Auteur de plus de 30 ouvrages de poésie, il collabore à de nombreuses revues, y publiant des centaines d'articles, critiques littéraires, études, entretiens avec des poètes. Il donne de nombreuses conférences, notamment sur Gaston Couté, Pierre Menanteau, Jean Cassou, et participe à des colloques universitaires sur Jean Rousselot ou Marcel Béalu. Il est aussi pendant de longues années un membre éminent du Cercle Alienor.
Animateur de Soleil des loups de 1985 à 1991, il fonde et dirige ensuite sa propre revue Le Cri d’os qui est publiée pendant 10 ans de 1993 à 2003.
Début 2004, il fait partie de l’équipe de rédaction de la toute nouvelle revue Les Cahiers de l’Alba, créée par Mireille Disdero et Alain Castets.
Hommage
La ville de Guyancourt a donné le nom de Jacques Simonomis à l’une de ses rues, à proximité de la Maison de la poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines et de la médiathèque Jean-Rousselot.
Ouvrages publiés
Les Sirènes avec nous (Paragraphes littéraires de Paris 1975. Réédition: La Lucarne ovale, 1998) avec des illustrations de Ernesto Treccani
Matricule à zéro (éditions St-Germain-des-Prés, 1976)
La Mansarde Himalaya (éditions St-Germain-des-Prés, 1977)
L’Homme qui marche (éditions St-Germain-des-Prés, 1978)
Dossard illisible (éditions de l'Ecchymose, 1979) préfacé par Jean Cassou. Réédition: La Lucarne ovale, 1999, avec des illustrations de Danielle Le Bricquir
Gaston Couté : de la terre aux pavés (Les Dossiers d'Aquitaine, 1985). Illustrations de Roger Seignot. Seconde édition augmentée (Dossiers d'Aquitaine, 1987)
Vous avez dit Bizeau (éditions Dossiers d'Aquitaine, 1986), entretien avec le poète-vigneron Eugène Bizeau, alors âgé de 103 ans
L’étrier d’argile (éditions Barré et Dayez- 1987), préfacé par Jean Rousselot, avec deux portraits par Roger Seignot
Les Chiffres, ces gens-là… (éditions du Soleil Natal, 1988). Illustrations d'Obéline Flamand
Neruda (éditions Traces, 1989). Illustrations de Roger Seignot
L’œil américain (éditions Soleil Natal, 1991). Illustrations de Roger Seignot
«J’ai confiance en toi, en ta force, en ton amour de la vie universelle. Ta rencontre a beaucoup compté pour moi. Tu es un des plus forts poètes de ce temps.»
—Jean Rousselot (dans une lettre du 28 février 2004, après sa lecture de Claudication du monde)
«…le chemin d’écriture accompli par Jacques Simonomis ne pouvait que conduire à l’installer, avec insolence, en témoin authentique de notre époque. À l’opposé des faiseurs.»
Dans la maison du monde
il y a des enfants
avec ou sans parents
des blancs des noirs des jaunes
des rouges
dans la maison qui bouge.
Autour rôdent les ennemis
la faim la soif la maladie
le chômage et les bombes.
Il faut lutter pour la beauté du monde.
Pour toi ton voisin le mien
le sien
pour les enfants qui naîtront demain
très loin et qui parlent autrement
dans la maison du monde
dont nous sommes les grains
de sable
responsables
blancs noirs jaunes rouges
dans la maison qui bouge
autour du soleil commun.
La Maison du monde est traduit en une vingtaine de langues. Il est édité avec les traductions et illustrations dans Jacques Simonomis, la Maison du monde, ArianeProd, Orléans, Éditions Lulu.com, 2008. Ses traducteurs sont le plus souvent des poètes (et amis) parmi lesquels Gérard Cléry, Pierre Garnier ou Francine Caron en compagnie d'Antonio Gamoneda.