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officier de Marine français de la Seconde Guerre mondiale, résistant et Compagnon de la Libération De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Laurent Vibert, né le à Brest[1] et mort le à Hœnheim[2], est un officier de Marine français s'étant illustré pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Forces navales françaises libres. Il est Compagnon de la Libération[3],[4].
Paul Vibert | ||
Paul Vibert en 1941. | ||
Nom de naissance | Paul Laurent Vibert | |
---|---|---|
Naissance | Brest (Finistère) |
|
Décès | (à 57 ans) Hœnheim (Bas-Rhin) |
|
Origine | Française | |
Allégeance | France libre | |
Arme | Marine nationale | |
Grade | Officier en chef des équipages (capitaine de frégate) | |
Années de service | 1928 – 1963 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945 | |
Hommages | Une rue à son nom, à Brest | |
Liste des Compagnons de la Libération | ||
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Paul Vibert est né en 1912 à Brest[1]. En 1928, il entre à l'école de maistrance de la flotte à Brest[3].
En 1939, il est affecté, avec le grade de premier maître, sur le sous-marin Junon[5].
À la fin du mois de , Paul Vibert prend le commandement du chasseur de sous-marins no 8 Rennes. Il quitte Lorient le sur ce navire, afin de rallier la France libre en Angleterre[2].
Il est ensuite désigné comme troisième officier sur le sous-marin Minerve, mais début , il se porte volontaire pour le commandement du patrouilleur Poulmic[6]. Il est grièvement blessé quand celui-ci saute sur une mine le , au large de Plymouth[7].
Vibert retrouve alors, après sa sortie d'hôpital en , le bord du Minerve, avec le grade d'officier des équipages de seconde classe. En mai, il est officier en second du sous-marin, et est promu en juillet officier des équipages de première classe[3].
Après une forte maladie qui l'éloigne du bord, il prend le le commandement du chasseur de sous-marins no 15 Paimpol[3]. Ses missions sont d'escorter les convois et de patrouiller dans la Manche.
En , pour raisons de santé, Paul Vibert prend le commandement de la caserne Surcouf à Londres, un des premiers points de chute des candidats Français libres[8]. Puis il est affecté à la base de chasseurs à Cowes, en tant que commandant en second, de mars à . Il est ensuite affecté à la caserne Bir-Hakeim[3] près de Portsmouth.
Après la guerre, il est au service de l'état-major de la 2e région maritime, puis au Secrétariat général de la marine marchande. Officier principal des équipages, il est nommé au commandement de la Marine à Paris, où il exerce la fonction d'officier des sports de la région parisienne. Il est fait officier en chef des équipages en .
Il quitte la Marine en 1963, et se retire au Grau-d'Agde. Paul Vibert décède le à Hœnheim, et est ensuite inhumé au cimetière d'Agde.
Une rue porte son nom à Brest.
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