Locomotives Nez cassés
série de locomotive électrique des chemins de fer français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les locomotives Nez cassés forment une famille de locomotives électriques et diesel-électriques françaises construites par Alsthom du milieu des années 1960 jusqu'aux années 1980.
Leur silhouette dessinée par le designer Paul Arzens était — de ses propres dires — inspirée de la position du « sprinter dans son starting block » et devait évoquer la vitesse. Cette disposition inédite des vitres frontales inclinées vers l'intérieur, avait pour objectif d'éviter les reflets et donc d'assurer ainsi un meilleur confort de conduite[1]. Le capot avant de ces machines, en polyester, dissimulait un bouclier conçu pour protéger la cellule de la cabine.
Le surnom Nez cassés est intervenu sur le tard, au plus tôt dans les années 2000, et s'est diffusé par Internet et les réseaux sociaux. Il provient de l'analogie évidente qu'inspire la forme singulière de l'avant de ces machines.
Les livrées SNCF d'origine de ces locomotives sont également l’œuvre de Paul Arzens.
Les premières machines de la famille étaient les CC 40100 en 1964.
Locomotives emblématiques de la SNCF en France, certaines séries ont également été exportées en Belgique, aux Pays-Bas, au Maroc, au Portugal, en Slovénie et en Corée du Sud.
Ces locomotives symbolisent le renouveau et le modernisme de la SNCF. Les premières séries, CC 40100, ont tracté les prestigieux Trans-Europ-Express composés de voitures TEE PBA. Les séries suivantes se sont rapidement retrouvées en tête de rames Corail, autre matériel caractéristique de la SNCF.
Alsthom a abandonné ce profil distinctif avec l'apparition des BB 26000 en 1988.
Les CC ayant toutes été progressivement retirées du service depuis les années 90[2], au milieu des années 2010, les Nez cassés se font un peu plus discrètes dans le paysage ferroviaire français, également en raison de la disparition progressive des voitures Corail au profit des Régiolis mais également à la suite de l'apparition des BB 26000 et BB 36000 et surtout de la famille des Prima. En 2023 néanmoins, de nombreux exemplaires des trois séries de machines de configuration BB les plus récentes, dites “4400 kw”[3], sont toujours en service dans la quasi-totalité des activités de la SNCF : Intercités, TER, Fret et Infrastructure.