agence spécialisée des Nations unies pour l'éducation, les sciences et la culture De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (en anglais : United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization ; dont l'acronyme courant, UNESCO, se prononce [y.nɛs.ko] Écouter [note 1]) est une institution spécialisée internationale de l'Organisation des Nations unies (ONU), crée le à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale.
Unesco
Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture | |
![]() Logo de l'UNESCO. | |
Organe de l'ONU | |
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Type d'organisation | Agence spécialisée de l'ONU |
Acronymes | (en) UNESCO (fr) ONUESC (rare) |
Directrice générale | Audrey Azoulay |
sous-Chef | Xing Qu |
Statut | Active |
Membres | 194 États |
Siège | Paris (7 place de Fontenoy, 75007, France) |
Budget | 1,8 milliard de dollars (2023-2024[1]) |
Création | |
Site web | unesco.org |
Organisation parente | Organisation des Nations unies |
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Selon son acte constitutif, l'UNESCO a pour objectif de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l'éducation, la science, et la culture, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'Homme, et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples »[2].
Le siège de l'UNESCO est situé à Paris (France), au 7 place de Fontenoy, dans le quartier de l'École-Militaire du 7e arrondissement. Sont rattachés au siège 53 bureaux, plusieurs instituts et centres dans le monde entier, comme l'Institut de statistique à Montréal ou le Bureau international d'éducation à Genève.
L'UNESCO et son mandat pour la coopération intellectuelle sur le plan international trouvent leurs racines dans la décision de la Société des Nations du d'élire une commission chargée d'étudier la question[3]. Cette Commission internationale de coopération intellectuelle (CICI), siégeant à Genève, est créée le comme un organe consultatif composé de personnalités élues pour leurs compétences personnelles. L'Institut international de coopération intellectuelle (IICI) est quant à lui établi à Paris le comme l'agence exécutive de la CICI[4]. Le 18 décembre 1925, le Bureau international d'éducation (BIE) commence son action comme organisation non gouvernementale au service du développement international dans le domaine éducatif[5]. Néanmoins, le travail de ces prédécesseurs de l'UNESCO est interrompu par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale[6].
À la suite des signatures de la Charte de l'Atlantique et de la Déclaration des Nations unies, la Conférence des ministres alliés de l'éducation (CAME) se réunit à Londres, entre le 16 novembre 1942 et le 5 décembre 1945. Le 30 octobre 1943, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’URSS expriment la nécessité d'une organisation internationale dans la déclaration de Moscou. Elle est suivie par les propositions du 9 octobre 1944 lors de la Conférence de Dumbarton Oaks. À partir de la proposition de la CAME et conformément aux recommandations de la Conférence de San Francisco qui se tient entre avril et juin 1945, la Conférence des Nations unies pour l'établissement d'une organisation éducative et culturelle (ECO/CONF) est convoquée à Londres du 1er au 16 novembre 1945. Elle rassemble les représentants de 44 États. Pendant l'ECO/CONF, l'Acte constitutif de l'UNESCO est introduit et signé par 37 États, cependant qu'une commission préparatoire est également établie[7]. Celle-ci poursuit ses travaux du 16 novembre 1945 au 4 novembre 1946, jour où l'Acte constitutif entre en vigueur avec le dépôt de la vingtième ratification d'un État membre[8].
Dans son préambule, resté célèbre, la charte constitutive de l'UNESCO énonce que « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix »[9].
Par la suite, le congrès de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire, qui s'est tenu en 1989, a permis à l'UNESCO de s'accorder sur un principe essentiel : « la paix représente bien plus que la fin des conflits armés »[9].
L'UNESCO a été fondée par vingt États, signataires de l'Acte constitutif en 1946[10] :
Tenue entre le 19 novembre et le 10 décembre 1946, la première Conférence générale élit le docteur Julian Huxley au poste de directeur général de l'Organisation[11].
Le projet sur l'éducation de base dans la vallée de Marbial en Haïti qui débute en 1947 est un exemple du travail que l'UNESCO mène à ses débuts dans le secteur de l'éducation[12]. Ce projet a été suivi par les missions d'experts dans d'autres pays, comme l'Afghanistan en 1949[13]. En 1948, l'UNESCO a proposé aux États membres d'instituer un enseignement primaire obligatoire, gratuit et universel[14].
Parmi les autres réalisations notables de la jeune organisation, on peut citer son travail de lutte contre le racisme. Ainsi, les déclarations autour de la question raciale, notamment celle des anthropologues datant de 1950[15] (parmi lesquels figure Claude Lévi-Strauss) et la Déclaration sur la race et les préjugés raciaux de 1978[16]. Estimant quelques publications de l'UNESCO comme une ingérence dans les problèmes raciaux du pays, la république d'Afrique du Sud a quitté l'Organisation en 1956[17], avant de revenir, sous la direction de Nelson Mandela.
