Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
80e régiment d'infanterie (France)
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Le 80e régiment d'infanterie (80e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, à double héritage, créé sous la Révolution à partir du régiment d'Angoumois, un régiment français d'Ancien Régime, et du 5e régiment d'infanterie légère (ex-chasseurs Cantabres). Il est dissous en 1946.
Remove ads
Création et différentes dénominations
Résumé
Contexte
Le 80e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l'héritier des traditions de deux régiments : le 80e régiment d'infanterie de ligne et le 5e régiment d'infanterie légère.
- : à la Révolution, tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un numéro d'ordre donné selon leur ancienneté. Le régiment d'Angoumois devient le 80e régiment d'infanterie de ligne (ci-devant Angoumois) ;
- : amalgamé, il prend le nom de 80e demi-brigade de première formation
- : reformé en tant que 80e demi-brigade de deuxième formation
- 1803 : Le 80e régiment n'est pas formé et le no 80 disparait jusqu'en 1854.
- En 1854, l'infanterie légère est transformée, et ses régiments sont convertis en unités d'infanterie de ligne, prenant les numéros de 76 à 100. Le 5e régiment d'infanterie légère prend le nom de 80e régiment d'infanterie de ligne.
- 1870 : capturé le , le 80e régiment d'infanterie de ligne est recréé par décret du
- 1871 : fusion avec le 80e régiment de marche
- 1883 : renommé 80e régiment d'infanterie
- 1940 : dissolution
- 1945 : nouvelle formation du 80e régiment d'infanterie
- 1946 : dissolution
Remove ads
Colonels / Chefs de brigade
- 1792 : colonel Albert Auguste Le Ris de La Chapelette (*)
- -1857- : colonel Chardon de Chaumont
- - : colonel Logerot[1]
- 1881: colonel Hippolyte Madelor
- 1884 : colonel C.A.H. Segard.
- 1886-1890 : colonel Auguste Thoni de Reinach
- 1895 : colonel Jacques Hoffmann
- 1906 : colonel Curé
- 1914 : colonel de Woillemont
- 1915 : colonel Plande
- 1918 : colonel Azan
- 1919 : lieutenant-colonel Poulet
- 1940 : colonel Cottenet
Remove ads
Historique du régiment
Résumé
Contexte
Ancien Régime
Guerres de la Révolution et de l’Empire (80e RI)
Drapeau du 1er bataillon du 80e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793 Drapeau du 2e bataillon du 80e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
- En 1791, le régiment d'Angoumois devient le 80e régiment d'infanterie[2].
Second Empire (80e RI)
Le décret du 24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le 5e régiment d'infanterie légère prend le numéro 80 et devient le 80e régiment d'infanterie de ligne.
- 1854-1856 : fait campagne en Crimée ; engagé notamment lors de la prise de Sébastopol
- 1859 : Campagne d'Italie
- 1861 : stationné à Belley.
- 1867 : le régiment fait partie du corps expéditionnaire français dans les États du Pape[4]
Guerre franco-allemande de 1870
Au déclenchement de la guerre franco-allemande de 1870, le régiment est en garnison à Metz avec dépôt à Bar-le-Duc[5]. Le régiment (trois bataillons) appartient à la 4e division commandée par le général Decaen du 3e corps d'armée commandé par le maréchal Bazaine. Il est engagé aux batailles de Borny, Rezonville et Saint Privat, puis lors du siège de Metz. Le 7 octobre, il participe à la bataille de Bellevue. Le régiment fait prisonnier à l'issue du siège de Metz.
Le 4e bataillon du 80e de ligne, formé le , part le lendemain pour la place forte de Verdun, suivi des unités du dépôt qui quittent Bar-le-Duc le . Le bataillon et le dépôt participent au siège de Verdun (en), qui capitule le [5].
Un nouveau dépôt est créé par décret du et s'installe à Bagnères-de-Bigorre le 19. De janvier à février 1871, le dépôt forme diverses unités affectées à des régiments de marche[5].
1871 à 1914
Le , le 80e régiment de marche, alors en Algérie, fusionne avec le 80e de ligne[6].
- 1871 à 1875 : Algérie, avec dépôt à Guéret[7]
- 1881 : 1 bataillon participe à la campagne de Tunisie
En 1883, le 80e régiment d'infanterie de ligne est renommé 80e régiment d'infanterie.
Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 3e bataillon forme le 161e régiment d'infanterie
Première Guerre mondiale
À la mobilisation, les bataillons de réserve du 80e RI forment le 280e régiment d'infanterie.
- En 1914 casernement : Narbonne , 63e brigade d'infanterie, 32e division d'infanterie, 16e corps d'armée. À la 32e DI d' à [8].
1914
1915
1916
1917
1918
Entre-deux-guerres

- 1924 :casernement à Castelnaudary et Narbonne.
- En 1930, le régiment devient régiment d'infanterie alpine, comme les autres régiments de la 31e DI[9]. Il est entraîné aux combats en montagne, dans les Pyrénées[10].
- 1935 : casernement à Montigny-lès-Metz (caserne Raffenel)[2], mais reste un régiment d'infanterie alpine[9].
Seconde Guerre mondiale
En 1940, il combat au sein de la 42e division d'infanterie lors de la bataille de France[11], à l'issue de laquelle il est dissout[2].
Il est recréé à l'automne 1944 à partir des unités FFI du Languedoc[12]. Son appellation est officialisée le [13]. Il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche avec la 4e division marocaine de montagne[2] puis est dissout le [13].
Remove ads
Traditions et uniformes
Uniformes

Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14] :
- Arcole 1796
- Wagram 1809
- Lützen 1813
- Sébastopol 1854-1855
- Ypres 1914
- Champagne 1915
- Verdun 1916
- La Serre 1918

Décorations
Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée (trois palmes)[8].
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918[8].
Devise
« Petit régiment de France. Le clairon a sonné. Rend au pays en vaillance ce qu'il t'a donné. »[2]
Insigne
Remove ads
Personnalités ayant servi au 80e RI
- François Théodore Curnier
- Joseph Derroja alors capitaine
- Aimé Giral, aspirant à la 6e compagnie mort pour la France en 1914[15]
- Paul Castéla (1893-1966)
- Charles Guéret
- Gérard Lacuée alors sous-lieutenant
- François Auguste Logerot (1825-1913), général et ministre de la Guerre, alors colonel[1].
- Pierre Hugues Victoire Merle
- Paul Pouderoux, alors lieutenant avant d'être affecté en 1899 aux pompiers de Paris.
Remove ads
Sources et bibliographie
- Archives militaires du Château de Vincennes.
- Camille Brisset, Historique du 80e régiment d'infanterie, J. Dumaine, (lire en ligne).
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- Campagne 1914 – 1918 - Historique du 80e Régiment d’Infanterie, Librairie Chapelot, (lire en ligne).
- Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'infanterie française, Paris, Eurimprim, , 413 p. (OCLC 23418405).
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
Remove ads
Notes et références
Voir aussi
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads