Mikhail Naimy
écrivain libanais / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Mīḫāˀīl Nuˁayma (arabe : ميخائيل نعيمة), né le et mort le (à 98 ans) à Beyrouth, est un écrivain et poète libanais.
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Il poursuit des études ecclésiastiques au séminaire russe de Nazareth, puis à Poltava[1]. En 1911, il se rend aux États-Unis, où il s'installe jusqu'en 1931, y devenant ainsi un des plus brillants représentants de la diaspora arabe dans ce pays[1]. Il rentre au Liban, à Baskinta, en 1932[1]. Il meurt finalement le à Beyrouth d'une pneumonie.
Pour ses études universitaires, il a vécu à Rennes, en France, 4 mois en 1919[2]. Il parle aussi de ce séjour à Rennes dans son livre de mémoire, Sab'oun (p.126).
Comme son maître et ami Gibran Khalil Gibran, Naimy souhaitait que le monde arabe réalisât une « synthèse de la civilisation spirituelle de l'Orient et de la civilisation matérielle de l'Occident »[1]. Dans son ouvrage de critique littéraire, Al-Ghirbal (Le Crible) (1923), il définit ainsi sa propre conception de la poésie : « Elle doit exprimer ce que voit le regard intérieur du poète et ce qui mûrit en son cœur, au point de devenir une réalité objective dans sa vie »[1]. Naimy a écrit un total de 99 livres. Personnalité littéraire importante du Liban et du Moyen-Orient, son œuvre principale reste Le Livre de Mirdad[3].