En décembre 1951, une réunion intergouvernementale qui s'est tenue à l'Unesco a mené à la création du Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN)[18].
La convention universelle sur le droit d'auteur est adoptée le 6 septembre 1952, sous l'égide de l'UNESCO.
En novembre 1954, la Conférence générale révise l'Acte constitutif en décidant que les membres du Conseil devront désormais représenter les gouvernements de leurs États respectifs[19]. Ce changement de gouvernance distingue l'UNESCO de son précurseur, la CICI, compte tenu de la collaboration des États dans les domaines de compétence de l’UNESCO. À mesure que les États membres coopèrent pour réaliser les objectifs de l'UNESCO, des événements historiques et politiques influencent les activités de l'Organisation, notamment lors des périodes de la guerre froide, de la décolonisation et de la dissolution de l’URSS.
À partir de 1960, le contexte géopolitique change : avec les indépendances, les États en voie de développement deviennent majoritaires tandis que l'antagonisme Est-Ouest s'atténue.
Dans le domaine de la culture, l'UNESCO a lancé la campagne de Nubie, à ses débuts, en 1960[20]. Le but de cette Campagne était de déplacer le temple Abou Simbel pour le sauver des eaux montantes du Nil après la construction du barrage d'Assouan. Pendant cette campagne de 20 ans, 22 monuments et complexes architecturaux ont été déplacés. Elle était la première campagne, et la plus importante, d’une longue série, parmi lesquelles celles de Moenjodaro (Pakistan), Fès (Maroc), Katmandou (Népal), Borobudur (Indonésie) et l’Acropole d’Athènes (Grèce). Le travail de l'Unesco dans le domaine du patrimoine a abouti à l'adoption en 1972 de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel[21]. Le Comité du patrimoine mondial est créé en 1976 et les premiers sites sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 1978[22], année lors de laquelle est également promulguée la Charte internationale de l'éducation physique, de l'activité physique et du sport[23]. Depuis lors, quelques instruments juridiques internationaux ont été adoptés par les États membres de l'UNESCO en 2003 (Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel[24]) et en 2005 (Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles[25]).
Dans le domaine des sciences naturelles, l'UNESCO a initié très tôt un projet majeur concernant la zone aride[26]. En 1968, elle organise la première conférence intergouvernementale visant à la réconciliation de l'environnement et du développement, questions toujours d'actualité dans le domaine du développement durable. Le principal résultat de la conférence a été la création du Programme sur l'homme et la biosphère[27].
Dans le domaine de la communication, la libre circulation de l'information reste une priorité de l'UNESCO depuis ses débuts. Lors de l’immédiat après-guerre, ses activités ont été concentrées sur la reconstitution et les besoins des moyens de communication de masse partout dans le monde. L'UNESCO a commencé à organiser la formation et l'éducation pour les journalistes à partir des années 1950[28]. Afin de répondre aux exigences d'un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication à la fin des années 1970, et d’équilibrer les moyens de communication et d'information entre le Nord et le Sud, l'organisation a établi la Commission internationale d'étude des problèmes de la communication[29] qui a abouti au rapport « MacBride » (du nom du Président de la Commission et lauréat du prix Nobel de la paix Seán MacBride)[29]. Après ce rapport, l’UNESCO a introduit les programmes La société de l'information pour tous[30] et Vers les sociétés du savoir[31], en anticipant les questions des Sommets mondiaux sur la société de l'information (Genève, 2003 et Tunis, 2005).
L'intervention soviétique en Afghanistan met un terme à la Détente et affecte fortement l'UNESCO car les États-Unis n'admettent pas la collusion entre pays socialistes et du Tiers Monde.
En 1984, les États-Unis se retirent de l'UNESCO, qui s'est engagé dans une campagne pour un nouvel ordre mondial de l'information qu'ils considèrent comme attentatoire à la liberté de la presse[32].
En 1990, la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous, à Jomtien en Thaïlande, a lancé un mouvement global afin de fournir une éducation de base pour tous, enfants, jeunes et adultes[33]. Dix ans plus tard, lors du Forum mondial sur l'éducation à Dakar, les gouvernements se fixent jusqu'à 2015 pour s'engager à l'éducation de base pour tous[34].
Depuis l’élection de son nouveau directeur général, Kōichirō Matsuura, en 1999, et surtout depuis le retour des États-Unis au sein de l’organisation en 2003, l'UNESCO s’est engagée dans un plan sévère de réduction des dépenses[35], assorti d’une réforme de sa stratégie : furent ainsi décidés le non-renouvellement de nombreux postes subalternes, la suppression du magazine généraliste Le Courrier de l'UNESCO[36], l’abandon des activités en faveur des logiciels open source, la réduction nette du budget général au profit de programmes désormais financés, et donc aussi pilotés ou gérés, par des États membres ou des entreprises commerciales[37], dont Microsoft et L'Oréal. Le Courrier de l'UNESCO est à nouveau publié à partir de 2017, avec le soutien de la république populaire de Chine[38].
En 2011, la Palestine est devenue membre de l’UNESCO à l'issue d'un vote, avec 107 États membres pour et 14 contre[39],[40]. Des lois passées aux États-Unis en 1990 et 1994 disposent qu'ils ne peuvent contribuer financièrement à des organisations des Nations-Unies qui reconnaissent la Palestine comme État membre. En conséquence, ils retirent leur financement, qui représente environ 22 % du budget de l'UNESCO[41],[42]. En 2017, la dette cumulée des États-Unis dépassait les 500 millions de dollars[43]. Israël a également réagi à l'admission de la Palestine à l'UNESCO par le gel de ses paiements à l'organisation et en imposant des sanctions à l'Autorité palestinienne[44], affirmant que l'admission de la Palestine pourrait être préjudiciable « aux pourparlers potentiels de paix »[45]. Le budget est par conséquent passé de 653 à 507 millions de dollars américains.
Pour tenir un budget en baisse depuis l'arrêt de la contribution américaine en 2011, quelque 300 personnes risquaient de perdre leur emploi en 2013. En 2012, l'agence onusienne employait 1 200 personnes au siège installé à Paris et 900 à travers le monde[46].
À la suite du vote du qui fait de la vieille ville d'Hébron, se situant en Cisjordanie occupée et abritant le Tombeau des Patriarches, une « zone protégée », les États-Unis menacent de réévaluer leurs relations avec l'UNESCO. Israël parle « d'une autre décision délirante de l'UNESCO », vue comme une « souillure morale »[47] dans la mesure où les responsables israéliens estiment que la résolution de l’UNESCO sur Hébron, qualifiant cette ville « d’islamique », nie une présence juive de 4 000 ans[48].
Le , les États-Unis annoncent leur retrait de l'UNESCO, accusant l'organisation d'être « anti-israélienne ». Conformément aux statuts de l’organisation, cette mesure prend effet le . Néanmoins, ils sont toujours représentés au siège de l'organisation puisqu'ils conservent un statut d’observateur[49]. Quelques heures plus tard, Israël annonce à son tour son retrait de l'organisation[50].
L'UNESCO intervient également dans le monde entier par des expertises et des financements, comme en 2019 en Irak dans la ville de Mossoul. Elle propose son aide lors de catastrophes touchant des monuments emblématiques dans le monde comme après l'incendie le 15 avril 2019 de la cathédrale Notre-Dame de Paris[51] ou à la suite de conflits armés pour participer aux côtés de l'ALIPH à la réhabilitation des lieux anciens de l'Islam en Syrie et en Irak.
En juin 2023, les États-Unis annoncent vouloir réintégrer l'UNESCO et payer leurs arriérés de cotisations[52]. Cette réintégration est actée à la fin du même mois, après une délibération de l'assemblée générale à 132 pours, 15 abstentions et 10 contres (incluant l'Iran, la Syrie, la Chine, la Russie)[53].
L'Unesco poursuit son action à travers cinq grands programmes : l’éducation, les sciences exactes et naturelles, les sciences sociales et humaines, la culture, la communication et l’information.
Le Portail de la transparence de l'UNESCO[54] permet un accès public aux projets et activités de l'organisation, à son budget et à de nombreuses informations relatives aux programmes et aux finances. Ces informations sont publiées sur le registre IATI (en) en suivant les standards IATI.
Les missions de l'UNESCO pour l'éducation sont :
L'apprentissage promu par l'UNESCO est l'apprentissage tout au long de la vie, qu'il s'agisse de l'éducation à la petite enfance ou de l'éducation des adultes.
L’organisation vise à améliorer les systèmes éducatifs, en soutenant les politiques éducatives, l'investissement dans l'éducation et les enseignants. Les domaines de l'enseignement supérieur et de l'alphabétisation sont également mis à l'honneur. L'UNESCO est impliquée dans l'éducation au changement climatique, l'éducation à l’environnement et au développement durable - coordonnant l’action de la communauté internationale pour l’ODD 4. L'Unesco promeut un environnement d'apprentissage sûr à travers l'éducation au VIH, à la puberté et à la sexualité. L'organisation lutte également contre le harcèlement et la violence à l’école[56].
