Soulèvement tibétain de 1959
soulèvement à Lhassa, contre le gouvernement central chinois communiste en 1959 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Dans l'historiographie des exilés tibétains, le soulèvement tibétain de 1959, ou rébellion tibétaine de 1959, est, pour reprendre les termes de Chen Jian, « la révolte populaire anti-chinoise et anti-communiste » qui éclata le à Lhassa, la capitale du Tibet[7], huit ans après la signature de l'accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet entre les représentants du dalaï-lama et ceux de la république populaire de Chine, accord par lequel le 14e dalaï-lama reconnaissait la souveraineté de la Chine sur le Tibet. L'historiographie chinoise appelle ces évènements « la rébellion armée » de 1959 et y voit une révolte du clergé et de la noblesse tibétaines[8],[9].
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Date | |
---|---|
Lieu | U-Tsang |
Issue | Soulèvement écrasé, dissolution du Kashag, exode tibétain, création de la région autonome du Tibet et de son gouvernement |
Chushi Gangdruk
Soutiens: États-Unis (CIA) Inde (diplomatique) |
Chine |
Tenzin Gyatso[réf. nécessaire] Gompo Tashi Andrugtsang |
Mao Zedong Liu Shaoqi Zhou Enlai |
Entre 15 000[2] et 87 000 tibétains tués[3],[4] 5 360 rebelles hors de combat[5] |
2 000 soldats tués[6] |
Le , 30 000 Tibétains, selon les estimations exilées, se massent autour du Norbulingka, palais d'été du dalaï-lama, pour empêcher son enlèvement par les Chinois[10],[11],[12],[13],[14]. Pour les historiens chinois, le au matin, plus de 2 000 habitants de Lhassa et des rebelles accourent au palais de Norbulingka pour dissuader le dalaï-lama d'aller au spectacle[15].
L'historiographie officielle de la république populaire de Chine fait état de 5 360 ennemis mis en déroute[16]. Selon Peter Stepan et Claus Biegert (de), ce soulèvement se solda par un massacre ; selon eux, rien que dans la ville de Lhassa, 15 000 Tibétains furent tués[2][pertinence contestée].
L'anniversaire du soulèvement est observé par le gouvernement tibétain en exil et des personnes et associations solidaires de sa cause sous le nom de Jour du soulèvement tibétain (ou Jour du soulèvement national tibétain)[17]. Certains considèrent l'incident de Xunhua en 1958 comme un précurseur du soulèvement tibétain.