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Roman (littérature)
genre littéraire caractérisé essentiellement par une narration fictionnelle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le roman est un genre littéraire caractérisé essentiellement par une narration fictionnelle et dont la première apparition peut être datée du XIIe siècle. Initialement écrit en vers qui jouent sur les assonances, il est écrit en prose dès le XIIe siècle et se distingue du conte ou de l'épopée par sa vocation à être lu individuellement et non écouté.

Dynamique au XVIIIe siècle, le roman devient le genre littéraire dominant à partir du xixe siècle et présente aujourd'hui un grand nombre de sous-genres.
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Nature du texte romanesque
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Origine du terme
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« Roman » est un terme qui sert originellement à désigner une langue utilisée au Moyen Âge, la langue romane (de romanus (latin) signifiant « romain »), issue de la langue utilisée dans le Nord de la France, la langue d'oïl. Cette langue, née de l'évolution progressive du latin, supplante ce dernier dans le nord de la France.
Au Moyen Âge, l'usage du latin se cantonne aux textes écrits tandis que les communications orales se font en langue romane. Le latin n'étant connu que d'une minorité de la population, constituée essentiellement de religieux et de lettrés, il est alors nécessaire de transcrire ou d'écrire directement en langue romane certains textes afin de les rendre accessibles à un public plus large. Le terme « roman » est donc appliqué à tous les textes écrits en langue romane, qu'ils soient en prose ou en vers, et narratifs ou non, en opposition notamment aux textes officiels et sacrés. L'expression « mettre en roman », apparue vers 1150, signifie donc « traduire en langue vulgaire »[2].
Pour désigner les textes qui appartiennent au genre narratif, les termes estoire (qui a donné le mot « histoire ») et conte sont le plus souvent utilisés. Ainsi, Chrétien de Troyes écrit-il : « ore commencerai estoire ». Toutefois, le roman est vite utilisé par la littérature narrative et le terme se met à désigner progressivement un genre littéraire à part entière. Ainsi, dans Lancelot ou le Chevalier de la charrette, Chrétien de Troyes écrit-il : « puisque ma dame de Champagne veut que j'entreprenne un roman, je l'entreprendrai très volontiers ». Le terme commence alors à se rapprocher de son sens moderne, celui de récit fictif à épisodes centré autour d'un ou de plusieurs personnages.
Le roman a tout d'abord été le récit d'une aventure fantastique, comprenant un personnage idéal vivant une aventure idyllique elle-même.[réf. nécessaire]
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Genre littéraire
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Origines antiques
Les origines premières du roman peuvent remonter aux genres littéraires pratiqués dès l'Antiquité[3], comme l'épopée (l’Iliade, l’Odyssée d'Homère, l’Énéide de Virgile), les ouvrages historiques (d'Hérodote et de Thucydide), la tragédie et la comédie nouvelle (Ménandre, Térence) et même la poésie pastorale.
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Naissance du roman moderne
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À la Renaissance, avant qu’il se constitue en genre autonome, le roman est perçu comme un « proche parent » de l’épopée ; « [r]oman et épopée promettaient au lecteur un texte patriotique, plein de détails utiles concernant les aspects les plus variés du savoir humain et des prouesses d'armes »[4].
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Au XVIIIe siècle
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C'est au XVIIIe siècle que le roman prend sa forme et sa place modernes, au sens où l’on peut l’entendre depuis. Il se développe en Grande-Bretagne et s’exporte vers la France puis la Prusse. S’il reste en quête de légitimation et de définition, comme le montrent les nombreuses réflexions qu’il suscite à l’époque, il connaît en même temps un essor considérable et ses sujets se diversifient. Le roman épistolaire, le roman-mémoire, le roman libertin et le roman utopique rencontrent particulièrement le goût du temps.
Entre 1700 et 1800, il se crée et se publie en France 2 830 romans[6].
