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écrivain haïtien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Stanley Péan, né le 31 mars 1966, est un écrivain québécois d'origine haïtienne[1],[2].
Naissance |
Port-au-Prince, Haïti |
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Activité principale | |
Distinctions |
Prix littéraire du CRSBP, Saguenay Lac Saint-Jean 1991, 1997; Médaille Raymond-Blais 2000; Prix du livre jeunesse M. Christie 2000; Prix Victor Barbeau 2020; Prix Bruce-Lundvall 2022 |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Œuvres principales
Descendant du poète Oswald Durand, Stanley Péan est né à Port-au-Prince le et a grandi à Jonquière, dans la région du Saguenay Lac Saint-Jean, où ses parents se sont installés l'année de sa naissance[3],[4],[5]. Stanley Péan fait paraître dès le milieu des années 1980 ses premières œuvres de fiction. Il collabore aussi à plusieurs revues littéraires et culturelles[1].
En 1986, en tant que membre du Cercle d'écriture de l'Université Laval (CEULa), il participe à la fondation de la revue de création L'écrit primal[6]. L'année suivante, il se joint à ses confrères Jean Désy et Nando Michaud pour fonder les éditions du Palindrome, qui publie un premier recueil de nouvelles collectif: Meilleur avant: 31/12/99[7]. En 1988, il publie son premier recueil de nouvelles, La plage des songes et autres récits d'exil (Éditions du CIDIHCA), bientôt suivi d'un premier roman, Le Tumulte de mon sang (Québec Amérique, 1991), favorablement accueilli par la critique et couronné par le Prix de la BCP du Saguenay Lac Saint-Jean en 1992[1],[8].
Suivront une demi-douzaine d'œuvres destinées au lectorat adolescent publiées aux éditions de la Courte échelle, dont L'appel des loups (1997) qui remporte le Prix de la CRSBP du Saguenay Lac Saint-Jean en 1997 et Le temps s'enfuit (1999) qui mérite le Prix M. Christie du meilleur roman pour adolescents en 2000[8],[9]. Depuis, il a publié de nombreux autres ouvrages, dont le thriller Zombi Blues (La courte échelle, 1996) et la trilogie de recueils de nouvelles constituée de La nuit démasque (Planète rebelle, 2000), du Cabinet du Docteur K (Planète rebelle, 2001) et d'Autochtones de la nuit (La courte échelle, 2007). Son plus récent roman, Bizango, paraît en aux éditions Les Allusifs, dans la collection 3/4 Polar[10],[11].
À titre de commentateur littéraire, Stanley Péan collabore à de nombreux magazines et journaux ; de l'automne 1997 à l'automne 1998, il tient une chronique dans l'hebdomadaire culturel Ici Montréal et de 1999 à 2002, on peut le lire dans le quotidien La Presse[2]. Il quitte son poste de chroniqueur en , à cause du refus de ses supérieurs de publier son compte-rendu sévère sur le roman Ouf! de Denise Bombardier[12],[13],[14]. Parallèlement à ces activités, il est membre des comités de rédaction du journal Le Libraire depuis 1998, trimestriel publié par un réseau de librairies indépendantes du Québec, et de la revue Alibis, consacrée à la littérature policière[2],[5],[15].
Homme de radio, il a notamment animé, de 2001 à 2004, le magazine littéraire Bouquinville sur les ondes de Radio-Canada[2]. Depuis 2004, il anime et réalise des émissions sur le jazz à l'antenne d'Espace Musique, la chaîne musicale de Radio-Canada[16]. En 2009, il devient l'animateur de l'émission de jazz quotidienne d'Espace Musique, du lundi au vendredi de 17 h 30 à 20 h, puis sur la chaîne rebaptisée ICI Musique[17]. L'émission a pris le titre Quand le jazz est là[17]; et pour la saison 2022-2023, elle voit sa durée et sa fréquence réduite: Quand le jazz est là est désormais diffusée du lundi au jeudi de 22 h 00 à minuit. Par contre, depuis le mois d'août 2022, Péan anime également à la même antenne La Boîte de jazz, une émission consacrée au jazz vocal diffusée le dimanche à 19 h 00. Et en janvier 2023, s'est ajoutée l'émission Soul, la nuit, diffusée tout de suite après Quand le jazz est là quatre fois par semaine, de minuit à une heure.
Porte-parole du Mouvement pour les arts et les lettres (MAL) à partir de l'hiver 2004, il est élu à la présidence de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) en décembre de la même année[18]. Il est élu de nouveau pour un second mandat en 2006 puis un troisième en 2008, qui prendra fin en 2010[2]. À ce titre, il a pris position contre Stephen Harper dans une volonté d'affirmer l'importance de la culture québécoise[19].
À partir de , Stanley Péan contribue à la section musicale de l'hebdomadaire culturel Voir[2] jusqu'à la disparition de la publication. Depuis l’automne de 2016, il collabore également à la revue trimestrielle d'essai et de création l’Inconvénient avec des chroniques sur le jazz[20]. Sa série d'articles « Black and Blue: jazz et condition noire aux États-Unis » (reprise dans son ouvrage De préférence la nuit) lui vaut le Prix d'excellence de la SODEP dans la catégorie « Reportage et article de fond » en 2019. En 2020, De préférence la nuit mérite le Prix Victor-Barbeau de l'essai de l'Académie des lettres du Québec et vaut à son auteur une mise en nomination aux Prix littéraires du Gouverneur général.
Ambassadeur du Festival Jazz et Blues de Saguenay[21], président du conseil d'administration du Festival international de la littérature, il siège depuis l'hiver 2022 sur le comité sur la langue française de la ville de Montréal, présidé par Mme Louise Harel. En janvier 2023, il est nommé au conseil d'administration du Conseil des arts de Montréal en tant que représentant du secteur de la littérature.
Stanley Péan est le père de la poétesse et activiste Laura Doyle Péan[22] et de Philippe Doyle Péan.
Stanley Péan a aussi signé, au fil des trente dernières années, quelques textes chansons mis en musique par divers compositeurs et amis :
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