Musée des Beaux-Arts de Morlaix

Informations générales
Ouverture	1887
Visiteurs par an	11 958 (2019)
Collections	beaux-arts
Protection	Classé MH (1983)
Pays	France
Région	Bretagne
Commune	Morlaix
Adresse	Place des Jacobins
Coordonnées	48° 34′ 37″ N, 3° 49′ 30″ O

Le musée des Beaux-Arts de Morlaix, ou musée des Jacobins, est un musée de la ville de Morlaix dans le Finistère en Bretagne.

Faits en bref Ouverture, Visiteurs par an ...

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La création du couvent des Jacobins (dits aussi Dominicains) fut autorisé par l’évêque de Tréguier en 1237, mais les premiers moines s'étaient installés à Morlaix en 1235^{[réf. nécessaire]}.

Le musée est ouvert en 1887 dans l'ancien couvent des Jacobins (datant du XIII^e siècle) confisqué à la Révolution française. Edmond-Gabriel Puyo (1828-1916), ancien maire de Morlaix, en devient le premier conservateur.

Le musée ferme le 20 mai 2019 pour d'importants travaux devant s'étendre jusqu'en 2023^[1] afin de multiplier par trois la surface d'exposition^[2].

Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

Parmi les pièces majeures des collections se trouvent, en peinture ancienne, la Vénus et Adonis de Giovanni Francesco Romanelli, Le Martyre de saint Barthélémy de Sébastien Bourdon, La Mort d'Hector de Joseph-Marie Vien. Pour le XIX^e siècle, se remarque le Portrait de madame Andler de Gustave Courbet, le Pardon de Méros de Théophile Deyrolle, le Chemin de Bas-fort-Blanc d'Élodie La Villette, Un grain d'Eugène Boudin et Pluie à Belle-île de Claude Monet^[3].

À sa mort en 1920, le peintre Louis-Marie Baader lègue plus de soixante-dix de ses œuvres au musée. L'établissement fait par ailleurs l'acquisition en 1927 d'un ensemble de dix-neuf toiles et quatre dessins du peintre australien John Peter Russell ayant vécu à Belle-Île-en-Mer. Depuis 1999, il possède en dépôt les décors de Maurice Denis pour sa maison de Perros-Guirec et une huile sur toile de 1906, du peintre Armand Berton, Toilette après le bain.

Outre les peintures, le musée conserve également des pièces d'orfèvrerie, dont un calice du XVI^e siècle de Guillaume Floch, orfèvre de la jurande d'orfèvres de Morlaix. L'acquisition de ce calice (ainsi que sa patène et de l'étui en cuir, prix de la vente 25 000 €) a été faite par le biais de subventions et par la première souscription publique mise en place par le musée pour un montant de 2 500 €, en février 2011^[4]^,^[5].

Le musée gère également la maison à Pondalez, classée aux Monuments historiques, dans la Grande Rue de Morlaix.

Alexis Douillard : Portrait d'Edmond-Gabriel Puyo
Paul Fortin : Portrait de Cornic
Jean-Hilaire Belloc : Émile Souvestre (1838)
Pierre-Émile Barthélémy : Naufrage sur la côte bretonne (1851).
Jules Noël : Le Rémouleur à Morlaix (vers 1869).
Yan' Dargent : Portrait de Luzel
Gustave Courbet : Portrait de Madame Andler ou Portrait de la mère Grégoire 1867^{[réf. souhaitée]})
Thomas Couture : Portrait de Michel Bouquet (1879)
Clémence Roth : Petite Fille tenant une orange (1889)
Calice et patène de Guillaume Floch.

Des tableaux de Louis Le Gros (1916-1994), peintre morlaisien pris en otage avec soixante autres personnes en décembre 1943 puis déporté, ont été déposés par son fils au musée^[6].

Davantage d’informations Année, Entrées gratuites ...

Chiffres de fréquentation 2001-2017^[7]
Année	Entrées gratuites	Entrées payantes	Total
2001	13 556	10 810	24 366
2002	13 556	10 810	24 366
2003	15 157	9 928	25 085
2004	15 092	7 184	22 276
2005	14 235	8 068	22 303
2006	10 426	7 410	17 836
2007	9 605	9 598	19 203
2008	17 374	17 036	34 410
2009	8 819	10 038	18 857
2010	11 701	8 091	19 792
2011	9 271	9 470	18 741
2012	8 832	11 537	20 369
2013	12 266	8 789	21 055
2014	8 351	17 784	26 135
2015	12 912	12 104	25 016
2016	12 132	14 283	26 415
2017	4 588	13 461	18 049

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[1]
Chloé Subra, « Sophie Weygand nommée directrice du musée des Beaux-Arts de Morlaix », Connaissance des arts,‎ 20 mars 2019 (lire en ligne)
[2]
« Musée des Jacobins. Objectif 2020 », Le Télégramme,‎ 13 février 2018 (lire en ligne)
[3]
Les collections sur le site officiel du musée.
[4]
« Une souscription pour un calice du XVI^e siècle. », Ouest-France,‎ 5-6 février 2011, Morlaix
[5]
« Le conseil en bref », Le Telegramme,‎ 17 décembre 2010 (lire en ligne, consulté le 29 août 2017)
[6]
Maiwen Raynaudon-Kerzerho et Didier Le Corre, La Bretagne sous l'Occupation, éditions Blanc et Noir, 2015, (ISBN 979-10-93733-02-9) et « Musée de Morlaix. Une exposition consacrée à Louis Le Gros, otage morlaisien de la Seconde guerre mondiale », www.paperblog.fr, 1^er octobre 2013.
[7]
« Fréquentation des Musées de France », sur data.culture.gouv.fr (consulté le 14 mai 2020)

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Site officiel du musée.

[1] [1]
Chloé Subra, « Sophie Weygand nommée directrice du musée des Beaux-Arts de Morlaix », Connaissance des arts,‎ 20 mars 2019 (lire en ligne)

[2] [2]
« Musée des Jacobins. Objectif 2020 », Le Télégramme,‎ 13 février 2018 (lire en ligne)

[3] [3]
Les collections sur le site officiel du musée.

[:6-4] [4]
« Une souscription pour un calice du XVI^e siècle. », Ouest-France,‎ 5-6 février 2011, Morlaix

[5] [5]
« Le conseil en bref », Le Telegramme,‎ 17 décembre 2010 (lire en ligne, consulté le 29 août 2017)

[6] [6]
Maiwen Raynaudon-Kerzerho et Didier Le Corre, La Bretagne sous l'Occupation, éditions Blanc et Noir, 2015, (ISBN 979-10-93733-02-9) et « Musée de Morlaix. Une exposition consacrée à Louis Le Gros, otage morlaisien de la Seconde guerre mondiale », www.paperblog.fr, 1^er octobre 2013.

[7] [7]
« Fréquentation des Musées de France », sur data.culture.gouv.fr (consulté le 14 mai 2020)

[1]

[2]

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[4]

[5]

[6]

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Musée des Beaux-Arts de Morlaix

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