Loading AI tools
peintre libanais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Rafic Charaf (né en 1932 à Baalbek, mort à Beyrouth en 2003) est un peintre libanais. Il a étudié à l'Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA). En 1955 il obtient une bourse du gouvernement espagnol pour étudier à l'Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand à Madrid, à la suite de quoi il retourne au Liban[1].
Rafic Charaf a été parmi les pionniers de la peinture expressionniste, un style qu'il a utilisé pour une variété de sujets tels que la politique contemporaine, les luttes sociales de sa ville natale, l'art traditionnel et la poésie[2].
L'œuvre de Charaf devient visionnaire et pessimiste au début des années 60, avec des représentations de paysages lugubres, souvent parsemés de fils de fer et d'arbres morts[3]. L'art de Charaf a sans cesse une implication sociale et politique, de sorte que lorsque la Guerre du Liban éclate, il crée des œuvres dédiées à la Résistance nationale[4]. Deux de ces peintures ont été intégrées dans « The Road to Peace », une exposition organisée par Saleh Barakat en 2009 au Beirut Art Center, qui rassemblait des œuvres d'art visuel créées entre 1975 et 1991[5]. Dans les années qui ont suivi la guerre, Charaf évolue dans la direction opposée et travaille avec les feuilles d'or sur des icônes inspirées par les mosaïques et peintures religieuses byzantines et orientales[6].
Rafic Charaf a un intérêt pour la culture populaire de son pays et du reste de sa région. Il s'est inspiré de l'histoire et du folklore pour créer une série de peintures représentant les épopées du poète arabe et héro légendaire Antarah ibn Shaddad (Antar)[7].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.