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Éréac

commune française du département des Côtes-d'Armor De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Éréac [eʁeak] Écouter (Erya en gallo) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

Situation

Éréac est située à mi-parcours de Rennes et de Saint-Brieuc via l'accès à la RN 12 distante d'une dizaine de kilomètres.

Sur toute la limite sud de la commune, la Rance, petit fleuve côtier, forme une frontière naturelle avec les communes de Lanrelas et Saint-Launeuc.

Une autre petite rivière, la Rosette, prend sa source sur la commune d'Éréac pour former, une vingtaine de kilomètres en aval, un lac d'une centaine d'hectares à Jugon-les-Lacs.

Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par la Rance, la Rosette, le ruisseau de la Plançonnais[1] et un autre petit cours d'eau[2],[Carte 1].

La Rance, d'une longueur de 104 km, prend sa source dans la commune du Mené et se jette dans la Manche entre Dinard et Saint-Malo, après avoir traversé 28 communes[3].

La Rosette, d'une longueur de 31 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Arguenon à Jugon-les-Lacs, après avoir traversé huit communes[4].

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Réseau hydrographique d'Éréac[Note 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord  » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Merdrignac à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Éréac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (1,5 %), forêts (1 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. de Yriac (vers 1330), Eréac (en 1352), Yriac (en 1388), Yrreac (en 1405), Irriac (en 1407), Ereac (en 1451)[17].

Éréac viendrait du latin Irrius (nom d'homme latin) et du suffixe gaulois -acum[17].

Erya en gallo[18].

Histoire

Le Moyen Âge

Jusqu'à la veille de la création des communes en 1790, Éréac était sous la juridiction de la seigneurie du Châtelier. L'un des sires du Châtelier est mentionné en 1352 comme témoin apposant son sceau à une lettre de la duchesse, épouse de Charles de Blois[19].

Éréac est mentionné comme paroisse dès 1440 dans une lettre du duc Jean V[19].

Un document plus ancien mentionnerait la paroisse d'« Yriac » en 1330[réf. souhaitée].

Le XXe siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts porte les noms de 67 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale[20].

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts porte les noms de 14 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale[20].

L'après Seconde Guerre mondiale

Entre 1946 et 1960 plusieurs dizaines de jeunes de Plumaugat, Éréac, Lanrelas, Mauron, Saint-Méen, etc.. sont partis faire la récolte des betteraves à sucre dans le nord de la France pour gagner leur vie et améliorer l’ordinaire de leur famille restée au pays[21].

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Politique et administration

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Ancienne mairie d'Éréac.

Appartenant à la communauté de communes du Pays de Du Guesclin jusqu'au 31 décembre 2016, Éréac est rattachée depuis le 1er janvier 2017 à la communauté de communes de Lamballe Terre et Mer.

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Démographie

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1571 0261 1191 2121 2691 3271 2541 3101 395
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3371 3841 3991 4031 4601 4701 5021 5141 478
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4771 5051 5631 4301 3801 2721 2501 1821 113
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 021921817736706600620624644
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Lieux et monuments

La chapelle du Châtelier

  • La chapelle du Châtelier (XVe et XVIIIe siècles) est édifiée au centre du hameau du même nom et dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Elle a été bénite le 29 janvier 1775. On peut noter aussi que cet édifice se trouve à proximité d'une motte castrale très bien conservée, au Bois-des-Buttes[19].

La chapelle des Rothouers

  • La chapelle des Rothouers a été érigée en 1765. Elle était de construction médiocre et fut reconstruite en 1858[19]. Elle est entourée d'un espace planté d'arbres. Devant cette chapelle, deux arbres remarquables : « Cryptomeria japonica » qui ont atteint une grande taille.

L'église Saint-Pierre

  • L'église a été reconstruite de 1900 à 1904. Comme la plupart des églises de la région, elle est de style néo-gothique. Elle conserve à l'intérieur une cuve baptismale en granit du XVe siècle[19].
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Personnalité liée à la commune

Héraldique

Thumb Blasonnement :
D'or au chef de sable.
Commentaires : Les armoiries de la famille du Chastelier, jadis maître des lieux, étaient : D'or au chef de sable, chargé d'un lambel de trois pièces d'argent[31].

Notes et références

Voir aussi

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