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2024 en Biélorussie

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Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 2024 en Biélorussie.

Faits en bref
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Événements

Février

  • 21 février : le président Alexandre Loukachenko appelle au déploiement de patrouilles de sécurité armées dans les rues et sur les lieux de travail, évoquant la possibilité de crimes « extrémistes »[1].
  • 25 février :
    • élections législatives biélorusses de 2024[2] . Des élections sont organisées pour élire les membres de l'Assemblée nationale de la République de Biélorussie, de l'Assemblée populaire panbiélorusse et des conseils locaux. Seuls quatre partis progouvernementaux sont autorisés à se présenter. La chef de l'opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, exhorte les Biélorusses à boycotter les élections et promet d'organiser des élections au Conseil de coordination en mai de la même année[3].
    • Le président Loukachenko annonce sa candidature à la prochaine élection présidentielle biélorusse[4].
    • Élections municipales biélorusses de 2024 afin de renouveler environ 12 000 membres des conseils municipaux de Biélorussie[5].

Avril

  • 5 avril : le président Loukachenko annonce que la Biélorussie suspend sa participation au Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe[6].
  • 25 avril : le Comité de sécurité d'État de la République biélorusse affirme avoir déjoué des attaques de drones contre Minsk lancées depuis la Lituanie, ce que cette dernière dément[7].

Juin

  • 6 juin : le ressortissant allemand Rico Krieger comparaît devant un tribunal en Biélorussie pour mercenariat, terrorisme, création d'un groupe extrémiste, dégradation volontaire de véhicule et utilisation illégale d'armes à feu, de munitions et d'explosifs[8].
  • 10 juin : la Pologne instaure une zone interdite d'accès dans la forêt de Białowieża afin d'empêcher les migrants de franchir la frontière avec le Bélarus[9].

Juillet

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Ryhor Kastusiou.
  • 14 juillet : six personnes sont tuées dans une tempête qui frappe le sud du pays[12].
  • 15 juillet : la Lettonie interdit l'entrée sur son territoire aux véhicules de tourisme immatriculés en Biélorussie en provenance de Biélorussie ou de Russie[13].
  • 17 juillet : la Lituanie interdit l'entrée sur son territoire aux véhicules de tourisme immatriculés en Biélorussie[14].
  • 19 juillet :
    • La Biélorussie instaure un régime d'exemption de visa pour les citoyens de 35 pays européens, dont le Royaume-Uni, la Norvège et la Suisse[15].
    • Le tribunal régional de Minsk, à l'issue d'un procès à huis clos, condamne Rico Krieger à mort pour des crimes présumés, notamment le terrorisme et le mercenariat[16]. Il est gracié le 30 juillet par le président Loukachenko[17].
  • 22 juillet : Mikalai Kazlou, le chef du parti d’opposition interdit Parti civique uni, est libéré après 2,5 ans de prison[18].

Août

  • 5 août : l’Union européenne impose des sanctions à 28 responsables biélorusses, dont des membres du ministère de l’Intérieur et du pouvoir judiciaire, pour leur rôle dans les violations des droits de l’homme et la persécution des opposants au président Loukachenko[19].
  • 18 août : le président Loukachenko annonce le déploiement de près d’un tiers de l’armée biélorusse le long de la frontière avec l’Ukraine, en réponse au déploiement par l’Ukraine de plus de 120 000 soldats à cette frontière. L’Ukraine affirme cependant n’avoir observé aucun mouvement de troupes biélorusses[20].
  • 22 août : la Biélorussie et la Chine conviennent de renforcer considérablement leur coopération commerciale, financière, énergétique et sécuritaire, notamment en développant les chaînes d’approvisionnement industrielles et la collaboration avec la région de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao[21].

Septembre

  • 4 septembre : le président Loukachenko gracie 30 personnes condamnées pour participation aux manifestations biélorusses de 2020-2021[22].
  • 5 septembre :
    • Le ministère biélorusse de la Défense annonce que ses forces ont abattu des drones ayant violé l'espace aérien du pays suite à des incidents survenus dans la région de Gomel[23].
    • La Biélorussie annonce l'arrestation, en juillet, d'un ressortissant japonais résidant à Gomel, soupçonné d'espionnage d'installations stratégiques le long de la frontière ukrainienne pour le compte des services de renseignement japonais[24].
  • 6 septembre : le parquet polonais inculpe trois citoyens biélorusses pour avoir détourné le vol Ryanair 4978 en 2021 sous prétexte d'une fausse alerte à la bombe, afin d'arrêter le militant politique Roman Protasevich et sa compagne Sofia Sapega[25].
  • 24 septembre : le média biélorusse indépendant Reform.news révèle que Jörg Dornau, député du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) en Saxe, utilise des prisonniers politiques biélorusses comme main-d'œuvre[26].
  • 27 septembre : le président Loukachenko avertit que la Biélorussie utilisera des armes nucléaires si elle est attaquée par l’Occident[27].

Octobre

  • 4 octobre : un tribunal condamne douze personnes, dont sept par contumace, pour leur rôle dans l’attaque de la base aérienne de Machulishchy en 2023 et les condamne à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison[28].
  • 23 octobre : un tribunal de Gomel condamne deux ressortissants ukrainiens pour complot terroriste et les condamne à 20 ans de prison[29].

Novembre

  • 7 novembre : le président Loukachenko gracie 31 prisonniers politiques[30].
  • 20 novembre : le président Loukachenko gracie 32 prisonniers condamnés pour « crimes extrémistes »[31].
  • 22 novembre : lors d’un discours à l’Université linguistique d'État de Minsk, le président Loukachenko menace de couper Internet en cas de manifestations de masse avant l’élection présidentielle à venir, après les manifestations massives qui avaient suivi l’élection précédente[32].

Décembre

  • 10 décembre : la journaliste Volha Radzivonava est reconnue coupable par le tribunal municipal de Minsk d’« outrage au président » et de « discréditation de la Biélorussie » et condamnée à quatre ans de prison[33].
  • 24 décembre : Dzmitry Kuchuk, chef du défunt Parti vert bélarusse, est reconnu coupable de graves atteintes à l’ordre public et d’incitation à porter atteinte à la sécurité nationale et condamné à six ans de prison[34]
  • 28 décembre : le président Loukachenko gracie 20 prisonniers condamnés pour « crimes extrémistes »[35].
  • 30 décembre : Henrykh Akalatovich devient le premier prêtre catholique condamné pour trahison à caractère politique en Biélorussie depuis l’indépendance en 1991 et est condamné à 11 ans de prison[36].
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Naissances

Décès

Voir aussi

Notes et références

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