Essor en Grande-Bretagne

Roman épistolaire
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XIXe siècle ou le roman roi
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Réalisme et naturalisme
Le roman réaliste se caractérise par la vraisemblance des intrigues, souvent inspirées de faits réels, ainsi que par la richesse des descriptions et de la psychologie des personnages. On y rencontre des personnages appartenant à toutes les classes de la société et à plusieurs générations successives dans une perspective souvent critique. Considéré comme le « créateur du roman moderne »[8], Honoré de Balzac a conçu, dans La Comédie humaine, un monde romanesque à la fois cohérent et complet, avec quelques milliers de personnages, dont plusieurs centaines reparaissent dans divers romans. Ce cycle romanesque aura une influence considérable sur l'histoire du roman. Outre Balzac, on associe généralement à l'école réaliste française Flaubert, Maupassant, Mérimée et George Sand. Toutefois, ces auteurs ne se sont pas cantonnés au réalisme. Balzac a produit des récits d'inspiration fantastique et romantique, et à force de pousser la description des détails jusqu'à l'hyperbole, son réalisme débouche souvent sur une vision hallucinée[9]. De même, Maupassant et Mérimée ont produit des nouvelles fantastiques et Flaubert a écrit un roman historique avec Salammbô. À la fin du XIXe, le réalisme évolue d'une part vers le naturalisme objectif d'un Zola et d'autre part vers le roman psychologique.
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Univers
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Ère du soupçon
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Roman lettriste
Dans son optique de bouleversement culturel, Isidore Isou, le fondateur du lettrisme, propose en 1950 de rénover le roman comme il a eu l'ambition de le faire avec la poésie et la musique. Pour lui, le renouveau romanesque va de pair avec le renouveau des arts plastiques. En effet, il considère qu'après l'anéantissement de la représentation figurative perpétré par le dadaïsme et l'art abstrait, ainsi que l'épuisement de la prose « alphabétique » par le roman Finnegans Wake de James Joyce, la seule façon d'apporter de l'inédit dans ces deux arts est de partir sur une nouvelle structure formelle : l'hypergraphie (d'abord nommé « métagraphie »), qui se fonde sur l'agencement de l'intégralité des signes de la communication visuelle[11].
Le « roman hypergraphique » devait également s'enrichir de la graphologie, de la calligraphie, de tous les genres d'énigmes visuels et des rébus, comme il devait s'annexer, en 1952, avec Amos ou introduction à la métagraphologie, la photographie, les différentes possibilités de l'impression superposée, la reproduction sonore, le cinéma, l'architecture, pour intégrer l'ensemble des matières symboliques de la vie, toutes les philosophies et sciences du signe, depuis la linguistique et la grammaire, jusqu'aux techniques d'imprimerie, en passant par les mathématiques. Isou proposera, dans la phase destructive du roman « hypergraphique », le « roman blanc » avec La loi des purs (1963), un roman uniquement constitué de pages blanches (précédé toutefois d'un manifeste qui explique les raisons de cet ultime anéantissement). Le roman « hypergraphique » est « dépassé », en 1956, par le « roman infinitésimal », constitué de n'importe quel support servant de tremplin mental au lecteur, invité à imaginer des infinités de narrations inexistantes ou inconcevables[12]. Par la suite, en 1960, le « roman super-temporel » proposait des cadres vides ouverts à la participation active et infinie des lecteurs qui pouvaient remplir, à leur guise, quantités de supports vierges, comme autant d'éléments constitutifs d'une prose perpétuellement changeante et interactive[13].
À la suite d'Isidore Isou, de nombreux lettristes vont s'essayer à ces nouvelles formes romanesques[réf. nécessaire], notamment Maurice Lemaître et Gabriel Pomerand qui publient respectivement, en 1950, Canailles, Saint-Ghetto-des-Prêts, Alain Satié avec son Écrit en prose ou l’œuvre hypergraphique en 1971, trois exemples de proses hypergraphiques, Roland Sabatier qui publie, en 1963, Manipulitude, défini comme un roman hypergraphique super-temporel, ou encore Anne-Catherine Caron qui publie en 1978 Roman à Equarrir, un roman hypergraphique épuré et hermétique que l'on peut qualifier d'anti-roman tant la trame narrative est absente et les codes romanesques remis en question ou tournés en dérision[14].
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