Régiments étrangers au service de l'Ancien Régime
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Les régiments étrangers au service de l'Ancien Régime sont des régiments qui servirent le royaume de France sous l'Ancien Régime et dont le personnel a été recruté, généralement sur base du volontariat mercenaire, hors des frontières du royaume, principalement en Suisse, dans les États allemands, en Ecosse et en Irlande et en Wallonie, de petits contingents étant également levés au sein d'autres États. Les régiments « suédois » et « polonais » étaient généralement considérés comme « régiments allemands », et les unités écossaises étaient « assimilées » aux régiments irlandais. Seul le « régiment de Yoel », puis son successeur, le « régiment Royal-Danois », reçurent la désignation particulière de « régiments danois ». Des régiments suisses reçurent parfois l'appellation de « régiments des Grisons » ou de « régiments bâlois »[note 1].
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Depuis le Moyen Âge, les souverains français ont appelé à leur service des mercenaires originaires de diverses nations voisines pour former des unités qui étaient souvent parmi les meilleures de leurs armées. Sous l'Ancien Régime, les armées du royaume de France comptèrent ainsi régulièrement dans leurs rangs de nombreuses troupes recrutées à l'étranger. Ces troupes étrangères servirent principalement dans l'infanterie mais aussi dans la cavalerie, notamment comme hussards. D'autres troupes étrangères n’ont pas été enrégimentées.
Sous Louis XV, le nombre et le rôle des régiments étrangers dans l'armée française connut son apogée[1].
Cet article couvre la période allant de la fin du Moyen Âge à la Révolution française, marquant la fin historique de l'Ancien régime. En 1791, les nombreux régiments étrangers furent convertis en régiments d'infanterie de ligne « nationaux », leurs personnels étrangers choisissant tantôt de rester au service de la France et de devenir citoyens français, tantôt de rejoindre leurs patries d'origine et pour certains, de servir dans les armées ennemies de la République.
Suivant la coutume voulant qu'en général ces régiments étrangers fussent nommés d'après leur colonel-propriétaire ou leur origine géographique, ces unités ont souvent changé plusieurs fois de nom au fil des décennies, de même parfois que de drapeau d'ordonnance, selon le souhait de leurs maîtres. Certains, particulièrement éprouvés pendant les campagnes, disparurent par amalgame avec d'autres dont ils permirent de reconstituer les effectifs. Les variantes orthographiques des patronymes des colonels-propriétaires étrangers ou les noms d'origine étrangère constituent également parfois un écueil pour l'identification exacte des unités.
Voir aussi, en complément iconographique du présent article, Drapeaux et uniformes des régiments étrangers au service de l'Ancien Régime