Loading AI tools
page de liste de Wikipédia De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La liste des monarques de France réunit les rois et les empereurs qui ont régné sur la France, au travers des différentes constructions politiques, territoriales et dynastiques qui se succédèrent : Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens (Capétiens directs, Valois, Bourbons, Orléans) et Bonaparte. Parmi les différents moments de cette monarchie française, on distingue l'époque des royaumes francs au haut Moyen Âge, la Francie occidentale issue du partage au IXe siècle de l'Empire carolingien, le royaume de France en tant que tel jusqu'à la Révolution française, puis le Premier Empire, la Restauration, la monarchie de Juillet et enfin le Second Empire. Le dernier monarque ayant régné en France est l'empereur Napoléon III, déchu officiellement le , après la défaite de Sedan. Jusqu'alors, la France avait toujours été un royaume ou un empire, hormis durant deux périodes : la Première République, du au , et la Deuxième République, du au (voir la liste des présidents de la République française).
La date de commencement de la France en tant que royaume et entité politique constituée est sujette à controverse. La date la plus reculée admise est celle de l'avènement de Clovis en 481, qui correspond globalement à l'émergence et la consolidation du Regnum Francorum. Sa conversion au christianisme lui a permis de réunir au royaume des Francs le royaume des Wisigoths, le royaume des Burgondes, le royaume de Soissons et les restes du pouvoir impérial exercés par les évêques dans les différentes cités gallo-romaines. Le territoire continue sur plusieurs siècles à s'appeler la Gaule, mais on possède depuis cette date des actes de la chancellerie de France qui attestent l'existence et la continuité d'un État franc, puis français.
Sous la royauté, diverses listes de souverains français ont existé et toutes n'étaient pas cohérentes ; ainsi la liste des rois représentés dans la Grand-Salle du Palais de la Cité ne coïncide pas avec celle du Registre de Guérin réalisé par le clerc Étienne de Gallardon sur ordre de l'évêque de Senlis[1],[2]. Ces diverses listes avaient pour particularité d'intégrer les prédécesseurs païens de Clovis Ier, à commencer par Faramond[Note 1], et de suivre la suite des rois de Neustrie en excluant ceux d'Austrasie[3]. Les différences portaient sur la prise en compte ou non de Charles Martel, représenté comme roi à la basilique Saint-Denis ou sur le reliquaire de Saint Louis à la Sainte-Chapelle[4], de Charles de Basse-Lotharingie, intégré dans le Registre de Guérin[1], ou de roi associé mais n'ayant pas régné, comme Philippe, frère aîné de Louis VII représenté à la Grand-Salle[5],[3]. Du haut Moyen Âge jusqu'à la Renaissance, la légende de l'origine troyenne des Francs et des Gaulois permit également aux Francs puis aux Français de faire de leurs souverains les héritiers des rois de Troie et des Gaules ; ainsi, Jean Lemaire de Belges raconta l'histoire des rois des Gaules ancêtres des rois de Troie et de France[6]. Les listes produites par les serviteurs directs de la monarchie française s'en tenaient cependant aux seuls rois des Francs et de France. La liste de l'Almanach royal, paraissant sous l'Ancien Régime et la Restauration, ne donnait que les rois et les reines depuis Hugues Capet[2].
Depuis, plusieurs listes ont été établies par les historiens et pour une chronologie précise, notamment des règnes du haut Moyen Âge, on peut consulter :
Le baron Hervé Pinoteau donne par exemple quatre-vingt-cinq souverains de Clovis Ier à Charles X en incluant les rois d’Austrasie, les empereurs Lothaire[Note 2] et Charles III le Gros, ainsi que les rois associés sous les premiers Capétiens directs[7].
Le titre officiel des souverains français est le même depuis le tout premier roi franc jusqu'à la Révolution. En latin, on emploie le terme de rex Francorum, qui peut se traduire, selon les époques, soit par « roi des Francs », soit par « roi des Français », terme qui est par la suite décliné en rex Franciæ. Aucune source en français ne permet de savoir comment les rois s'intitulaient en langue romane avant le XIe siècle. Dans la Chanson de Roland, la titulature hésite entre « roi de France », « roi des Français » et « roi des Francs »[8]. Après 1789, le titre change en fonction des régimes, entre « roi de France », « roi des Français » et « empereur des Français ». Ces titres ont pu être complétés de titres complémentaires correspondant aux souverainetés étrangères acquises par le monarque.
