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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Léon Aclocque, né le à Montdidier (Somme) et mort le à Paris 16e arrondissement, est un militaire, homme politique, industriel et peintre français[1].
Paul Léon Aclocque | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (6 ans, 4 mois et 17 jours) |
|
Élection | 8 février 1871 |
Réélection | 20 août 1876 |
Circonscription | Ariège |
Législature | Ire (Troisième République) |
Groupe politique | Centre droit |
Biographie | |
Nom de naissance | Paul Léon Aclocque |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montdidier (Somme) |
Date de décès | (à 59 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
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La carrière de Paul Léon Aclocque est complexe : militaire, industriel et homme politique, il mène en parallèle une carrière de peintre et effectue des recherches géologiques[2].
Fils de Jacques Aclocque, 51 ans, directeur des contributions indirectes, et de Cécile Sophie Durand d'Arsonval, 35 ans, il fait ses études secondaires à l'institution Saint-Joseph du Grand-Montrouge[3] et entre en 1854 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr puis à l'école d'application d'état-major, il est officier d'état-major jusqu'en 1857[4], année de sa démission.
En 1865, il épouse Marguerite Tessier (qui se remariera au général Marius Moutz, inspecteur général de la télégraphie militaire). En 1870, il est Lieutenant-colonel de la Garde nationale de la Seine, colonel du 69e régiment de mobiles, il met en place la Garde nationale mobile de l'Ariège comme chef de bataillon commandant[5], campagnes de la Loire et des Vosges[4].
Chevalier de la Légion d'honneur en 1870, il est promu Officier en 1878[6].
Il se lance dans la peinture. Il est l'élève de François Édouard Picot[7],[8].
Médaille de bronze en portrait à l'exposition de Rouen de 1860[9].
Il contribue à la fondation des établissements métallurgiques de l'Ariège[4]. Il est successivement administrateur-délégué de la Société métallurgique de l'Ariège constituée en 1867[10] à Pamiers puis président du conseil d'administration de cette firme métallurgique. Il est aussi administrateur en 1883 puis vice-président de la Compagnie française des mines du Laurion[11]. Il est trésorier du comité des forges[12]. Partisan du protectionnisme, il est l'un des fondateurs[13] de l'Association de l'industrie et de l'agriculture françaises, qu'il préside de 1888 à son décès.
Après la guerre franco-allemande de 1870, il commence une carrière politique, tout en continuant ses autres activités. Député de l'Ariège en 1871, il siège au centre gauche, puis à partir du au centre-droit. Il vote comme les conservateurs orléanistes de l'Assemblée, sauf, pourtant, le , lorsqu'il vote la Constitution, de concert avec d'autres membres dissidents du Centre droit. Il échoue aux élections sénatoriales de février 1876 dans l'Ardèche. Le même mois, il est élu député dans l'arrondissement de Foix, comme candidat « constitutionnel », contre un candidat républicain. Il siège de nouveau dans le groupe dit « constitutionnel », et est candidat officiel du maréchal Patrice de Mac Mahon après la crise du 16 mai 1877 mais il est battu par le candidat républicain Hippolyte Anglade. Il échoue à nouveau à se faire réélire en 1885.
Il est élu :
Son frère, Charles-Paul-Jacques Aclocque, est écrivain et littérateur, il utilise différents pseudonymes dont celui de « Charles d'Amézeuil » (Miss Putiphar, Les Chasseurs excentriques, souvenirs de chasse, Les Parias de l'amour, L'Amour en partie double, Récits bretons, Légendes bretonnes: souvenirs du Morbihan La Braconnière, souvenirs de chasses, Les Amours de contrebande: scènes de la vie réelle, Comment l'esprit vient aux bêtes. Ce que l'on voit en chassant...)[14],[2].
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