Plan-de-Baix
commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Plan-de-Baix est une commune française du département de la Drôme.
Plan-de-Baix | |||||
Vue du village depuis le rocher du Vellan. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Daniel Cotton 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26240 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Planarudolphiens[1],[2] | ||||
Population municipale |
159 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 8,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 48″ nord, 5° 09′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 349 m Max. 1 093 m |
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Superficie | 19,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Crest | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La commune de Plan-de-Baix est à 20 km au nord-est de Crest et à 40 km de Valence.
Gigors-et-Lozeron | Le Chaffal | Omblèze | ||
Gigors-et-Lozeron | N | Omblèze | ||
O Plan-de-Baix E | ||||
S | ||||
Gigors-et-Lozeron | Beaufort-sur-Gervanne | Eygluy-Escoulin |
Sites particuliers[3] :
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[3] :
La chute de la Druise[3] est une cascade de la Gervanne à la sortie des gorges d'Omblèze, haute de 72 mètres.
La limite Est de la commune est marquée par le ruisseau de Corbières, sous les ravines du Vellan, qui se déverse dans la Gervanne par la cascade de la Pissoire. Elle passe ensuite par la haute chute de la Druise pour finir en aval sous les ravines des Versannes peu après le château de Guigues de Baix dit de Montrond.
La limite Ouest suit le ruisseau des Combes le long du plateau, du col de Bacchus jusqu'à Brudoux, puis le Rieussec jusqu'à Beaufort-sur-Gervanne[réf. nécessaire].
La cascade de la Pissoire, haute de 23 mètres, déverse les eaux du ruisseau de Corbières dans celle de la rivière de la Gervanne. Pissoire vient du mot Pis : haute cascade tombant en pluie fine, en queue de comète[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 997 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
La commune est traversée par la route départementale 70 qui conduit à l'abbaye de Léoncel jusqu'à Saint-Jean-en-Royans.
Au , Plan-de-Baix est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,5 %), prairies (21,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[3] :
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
Le Vercors était le domaine des Celtes de la tribu gauloise des Vertamocores.
Vestiges d'un oppidum gaulois sur le plateau du Vellan[19].
Au Moyen Âge, un château-fort et un prieuré s'installent sur le Vellan. Les vestiges du château, de ses remparts et du fossé sont encore apparents[réf. nécessaire].
La seigneurie : au point de vue féodal, le Plan-de-Baix était composé de deux terres ou seigneuries, Baix et la Bâtie-de-Baix[18] (ou la Bâtie-de-Poncet[19]) :
Les deux fiefs vont coexister :
XIIe siècle : lors de la fondation de l'abbaye de Léoncel en 1137, des changements s'opèrent : le château du Vellan est vieillissant ; les terres hautes (du Chaffal jusqu'au col de Tourniol) sont cédées à l'abbaye. Sous l'autorité de Guigues de Baix, la seigneurie va se développer sur le plateau[20].
XIIIe siècle : le château de Baix, tombé en déshérence, est déclaré ruiné. La chapelle Sainte-Agathe est délaissée. Les terres du Vellan sont mises en garenne. Une nouvelle fortification, La Bâtie (le château actuel) et une église romane, Notre-Dame de Baix, sont édifiées sur le plateau. Le village s'établit au pied du Vellan et prend le nom de Baix-aux-Montagnes[20].
1446 : la seigneurie de Baix change de nom pour celui de Plan de Baix (Plateau des Sources). Ce nom apparait pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Léoncel[20]
XVIe siècle : Plan de Baix et la Bâtie adoptent la réforme protestante sous l'égide de Catherine de Cornillan et de ses descendants. La cohabitation avec les catholiques est pacifique[réf. nécessaire].
1649 : Charles d'Arbalestier (seigneur de Beaufort, Plan de Baix, La Bâtie, Gigors, Montclar, Mirabel, et aussi colonel et commissaire pour l'application de l'édit de Nantes) intègre la seigneurie de La Bâtie dans celle de Plan de Baix. L'année suivante, il offre ce nouveau fief en dote à sa fille Esther à l'occasion de son mariage avec Denis de Montrond[réf. nécessaire].
1745 : la famille de Montrond subit des persécutions au motif que Paul Alexandre de Montrond, seigneur de Plan-de-Baix, avait laissé se tenir un culte de l'église réformée au lieu-dit la grotte des protestants. La famille est condamnée et emprisonnée. Pendant leur incarcération la Bâtie est saccagée par les soldats de Louis XV[réf. nécessaire].