Au-delà du titre officiel, les rois de France bénéficiaient de deux qualifications accordées par les papes :
Dès la fin du Moyen Âge, on commença à numéroter les rois depuis les Mérovingiens, à partir des ancêtres mythiques de la « Première race de France »[23]. Cette numérotation débute avec le mythique Faramond, premier roi franc païen, et omet plusieurs rois, car elle ne retient que le seul souverain de Paris ou de la Neustrie durant les périodes de partages successoraux du royaume des Francs. Ainsi, dans la grand-salle du palais de la Cité, la numérotation des rois Thierry et Dagobert ne tenait pas compte des rois des Francs d'Austrasie. Sous l'Ancien Régime, les rois de France tiennent les seuls rois de Neustrie pour leurs prédécesseurs et Charles VII est donné comme étant le « 57e roi de France », suivant la numérotation émise par Jean du Tillet[24]. On trouve ainsi les mentions de « Louis XIV, 68e roi de France » du vivant du roi[25], et Louis XVI était connu comme le « 70e roi de France »[26].
Compte tenu du fait que les rois d'Austrasie se considéraient et se titraient « rois des Francs », ils sont désormais donnés et numérotés dans les listes de souverains francs et français. Ainsi, Hervé Pinoteau donne Louis XVI 82e ou 83e roi de France[27],[Note 7]. Après le partage de 843, les rois des Francs de l'Ouest, à partir de 911 et le règne de Charles III le Simple, sont les seuls à se titrer « rois des Francs ». Ils sont comptés dans la liste des rois français, les autres royaumes issus du partage ayant perdu conscience de leur lien avec le royaume des Francs originel, essentiellement basé en Gaule.
À noter:
La numérotation des grands personnages homonymes ne débute qu’au XIIIe siècle[30]. En France, celle des rois apparaît sous le règne de Louis IX, roi de à [30]. À la suite notamment de l’Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval de Bernard Guenée[30],[31],[32], les historiens s’accordent pour considérer le dominicain et encyclopédiste Vincent de Beauvais comme le premier chroniqueur connu à numéroter les rois de France[30],[31] ; Primat de Saint-Denis la systématise[30],[31],[32].
Il est admis[33] que Charles V, roi de France de à , est le premier à se donner un numéro d’ordre[34],[35]. Louis XI, roi de France de à , est le premier des « Louis » à prendre un numéro d’ordre[34] ; son successeur, Charles VIII, roi de France de à , le premier à graver son numéro d’ordre sur la matrice de son sceau[34] ; et son successeur, Louis XII, roi de France de à , le premier à graver son nom associé à son numéro d’ordre sur les monnaies royales[34]. Le numéro d’ordre de François Ier, roi de France de à , ne lui a été attribué qu’après sa mort, par rétronymie, afin d'éviter la confusion avec son petit-fils, François II, roi de France de à [34].
La plupart des Mérovingiens ne règnent que sur une partie du royaume des Francs, au gré des partages. Néanmoins, ils portent tous le titre de « roi des Francs » (rex Francorum), et non celui de « roi de Reims » ou de « roi d'Austrasie », ce qui témoigne d'une conscience de l'unité du regnum Francorum[36],[37].
