Sécurité sociale de l'alimentation
réflexion sur la création de nouveaux droits sociaux / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Sécurité sociale de l'alimentation (SSA) est une réflexion en cours en France[1], portée par différents acteurs de la société civile depuis 2017, sur la création de nouveaux droits sociaux visant à assurer conjointement un droit à l'alimentation, des droits aux producteurs d'alimentation et la protection de l'environnement.
Fondation |
Projet : 2017 Collectif : 2019 |
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Pays |
Fondateur |
ISF-Agrista Réseau Salariat Réseau Civam Confédération paysanne Collectif démocratie alimentaire L'Atelier Paysan VRAC Réseau GRAP Les pieds dans la plat Les greniers d'abondance Mouvement des AMAP |
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Site web |
La malnutrition n’est pas qu’un problème des pays pauvres. En France, plus de 8 millions de personnes ont besoin de l'aide alimentaire pour se nourrir. C’est trois fois plus qu’en 2005. Répandue très inégalement selon les classes sociales, cette précarité alimentaire en quantité ou en qualité a des conséquences sur la santé, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de cancer, de diabète, de baisse de la fertilité, ou encore de souffrances psychologiques. Le dysfonctionnement du système alimentaire affecte également la rémunération et la santé des agriculteurs, toujours moins nombreux et soumis à une concurrence planétaire plus rude, ainsi que l'environnement (climat, sols, biodiversité...)
La proposition de sécurité sociale de l'alimentation vise à étendre les principes du régime général de la Sécurité sociale, fondé en 1945 par Ambroise Croizat, à l'alimentation et à l'agriculture, afin de bâtir une organisation démocratique du système alimentaire. Initiée en 2017 par Ingénieurs sans frontières-Agrista, et portée depuis 2019 par un collectif d’associations regroupant citoyens et professionnels de l’agriculture, de l’alimentation et de l’éducation populaire ; la SSA fait aujourd'hui l'objet d'expérimentations locales dans des dizaines de villes et villages partout en France (Paris, Bordeaux, Montpellier, Cadenet, Gironde...) ainsi que d'une campagne de résistance civile afin d'obtenir sa généralisation (« Riposte alimentaire »).
Ses trois principes fondamentaux sont : l'universalité du droit à l'alimentation, la cotisation sociale, et le conventionnement démocratique. Ainsi, de la même manière qu'ils le font en allant chez le médecin, tous les français pourront utiliser une carte vitale d'alimentation pour se nourrir sainement de manière autonome, auprès des professionnels conventionnés sur des critères environnementaux et sociaux définis démocratiquement par les caisses primaires locales représentant les citoyens. Les producteurs, eux, seraient liés par des contrats pluriannuels avec un prix établi à partir de leur coût de revient et des volumes garantis. La SSA permettrait ainsi à la fois aux plus modestes de manger des produits sains, aux agriculteurs de mieux vivre de leur métier, tout en réorientant le modèle agricole vers une agro-écologie, créant un cercle vertueux.