain de l’intime, dont tous les livres traitent des mêmes thèmes: la difficulté de la filiation, la solitude et l’exil[20],[21].
Romans
Metin Arditi, Victoria-Hall, Paris, Pauvert, .
Metin Arditi, Dernière lettre à Théo, Arles, éditions Actes Sud, .
Metin Arditi, La Pension Marguerite, Arles, éditions Actes Sud, .
2012: Prix du public de l'Algue d'or (Saint-Briac-sur-Mer, France)
2016: Prix Albert Bichot
2017: Liste Goncourt, le choix de l'Italie, Prix Méditerranée, Prix du Cercle Interallié, Prix Littéraire Richelieu de la Francophonie, Prix des lecteurs de Points-Seuil, Festival des Littératures européennes de Cognac: prix des lecteurs
2018: Prix La racine des mots est-elle carrée?, décerné par des lycéens à une œuvre alliant mathématiques et littérature pour L'enfant qui mesurait le monde
2019: Prix du Livre de l'Art de Vivre Parisien[43]
Prix des Écrivains du Sud[50] (à partir de 2017), président
Prix Constantinople[51] (à partir de 2022), fondateur et président. Ce prix littéraire récompense celles et ceux qui jettent symboliquement des ponts «entre les civilisations de l'Est et de l'Ouest»[52]. La première édition a couronné deux hommes de paix pour l'ensemble de leur œuvre: Elie Barnavi et Elias Sanbar.