Vue d'artiste[Note 8] | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes |
---|---|---|---|---|
Clovis Ier (vers 466 – ) | 481 | 511 | Fils de Childéric Ier, il conquiert la majeure partie de la Gaule et se convertit au christianisme. Son royaume est partagé entre ses quatre fils à sa mort. | |
Clodomir (vers 495 – ) | 511 | 524 | Aîné des fils survivants de Clovis Ier et Clotilde, il hérite du royaume d'Orléans. Tué à la bataille de Vézeronce. Ses deux premiers fils sont exécutés sur l'ordre de ses frères Childebert Ier et Clotaire Ier, mais le troisième, Clodoald, en réchappe et entre dans les ordres. | |
Thierry Ier (vers 485/490 – 534) | 511 | 534 | Également appelé « Théodoric Ier ». Fils aîné de Clovis Ier (mais pas de Clotilde), il hérite du royaume de Reims. | |
Thibert Ier (vers 504 – 548) | 534 | 548 | Également appelé « Théodebert Ier ». Fils et successeur de Thierry Ier à Reims. | |
Thibaut (vers 535 – 555) | 548 | 555 | Également appelé « Théodebald ». Fils et successeur de Thibert Ier à Reims. Il meurt sans descendance et son royaume revient à son grand-oncle Clotaire Ier. | |
Childebert Ier (vers 497 – ) | 511 | 558 | Cadet des fils survivants de Clovis Ier et Clotilde, il hérite du royaume de Paris. Il meurt sans fils en 558 et son royaume revient à son frère Clotaire Ier. | |
Clotaire Ier
« le Vieux » |
511 | 561 | Benjamin des fils survivants de Clovis Ier et Clotilde, il hérite du royaume de Soissons. Il réunifie le royaume franc à la mort de son frère Childebert Ier en 558. Son royaume est partagé entre ses quatre fils à sa mort. | |
Caribert Ier (vers 521 – 567) | 561 | 567 | Aîné des fils survivants de Clotaire Ier, il hérite du royaume de Paris. Mort sans descendance mâle. Son royaume est partagé entre ses frères à sa mort. | |
Sigebert Ier (vers 535 – 575) | 561 | 575 | Également appelé « Sigisbert Ier ». Benjamin des fils survivants de Clotaire Ier, il hérite du royaume de Reims. Il est assassiné à l'instigation de Frédégonde, la femme de son frère Chilpéric Ier. Son fils Childebert II lui succède. | |
Chilpéric Ier (vers 525 – ) | 561 | 584 | Deuxième des fils survivants de Clotaire Ier, il hérite du royaume de Soissons. Mort assassiné. Son fils Clotaire II lui succède. | |
Gontran (vers 533 – ) | 561 | 592 | Troisième des fils survivants de Clotaire Ier, il hérite du royaume d'Orléans. Mort sans descendance mâle, il lègue son royaume à son neveu Childebert II. Reconnu comme saint. | |
Childebert II ( – ) | 575 | 596 | Fils de Sigebert Ier et Brunehaut. Roi d'Austrasie, puis également de Bourgogne et de Paris à partir de 592. Son royaume est partagé entre ses fils Thibert II et Thierry II. | |
Thibert II (585 – 612) | 596 | 612 | Également appelé « Théodebert II ». Fils de Childebert II. Roi d'Austrasie. Trahi par son frère Thierry II, il est vaincu à Tolbiac en 612, puis assassiné. Son royaume revient à son frère. | |
Thierry II (587 – 613) | 596 | 613 | Également appelé « Théodoric II ». Fils de Childebert II. Roi de Bourgogne, puis également d'Austrasie à partir de 612. Son fils Sigebert II lui succède. | |
Sigebert II (vers 601 – ) | 613 | 613 | Également appelé « Sigisbert II ». Fils de Thierry II. Roi d'Austrasie et de Bourgogne. Il est exécuté par le roi de Neustrie Clotaire II, qui s'empare ainsi de son royaume. | |
Clotaire II
« le Jeune » |
584 | 629 | Fils de Chilpéric Ier et de Frédégonde. Roi de Neustrie, il réunifie le royaume franc en 613. Son royaume est partagé entre ses deux fils à sa mort. | |
Dagobert Ier (vers 602/605 – ) | 623 | 639 | Fils aîné de Clotaire II. Roi associé d'Austrasie jusqu'à la mort de son père, puis roi des Francs excepté l'Aquitaine, et enfin seul roi des Francs à la mort de son frère cadet Caribert II en 632. Son royaume est partagé entre ses deux fils à sa mort. | |
Caribert II (vers 606/610 – ) | 629 | 632 | Fils cadet de Clotaire II. Roi d'Aquitaine. Son royaume revient à son frère Dagobert Ier à sa mort. | |