Avant 1790, le Plan-de-Baix était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) dépendant de celui de Saint-Marcel-de-Sauzet, et dont les dîmes appartenaient au prieur qui présentait à la cure[18].
En 1790, le Plan-de-Baix devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités le Cheylard, Eygluy, Gigors, Omblèze et le Plan-de-Baix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Crest-Nord[18].
Pendant la période de la Terreur, l'ancien seigneur Paul Alexandre de Montrond est à nouveau arrêté, puis élargi après la chute de Robespierre[réf. nécessaire].
XIXe siècle : l'appellation du village, Baix-aux-Montagnes est remplacée par le nom de l'ancienne seigneurie, Plan-de-Baix.
La Bâtie prend l'appellation de Château de Montrond en mémoire du nom des derniers seigneurs du village après que ceux-ci l'aient cédé à Louis Bouttard en 1872[réf. nécessaire].
1939-1945 : pendant la Seconde Guerre mondiale, la compagnie Morin a structuré puis fédéré le mouvement de résistance des gens du pays. Plan-de-Baix sera bombardée par l'aviation nazie en [réf. nécessaire].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1792 | Jean Lantheaume | Agent municipal | |
1792 | 1797 | Jean-Mathieu Drogue | Agent municipal | |
1797 | 1800 | Jean-Joseph Lombard | Agent municipal | |
1800 | 1803 | Jean-Louis Lantheaume | Maire | |
1803 | 1816 | Paul Daniel Alexandre de Montrond | Maire | |
1816 | 1820 | Jean-Pierre Mathieu | Maire | |
1820 | 1831 | Claude Reynier | Maire | |
1832 | 1845 | Pierre Vieux | Maire | |
1845 | 1851 | Jean-Pierre Pascal | Maire | |
1851 | 1858 | Jean-Jacques Mathieu | Maire | |
1858 | 1870 | Louis Bouillane | Maire | |
1870 | 1871 | Pierre Vieux | Maire | |
1871 | 1874 | Pierre Vieux | Maire sortant | |
1874 | 1876 | Pierre Vieux | Maire sortant | |
1876 | 1878 | Paul Joubert | Maire | |
1878 | 1884 | Paul Joubert | Maire sortant | |
1884 | 1888 | Paul Joubert | Maire sortant | |
1888 | 1892 | Paul Joubert | Maire sortant | |
1892 | 1896 | Pierre Sauvan | Maire | |
1896 | 1900 | Pierre Sauvan | Maire sortant | |
1900 | 1904 | Augustave Sauvan | Maire | |
1904 | 1908 | Augustave Sauvan | Maire sortant | |
1908 | 1912 | Augustave Sauvan | Maire sortant | |
1912 | 1919 | Augustave Sauvan | Maire sortant | |
1919 | 1925 | Augustave Sauvan | Maire sortant | |
1925 | 1929 | Augustave Sauvan | Maire sortant | |
1929 | 1935 | Augustave Sauvan | Maire sortant | |
1935 | 1945 | Augustave Sauvan | Maire sortant | |
1945 | 1947 | Henri Pascal | Maire | |
1947 | 1953 | Henri Pascal | Maire sortant | |
1953 | 1959 | Germain Rey | Maire | |
1959 | 1965 | Germain Rey | Maire sortant | |
1965 | 1971 | Germain Rey | Maire sortant | |
1971 | 1971 | Julien Bouchet | Maire | |
1971 | 1977 | Jean Pascal | Maire | |
1977 | 1982 | Jean Pascal | Maire sortant | |
1982 | 1983 | Maurice Vieux | Maire | |
1983 | 1989 | Maurice Vieux | Maire sortant | |
1989 | 1995 | Anne-Marie Domergue | PS | Maire |
1995 | 2001 | Anne-Marie Domergue | Maire sortante, suppléante du député Michel Grégoire (1997-2002) | |
2001 | 2008 | Anne-Marie Domergue | Maire sortante | |
2008 | 2011 | André Cannie | Maire | |
2011 | 2014 | Christophe Sarayotis | Maire | |
2014 | 2020 | René Druguet | Maire | |
2020 | En cours | Daniel Cotton | Maire |
En 2021 , la commune de Plan-de-Baix compte 159 habitants. À partir du XXIe siècle, le recensement réel des communes de moins de 10 000 habitants a lieu tous les cinq ans. Les chiffres antérieurs sont des estimations.
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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159 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune relève de l'académie de Grenoble.
En 1992 : pâturages (ovins)[19].
Nombreuses grottes dont[3] :
La commune fait partie du parc naturel du Vercors[19].
Plan-de-Baix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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