Victor Laloux
architecte français (1850–1937) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
architecte français (1850–1937) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Victor-Alexandre-Frédéric Laloux (Tours, - Paris, ) est un architecte français.
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Il effectue sa scolarité à Tours au lycée Descartes. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1867, il entre au cabinet d'architecte de Léon Rohard puis, sur le conseil de ce dernier, va poursuivre ses études à l'École des Beaux-Arts de Paris où il devient l'élève de Louis-Jules André à partir de 1869. Ses études sont interrompues par la guerre franco-prussienne de 1870. Il remporte le premier grand prix de Rome en 1878. Le sujet de l'épreuve finale s'intitule « Une église cathédrale ».
Le jeune lauréat devient pensionnaire de l'Académie de France à Rome, de janvier 1879 au . Son envoi de quatrième année sur Olympie lui valut une médaille d'honneur au Salon de 1885[1].
Bras droit, puis élu successeur d'André, à la mort de ce dernier en 1890, il mène à son tour de nombreux élèves au grand prix. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1909. Comme praticien et professeur, Laloux devient l'un des représentants les plus marquants de l'académisme triomphant de la Belle Époque. Il participe à de nombreux jurys officiels et préside plusieurs sociétés d'architectes et d'artistes (par exemple la Société des artistes français ou la Fondation Taylor). Il conserve la direction de son atelier jusqu'en 1936, date à laquelle il passe le flambeau à son élève et ami Charles Lemaresquier.
Il meurt le 13 juillet 1937 à son domicile, au 2, rue de Solférino, à Paris[2].
Fervent utilisateur du métal, il choisit prudemment de le dissimuler derrière des façades de pierre à l'ordonnancement classique, à l'instar de ses contemporains Henri Deglane, Albert Louvet et Albert-Félix-Théophile Thomas pour le Grand Palais. Il réalise ainsi :
Pour le décor de ces bâtiments, il fit appel à différents sculpteurs et peintres tels que Henri Martin, Jean-Paul Laurens, Fernand Cormon, Pierre Fritel, etc.[5].
En près de 50 ans d'enseignement, le « Père Laloux » a vu passer entre ses mains les esquisses de plus de 600 élèves, dont une centaine d'américains[6]. On peut citer notamment : François-Benjamin Chaussemiche, Alphonse Gentil, François Eugène Bourdet, Paul Bigot, Gustave Louis Jaulmes entre 1895 et 1902, il assista le maître sur le chantier de la Gare d'Orsay, Charles Lemaresquier, Lucien Weissenburger, Paul Charbonnier, Émile André, Georges Biet, Émile Toussaint, Gustave Gruson, Louis Marchal, William Van Alen, Camille Lefèvre, René Binet, Louis Süe (1875-1968), architecte décorateur français, Robert Touzin (1883-1959), Miguel Ventura Terra, architecte portugais, José Marques da Silva (en), architecte portugais, Léopold Busquet (1878-1954), architecte avignonnais, Albert Guilbert et l'architecte roumain Duiliu Marcu.
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