Sigebert III (631 – ) | 639 | 656 | Fils de Dagobert Ier. Roi d'Austrasie. | |
Clovis II « le Fainéant » (633 – ) | 639 | 657 | Fils de Dagobert Ier. Roi de Neustrie et de Bourgogne. | |
Childebert III « l'Adopté » (vers 650 - 662) | 656 | 662 | Fils hypothétique de Sigebert III. Roi d'Austrasie. | |
Clotaire III (vers 652 – 673) | 657 | 673 | Fils de Clovis II. Roi de Neustrie et de Bourgogne. | |
Childéric II (vers 655 – 675) | 662 | 675 | Fils de Clovis II. Roi d'Austrasie, puis de tout le royaume franc à partir de 673. | |
Thierry III (vers 657 – 691) | 675 | 691 | Fils de Clovis II. Roi de Neustrie en 673, puis de 675 à 679, et du royaume franc tout entier à partir de 679. | |
Clovis III (vers 670 – 676) | 675 | 676 | Fils prétendu de Clotaire III, placé sur le trône d'Austrasie par le maire du palais Ébroïn. | |
Dagobert II (vers 652 – ) | 676 | 679 | Fils de Sigebert III. Roi d'Austrasie. Canonisé le 10 septembre 872. | |
Clovis IV (vers 677 – 694) | 691 | 694 | Fils ainé de Thierry III. | |
Childebert IV (vers 683 – 711) | 694 | 711 | Fils de Thierry III. | |
Dagobert III (vers 699 – 715) | 711 | 715 | Fils de Childebert IV. | |
Chilpéric II (vers 671 – 721) | 715 | 721 | Fils probable de Childéric II. Élu roi de Neustrie en 715, sous l'égide du maire du palais Rainfroi. Il devient roi de tous les Francs après la mort de son concurrent Clotaire IV, en 719. | |
Clotaire IV (vers 685 – 719) | 717 | 719 | Fils probable de Thierry III, placé sur le trône d'Austrasie par le maire du palais Charles Martel, en lutte contre les Neustriens Chilpéric II et Rainfroi. | |
Thierry IV (vers 713 - 737) | 721 | 737 | Fils de Dagobert III. Il est placé sur le trône par Charles Martel après la mort de Chilpéric II. | |
Interrègne (737 – 743). | ||||
Childéric III
« le Fainéant » |
743 | 751 | D'ascendance incertaine. Placé sur le trône par le maire du palais Pépin le Bref, il est déposé par ce même Pépin en et finit cloîtré dans un monastère. |
N.B. : en bleu, les rois ne faisant pas partie de la lignée des Carolingiens. Ces derniers, issus des Robertiens (famille de la noblesse franque), furent élus en attendant qu'un Carolingien en capacité puisse reprendre le trône.
Vue d'artiste | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes |
---|---|---|---|---|
Pépin « le Bref » (vers 715 – ) |
novembre 751 | 768 | Devient maire du palais de Neustrie à la mort de son père Charles Martel, en 741, puis d'Austrasie après le retrait de son frère Carloman. Il dépose Childéric III et est élu roi des Francs en . Sacré en novembre 751 à Soissons par les évêques, puis à nouveau en 754 par le pape Étienne II à Saint-Denis. | |
Carloman Ier (vers 751 – ) | 768 | 771 | Fils cadet de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon. Sacré avec son père et son frère aîné Charles en 754. Le royaume franc est partagé entre les deux frères à la mort de Pépin, Carloman obtenant l'Austrasie, l'Alémanie, la Thuringe, et les pays tributaires. Sa mort prématurée permet à Charles de réunifier le royaume. | |
Charlemagne (Charles Ier « le Grand ») ( – ) | 768 | 814 | Fils aîné de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon. Sacré avec son père et son frère cadet Carloman en 754. Il obtient la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine à la mort de son père, puis le reste du royaume franc à la mort de son frère. Il est sacré empereur d'Occident par le pape Léon III le à Rome. Il meurt d'une pneumonie le . | |
Louis Ier « le Pieux » ou « le Débonnaire » (778 – ) | 814 | 840 | Fils de Charlemagne et d'Hildegarde de Vintzgau. Couronné empereur d'Occident associé par son père le , sacré par le pape Étienne IV à Reims le . Déposé le par son fils Lothaire, restauré le . | |
Charles II « le Chauve » ( – ) | août 843 | 877 | Benjamin des fils de Louis le Pieux, le seul par sa deuxième femme Judith de Bavière. En 843, il reçoit la Francie occidentale par le traité de Verdun qui divise l'Empire franc. Sacré à Orléans le . Après la mort de son neveu Louis II le Jeune, il est sacré empereur d'Occident par le pape Jean VIII à Rome le . | |
