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sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Nissim Merkado est un sculpteur français né le à Sofia (Bulgarie).
Nissim Merkado est né le à Sofia, en Bulgarie. Il émigre en Israël en 1948 pour s'installer à Tel-Aviv[1].
En 1953, Nissim Merkado obtient le diplôme de l'école technique mécanique de construction[2]. De 1954 à 1956, il mène des activités littéraires (écriture de poèmes)[2] et suit des cours d'économie politique[3] puis, de 1957 à 1959, les cours de l'École des beaux arts de Tel-Aviv[1] et travaille dans son atelier de Tel-Aviv[2].
En 1962, il arrive à Paris et entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts dans l'atelier Collamarini. Il s'installe et travaille à Paris[1].
En 1963, il présente deux œuvres au 74e Salon des indépendants : Un oiseau avec socle adapté (bois) et Torse (marbre noir belge).
En 1964, il présente une grande sculpture en bois au Salon de la Jeune Sculpture : Disharmonie. Il effectue sa première exposition personnelle en 1967 à la galerie Zunini : il y présente 21 œuvres (19 en bois, 2 en pierre)[4],[N 1].
Entre 1968 et 1971, il enseigne les arts plastiques[5] à Sèvres[6]. En 1969, il obtient la nationalité française et reçoit un prix du Salon de la Jeune Sculpture pour la sculpture Tentative d'échappement.
En 1970, Merkado crée le groupe Action-Analyse-Art (abrégé en : ANAL) constitué de toutes les disciplines artistiques et scientifiques. Ce groupe comporte deux sections[7] :
En 1972, il devient membre du comité d'organisation du Salon de la jeune sculpture[2].
En 1973, il reçoit le prix Bourdelle. Cette année-là, le jury est composé d'Emmanuel Auricoste, Robert Couturier, Émile Gilioli, Étienne Hajdu, Étienne-Martin, Alicia Penalba et Antoine Poncet. Ce prix est doté d'une somme de 2 000 francs et donne droit à une exposition personnelle au musée Bourdelle[N 2]. Cette exposition a lieu du au ; Merkado y présente 30 œuvres[N 3]. Michel Dufet écrit la préface du catalogue de cette exposition dans laquelle il estime que Merkado « étonne ses contemporains par la nouveauté, la puissance et la qualité de son invention » et qu'il propose « tout un univers nouveau » à notre jugement[8],[N 4].
En 1973, il participe au concours pour le monument du camp de Drancy, remporté par Shelomo Selinger, et participe au concours pour l'hôtel de ville de Bobigny[10] que Victor Roman remporte avec L'Aigle.
En 1974, il élabore un projet pour une rencontre cosmique au sommet du mont Lycabette : il s'agit de couper le sommet d'une montagne et de le remplacer par un sommet-cône. Il réalise plusieurs dessins et photographies à ce sujet, comme par exemple le dessin no 7 de 1974[N 5],[7],[11] ou encore un report photographique de la maquette du projet[N 6],[7],[11].
En 1978, Merkado expose plusieurs œuvres à la galerie Roger d'Amécourt. Philippe Fresco réalisera quatorze photographies différentes de cette exposition.
En 1981, il remporte l'appel à projet parmi 11 projets d'environnement autoroutier pour le viaduc des Égratz (Haute-Savoie)[12], son projet se nommait Point final mais il ne sera finalement pas réalisé : la sculpture devait mesurer 42 mètres de hauteur et 70 mètres de longueur. Cette même année, l'Union des peintres Bulgares accueille un important ensemble d'œuvres de Merkado à la galerie Chipka de Sofia. Il participe également à l'exposition 20 ans de prix Bourdelle au cours de laquelle il expose quatre œuvres (œuvres 37 à 40).
En 1984, il devient professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts[13].
En 1987, il présente l'œuvre Centre Bi-Centre au musée Rodin.
En 1988, il réalise une étude pour la Ville d'Amiens concernant une sculpture en verre, mais celle-ci ne sera pas réalisée[14].
En 1989, il présente un projet pour le quartier 5 de Cergy-Pontoise[15]. Il présente son jardin bio-acoustique la même année[N 7].
Entre 1996 et 1998, il réalise plusieurs œuvres en lien avec le journal Libération : Un an de Libération (1996), Trois ans de Libération (1997) et Journaux Libération (journaux enroulés autour d'un bâton de bois, vers 1997-1998)[16].
En 1997, l'UNESCO, dans le cadre de son projet d'un tribunal de l'eau, demande à sept sculpteurs, dont Merkado, d'imaginer une sculpture-fontaine fonctionnant en circuit fermé pour symboliser la nécessité d'économiser l'eau[17].
En 1998, il rend hommage à Monique Faux dans un livre collectif.
En 2000, il participe aux jardins vivants du musée promenade de Marly-le-Roi : il présente une installation jouant avec les reflets d'un grand miroir et ses abords[18],[19],[N 8].
En 2005, Merkado et Cavalier forment une des huit équipes participant au concours du parc d'Éole. Ils proposaient de condenser l'image et le son dans leur projet. Chaque équipe dans ce concours devait être composées d'au moins un sculpteur et un paysagiste[20].
En , son œuvre Meta, avec d'autres œuvres de Montigny-le-Bretonneux, est labellisée Patrimoine d'intérêt régional[21].
La vente de son atelier sur autorité de justice a lieu le à l'hôtel Drouot à Paris par l'étude Vermot et associés[22].
Au moins 20 œuvres de Nissim Merkado sont répertoriées dans l'espace public :
Abréviations : R pour : "œuvre reproduite au catalogue" ; NR pour "œuvre non-reproduite au catalogue"
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