Les deux priorités du programme éducatif de l'Unesco sont :
L'UNESCO exerce son expertise dans le domaine des sciences exactes et naturelles en lançant des projets, des coopérations et des recherches relatives aux sciences fondamentales, à la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM), la réduction des risques de catastrophe, les sciences écologiques, la géoscience et les sciences de l'eau[61].
L'UNESCO abrite également la Commission océanographique intergouvernementale, organe de coordination scientifique.
L'UNESCO consacre une partie de son travail aux sciences sociales et humaines. Cela implique l'étude de questions liées à l'éthique (relative à la bioéthique ou l'éthique de l'intelligence artificielle)[67] les politiques sociales[68], la santé et la dignité humaine[69] ainsi que le sport et la lutte contre le dopage[70]. L'UNESCO prend des mesures pour défendre les droits de l'homme, y compris les droits économiques, sociaux et culturels[71]. L'organisation aborde les questions liées à l'esclavage[72], au racisme, à la discrimination et aux inégalités[73]. L'UNESCO s'intéresse également à la jeunesse[74], au dialogue interculturel[75] et à la philosophie[76].
La collection UNESCO d'œuvres représentatives est un projet de traduction de l'Unesco qui a été actif de 1948 à 2005.
L'UNESCO est connue depuis 1972 pour sa liste du patrimoine mondial pour le patrimoine matériel, culturel et naturel. Une liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a existé de 2001 à 2006. Elle ajoute d'ailleurs la calligraphie arabe à son patrimoine immatériel, qui permet de préserver cette ancienne pratique artistique très répandue dans le monde arabo-musulman, le 15 décembre 2021[83]. Avec l’entrée en vigueur de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le programme de la proclamation a pris fin. À l’image du patrimoine mondial, ont été créées des listes : une liste représentative et une liste de sauvegarde urgente, où ont été inscrits les chefs-d’œuvre précédemment proclamés, et où de nouveaux éléments sont inscrits annuellement depuis 2006.
L'UNESCO a aussi adopté la Déclaration universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle en 2001 pour promouvoir la diversité culturelle.
La Bibliothèque numérique mondiale est une bibliothèque numérique lancée par l'UNESCO et la Bibliothèque du Congrès des États-Unis opérationnelle depuis le 21 avril 2009.
L'UNESCO constitue également depuis 2004 un Réseau des villes créatives, qui en 2017 rassemble 180 villes qui entendent « promouvoir les industries créatives, renforcer la participation à la vie culturelle et intégrer la culture dans les politiques de développement urbain durable », et s'engagent à échanger des bonnes pratiques pour ce faire[84].
L'UNESCO met en œuvre des actions dans les domaines de la communication et de l'information, encourageant la "libre circulation des idées par le mot et par l'image"[85]. L'organisation défend la liberté d'expression[86], tout en luttant contre les discours de haine[87]. L'UNESCO promeut l'égalité des genres[88] et la diversité culturelle dans les médias[89], la liberté[90], l’indépendance et la pluralité de la presse[91] ainsi que la sécurité des journalistes[92]. L'agence des Nations unies agit en faveur de l’accès à l'information et combat la mésinformation et la désinformation[93]. L'organisation fait également face aux défis contemporains en matière d'information, notamment liés à la digitalisation[94].
L'UNESCO vise à protéger les océans et la biodiversité marine par le biais de la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO (COI). L'Organisation dirige également la mise en œuvre de la Décennie des Nations unies pour l'océanologie au service du développement durable (2021-2030)[97].
Le Courrier de l'UNESCO est une publication trimestrielle de l'Organisation des Nations unies, dont les buts sont de promouvoir les idéaux de l'UNESCO, servir de plate-forme au dialogue entre les cultures et constituer une tribune de débats internationaux. Publiée depuis 1948, la revue a connu une interruption en 2012 en raison des difficultés financières de l'UNESCO.
Le Courrier de l'UNESCO est à nouveau publié à partir de 2017, avec le soutien de la république populaire de Chine[38], en format papier et en format électronique, dans les six langues officielles de l’Organisation (anglais, français, espagnol, arabe, russe et chinois) ainsi qu'en portugais et en espéranto.
Des périodiques spécialisés[101] sont publiés comme le Bulletin du droit d’auteur, Perspectives (pédagogie), la Revue internationale des sciences sociales, Museum (muséographie).
Au , l’UNESCO compte 194 États membres, ainsi que 11 membres associés[102],[103] et 2 États observateurs :
Membres :