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romancier britannique (1811-1863) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
William Makepeace Thackeray, né le , à Alipur, Calcutta et mort le à Londres, est un écrivain britannique.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
William Makepeace Thackeray |
Pseudonymes |
Michael Angelo Titmarsh, George Fitz-Boodle, Ikey Solomons |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Romancier et essayiste |
Rédacteur à | |
Père |
Richmond Thackeray (d) |
Mère |
Anne Becher (d) |
Fratrie |
Thomas Thackeray (d) |
Conjoint |
Isabella Gethen Creagh Shawe (d) (à partir de ) |
Enfants |
Anne Isabella Thackeray Ritchie Jane Thackeray (d) Harriet Stephen (en) |
Parentèle |
Virginia Woolf (petite-fille) |
Genre artistique | |
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Archives conservées par |
Bibliothèque de l'université de Leeds (d) (BC MS 19c Thackeray) Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits[1] |
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Connu pour ses œuvres satiriques prenant pour cible la bourgeoisie britannique, auteur, entre autres, des Mémoires de Barry Lyndon (qui fut adapté par le cinéaste Stanley Kubrick) et de Vanity Fair (l'un des romans-phares de la littérature anglaise), il est considéré comme l'un des romanciers britanniques les plus importants de l'époque victorienne.
Le père de Thackeray qui travaillait comme administrateur de la British East India Company, meurt, fortune faite, en 1815. En 1817, William Thackeray rentre au Royaume-Uni pour faire ses études en internat dans plusieurs établissements dont Charterhouse School, qu'il caricature plus tard dans son œuvre. Il intègre ensuite le très prestigieux Trinity College de Cambridge en 1829, mais n'y finit pas sa scolarité.
En 1830, il part pour son Grand Tour, ce voyage en Europe continentale que faisaient tous les jeunes Britanniques nobles ou fortunés du XIXe siècle et rencontre Goethe en Allemagne. Il revient au Royaume-Uni et reprend des études de droit en 1831. Thackeray perd sa part de l'héritage paternel en 1833, après avoir investi dans un journal qui fait très rapidement faillite et après celle d'une banque indienne dans laquelle il avait placé son argent. Il part à Paris pour y suivre des études d'art, voie qu'il abandonne devant son insuccès.
En 1836, il épouse Isabella Shawe (1816-1894), une Irlandaise rencontrée à Paris ; le couple a trois filles[N 1]. C'est aussi l'année des débuts journalistiques de Thackeray, qui doit trouver un moyen de subsistance puisqu'il ne peut plus compter sur son héritage. De retour à Londres l'année suivante, il commence à travailler comme journaliste dans le journal de son beau-père et rédige en parallèle son premier roman paru en 1840.
Thackeray part visiter le Moyen-Orient en 1844, après la dépression nerveuse de sa femme qui restera internée jusqu'à la fin de ses jours. Entre et , il est responsable d'une chronique dans le magazine Punch, intitulée « The Snobs of England », qui lui vaut une renommée croissante. Avec le succès littéraire, Thackeray retrouve l'aisance financière dont il jouissait avant 1833.
Ses premières œuvres, rédigées sous divers pseudonymes tels que « Charles James Yellowplush », « Michael Angelo Titmarsh », « George Savage Fitz-Boodle » ou encore « Ikey Solomons », attaquaient violemment la haute société, les hauts faits militaires, l'institution du mariage et l'hypocrisie[2].
Dans toute son œuvre, la capacité d'observation des comportements sociaux de Thackeray sert à une satire des mœurs de la société britannique. La morale qu’il cherche à tirer de ses observations rejoint en définitive la morale chrétienne : « tout n'est que vanité ». Il prêche l'humilité, le travail sans en attendre de récompense, la tolérance, l'amour des autres... Tout cela rencontre les préoccupations de l'époque victorienne et y trouve donc un grand écho. Il considère les individus qu'il observe seulement comme des individus, sans en faire les produits d'un système socio-politique[3]. Il ne cherche pas davantage, fidèle à son puritanisme, à parler des aspects sordides de l'existence humaine. Pour toutes ces raisons, Charles Dickens et lui furent opposés, autant dans leur œuvre que dans leurs idées.
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