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Édouard de Savoie

comte de Savoie De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Édouard de Savoie
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Édouard de Savoie, dit « le Libéral », né en 1284 à Baugé et mort le au château de Gentille, est un seigneur de Bresse, avant de prendre le titre de comte de Savoie, duc d'Aoste et de Maurienne de 1323 à 1329.

Faits en bref Titre, Comte de Savoie ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Enfance

Édouard est le fils aîné d'Amédée V, comte de Savoie, prince d'Empire, et de sa première épouse Sibylle de Baugé[1]. Il naît, selon Samuel Guichenon, le (on trouve également l'année 1281)[2]. Le lieu de naissance ne semble pas clairement connu, si Guichenon donne le château de Baugé (aujourd'hui Bâgé), capitale de la Bresse avec[2], repris par un grand nombre d'auteurs, on trouve parfois d'autres lieux comme Bourg (en Bresse) sur le site Sabaudia.org ou encore château de Pont-d'Ain dans Topographie historique du département de l'Ain (1873)[3]. Il prend son nom du roi d'Angleterre, Édouard Ier[2], fils du roi Henri III d'Angleterre et d'Éléonore de Provence, issue de la maison de Savoie par sa mère. Il a 6 ou 7 frères, dont Aymon qui sera son successeur[1],[4].

Jeune prince, il reçoit l'héritage de sa mère Baugé et la Bresse[2].

Il participe aux combats durant les guerres gebenno-savoyardes. Le , il reçoit l'hommage du comte Amédée II de Genève pour des terres, à la suite du traité d'Aix[5]. Ce dernier s'engage également de reproduire cet hommage lors de son avènement[5]. Quelques années plus tard, en 1297, sa sœur, Agnès, est mariée avec le fils du comte de Genève, Guillaume III[6].

Il épouse le au château de Montbard, en Bourgogne, Blanche de Bourgogne[7],[8]. Cette dernière est la fille du duc et de la duchesse Robert II de Bourgogne et Agnès de France, fille du roi Saint-Louis[7],[8]. Cette dernière, devenue veuve en 1306, a cherché à placer ses enfants[8]. Le choix se porte sur le fils du comte de Savoie. Les pourparlers se déroulent à Paris, près du roi, et trouvent un accord le [8]. La princesse apporte en dot 20 000 livres tandis que le comte de Savoie promet de faire de son fils son successeur[7],[8]. De même, si le couple a un fils, ce dernier sera fait comte, écartant de fait une succession féminine[7].

Comte

Édouard de Savoie succède à son père le . Il fait ses premières armes en Flandre sous Philippe IV le Bel, roi de France et a la régence du comté pendant l'expédition de son père en Italie. Devenu comte, il est battu par Guigues VIII, dauphin du Viennois à la bataille de Varey en 1325, puis se distingue dans l'armée de Philippe VI de Valois à la bataille de Cassel, en 1328.

Il autorise les juifs à s'établir en Savoie, et abolit la compensation pécuniaire pour les crimes. La tradition le donne comme étant celui qui autorise leur installation à Chambéry, à partir de 1319[9]. Ils semblent pourtant bien installés dans la capitale du comté, dès le tout début du XIVe siècle, avec l'obtention d'un cimetière en 1302[9]. Il accorde de nombreuses franchises (Saint-Germain-d'Ambérieu en 1323/1328, Billiat (Haut-Rhône), Léaz (Haut-Rhône), Yvoire (Chablais) en 1324, Ballon (Haut-Rhône) en 1326)[10], d'où le surnom de « Libéral ».

Il s'allie avec le nouveau comte Guillaume III de Genève en 1312[11]. Un contrat est passé avec le comte et son frère, Aymon, où l'on s'engage à diviser la baronnie de Faucigny, en cas de mort sans héritier du seigneur Hugues Dauphin[11].

En 1320, il assiège et prend le château de Château-Neuf et se conduit en allié fidèle des Valois. Vers 1325[12], il donnera la seigneurie de Meillonnas à Humbert de Corgenon, bailli de Bresse. Édouard le Libéral est le premier prince savoyard à s'intituler « duc d'Aoste » dans un acte du .

Mort et succession

Le comte Édouard meurt dans sa résidence de Gentilly, près de Paris[13], le [14]. Son corps est transféré en Savoie[13]. Ce périple dure 18 jours[14]. Son corps est inhumé dans la nécropole des princes de Savoie, l'abbaye d'Hautecombe, le [14].

Sa fille, Jeanne, est mariée en 1330 à Jean III (1286 † 1341), duc de Bretagne[1]. Elle réclame son héritage, Édouard n'ayant pas eu de fils. Bertrand Ier de Bertrand, archevêque-comte de Tarentaise, qui préside les États généraux de Savoie, lui apporte la réponse suivante : « que par une ancienne coutume du pays de Savoie, les filles ne succédoient jamais à sa couronne pendant qu'il y avoit des mâles ; et que les Etats de Savoie ne tombaient jamais de lance en quenouille »[15].

Son frère, Aymon, lui succède[1].

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Notes et références

Voir aussi

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