Louis II « le Bègue » ( – ) | 877 | 879 | Fils aîné de Charles II et d'Ermentrude d'Orléans. Sacré à Compiègne le . | |
Louis III (vers 864 – ) | 879 | 882 | Fils de Louis II et d'Ansgarde de Bourgogne, ils sont élus pour succéder conjointement à leur père. Sacrés à Ferrières en . Louis III meurt sans descendance, et Carloman II devient seul roi jusqu'à sa propre mort, également sans descendance. | |
Carloman II (vers 867 – ) | 879 | 884 | ||
Charles « le Gros » (839 – ) |
juin 885 | novembre 887 | Troisième fils de Louis le Germanique, lui-même fils cadet de Louis le Pieux. Il est élu par les grands du royaume à la place du jeune Charles le Simple, dernier fils de Louis II. Incapable de faire face aux Normands, il est déposé en . | |
Eudes (852 – ) | 888 | 3 janvier 898 | De la dynastie des Robertiens, il est titré comte de Paris au moment de son élection, en 888, à la mort de Charles le Gros. Sacré à Compiègne le , puis à Reims plus tard la même l'année. | |
Charles III « le Simple » ( – ) | 3 janvier 898 | 922 | Troisième fils de Louis II, le seul par sa deuxième femme Adélaïde de Frioul. Il est écarté de la succession de son frère Carloman II en 884 en raison de son jeune âge. Sacré à Reims le (alors qu'Eudes règne encore), il ne devient réellement roi qu'à la mort de celui-ci en 898. Les grands du royaume le déposent en 922 et élisent le duc Robert pour le remplacer. Il est capturé après la bataille de Soissons en 923 et meurt en captivité. | |
Robert Ier (vers 860 – ) | 922 | 923 | De la dynastie des Robertiens, frère d'Eudes. Sacré à Reims le . Tué à la bataille de Soissons l'année suivante. | |
Raoul (vers 890 – ) | 923 | 936 | De la dynastie des Bivinides, époux d'Emma, fille de Robert Ier. Il est élu roi à la mort de celui-ci par les grands du royaume, qui refusent de rendre la couronne à Charles III le Simple. Sacré à Soissons le . Mort de pédiculose corporelle sans laisser d'enfant mâle. | |
Louis IV « d'Outremer » (vers 920 – ) | 936 | 954 | Seul fils de Charles III le Simple et d'Edwige de Wessex, il ne devient roi qu'à la mort de Raoul. Sacré à Laon le . Mort des suites d'une chute de cheval. | |
Lothaire (941 – ) | 954 | 986 | Fils de Louis IV et de Gerberge de Saxe, il succède à son père sous la régence de son oncle Brunon de Cologne jusqu'en 961. Sacré à Reims le . | |
Louis V « le Fainéant » (vers 967 – ) | 986 | 987 | Fils de Lothaire et d'Emma d'Italie. Sacré à Compiègne le comme roi associé. Mort sans descendance des suites d'une chute de cheval. |
N.B. : en rouge, les rois associés à leur père mais n'ayant pas régné. En effet, jusqu'à Philippe II, les héritiers du trône étaient sacrés du vivant de leur père afin de garantir le maintien de la dynastie et d'éviter d'éventuels conflits de succession.
Vue d'artiste | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes | |
---|---|---|---|---|---|
Hugues « Capet » (vers 940 – ) | 987 | 996 | Fils d'Hugues le Grand et petit-fils de Robert Ier. Duc des Francs depuis 960, il est élu roi des Francs après la mort de Louis V au détriment du Carolingien Charles de Basse-Lotharingie. Sacré en 987, peut-être le à Noyon. | ||
Robert II « le Pieux » ( – ) | 996 | 1031 | Fils d'Hugues Capet et d'Adélaïde d'Aquitaine. Sacré à Orléans le comme roi associé. Son fils aîné, Hugues, est roi associé de 1017 à sa mort en 1025. | ||
Hugues
(1007 – ) |
1017 | 1025 | Premier fils de Robert II le Pieux et de Constance d'Arles. Sacré à Compiègne, il règne conjointement avec son père, mais meurt avant lui. | ||
Henri Ier ( – ) | 1031 | 1060 | Deuxième fils de Robert II et de Constance d'Arles. Sacré à Reims le comme roi associé. | ||
Philippe Ier ( – ) | 1060 | 1108 | Fils aîné d'Henri Ier et d'Anne de Kiev. Sacré à Reims le comme roi associé. Il succède à son père sous la régence de son oncle Baudouin V de Flandre jusqu'à sa majorité, en 1066. | ||