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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Marion, né le à Asnières et mort le à Paris, est un journaliste français, militant communiste jusqu'en 1929 puis socialiste, devenu l'un des fondateurs du Parti populaire français (PPF), d'inspiration fasciste, et membre du gouvernement de Vichy.
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Membre du Parti communiste français en 1922, il fait partie du comité central du PCF en 1926 et devient secrétaire de la section Agit-prop. De 1927 à 1929, il appartient au bureau de propagande du Komintern à Moscou. En 1929, il rompt avec le PC, exprimant ses critiques envers les orientations du parti à la suite de son VIe congrès et surtout sa désillusion sur le régime stalinien[1]. Il réaffirme néanmoins, dans sa lettre adressée à l'Humanité, son attachement à l’idée de lutte pour l’émancipation des travailleurs et appelle à s'inspirer du Parti travailliste britannique[1]. Il rejoint la SFIO, puis l’Union socialiste républicaine (USR) ; il compte alors parmi les pacifistes de la gauche néo-socialiste (Notre Temps).
En 1936, il rejoint les rangs du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, où il est rédacteur en chef de L’Émancipation nationale, puis de La Liberté[Laquelle ?]. Il quitte le PPF en 1939 après avoir été mobilisé, mais il est de retour en janvier 1941 à la suite d'une intervention d'Otto Abetz, l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, en sa faveur. Le 11 août 1941, il est nommé secrétaire général à l’Information et à la Propagande sous le régime de Vichy. À ce titre, il ambitionne de « former un Français d'un type nouveau, comme un sculpteur devant la glaise, comme un créateur[2] ». En 1944, il devient secrétaire d’État auprès du maréchal Pétain, qu'il suit à Sigmaringen.
Arrêté en Autriche en juillet 1945[3], ramené en France, il est condamné à dix ans de prison le . En dépit de son engagement total dans la collaboration, le tribunal lui reconnait des circonstances atténuantes ; il ne semble pas s’être livré à des dénonciations et serait intervenu pour tenter de sauver de l'exécution ou de la déportation des détenus gaullistes, communistes ou juifs[1].
Gracié en 1953 pour des raisons médicales, il meurt de maladie en 1954.
Il repose au cimetière de Charonne.
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