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Albert Carré

comédien, metteur en scène, dramaturge, librettiste et directeur de théâtre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Albert Carré
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Albert Carré est un comédien, metteur en scène, dramaturge, librettiste et directeur de théâtre français né le à Strasbourg[1] et mort le à Neuilly-sur-Seine[2],[3],[4].

Faits en bref Administrateur général de la Comédie-Française, 1er janvier 1914 - 30 novembre 1915 ...

Neveu du dramaturge et librettiste Michel Carré (1821-1872), il était marié à la cantatrice Marguerite Carré née Giraud (1880-1947), cousine germaine de Paul Vaillant-Couturier.

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Biographie

Résumé
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Albert Carré en 1900
photographie de Georges Villa.

Hugues Michel Albert Carré est le fils d'un négociant de Strasbourg, Henri-Simon-Marie Carré et d'Émilie Hepp. Il est élevé dans une fratrie de cinq enfants. Il quitte l'Alsace en 1870 avant qu'elle ne passe sous domination allemande et débute comme comédien sur plusieurs scènes parisiennes avant de se tourner vers l'écriture.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1892 (les insignes lui sont remis par Alexandre Dumas), il est directeur artistique du Cercle d'Aix-les-Bains pour la saison d'été avant d'assurer la gestion du théâtre du Vaudeville de 1885 à 1898, puis du théâtre du Gymnase avec Paul Porel de 1894 à 1898.

Le guide Paris-Parisien, qui le considère en 1899 comme une « notoriété de la vie parisienne », lui trouve un « goût artistique très distingué »[5].

Albert Carré prend la direction en 1898 de l'Opéra-Comique dont il inaugure la nouvelle salle, place Boieldieu. Il y crée entre autres Pelléas et Mélisande, un opéra de Debussy qui fit scandale par sa nouveauté de style. Les insignes d'officier de la Légion d'honneur lui sont remis en 1901 par Victorien Sardou. En 1906, il crée la version française de Madame Butterfly de Puccini qui malgré les insuffisances du plateau constituera un des plus grands succès de l'Opéra-Comique.

Nommé le administrateur de la Comédie-Française, il quitte son poste le pour entrer au Service général d'Alsace-Lorraine (Deuxième Bureau). Responsable des Alsaciens qui s'engagent dans l'armée française, il termine la guerre avec le grade de lieutenant-colonel[6].

Élevé à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur[7], il remplace Pierre-Barthélemy Gheusi auprès des frères Isola à l'Opéra-Comique, poste qu'il occupera jusqu'en 1925.

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L'Opéra-Comique Plan, prix des places et administration en 1925: MM. Albert Carré et Isola, dir.

En , il fonde, avec entre autres Jacques Rouché, Alphonse Franck, Paul Gavault et Gustave Quinson, la Société amicale des directeurs de théâtre dont il est nommé président d'honneur.

Vie privée

Albert Carré s'est marié quatre fois. Il épouse tout d'abord Jeanne-Victorine-Blanche Bergeret-Jannet le à Paris[8] en présence de Raymond Deslandes, directeur du Vaudeville, Hippolyte Cogniard et Alfred Delacour.

Divorcé le [9], il épouse en secondes noces le Madeleine-Marie-Amélie Valadier, artiste dramatique[10]. Le compositeur André Messager et le dramaturge Fabrice Carré sont parmi les témoins.

Il divorce à nouveau le [11] pour épouser le suivant la cantatrice Marguerite-Caroline Giraud[12]. Les témoins sont Jules Massenet, Gustave Larroumet, Alexandre Bisson et Paul Ferrier. Le couple divorce le [12] pour se remarier le à Paris 9e[1] avec pour témoin son cousin germain Michel Carré[13].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (89e division)[14].

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Œuvres

Théâtre

En tant que librettiste :

Écrits

  • Les Théâtres en Allemagne et en Autriche, 1889
  • La Patrie, nouvelle sur la guerre de 1870, publiée vers 1905, avec deux illustrations hors texte de Frédéric Régamey
  • Les Engagés volontaires alsaciens-lorrains pendant la guerre, Flammarion, 1923
  • Souvenirs de théâtre, Plon, 1950
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Notes et références

Bibliographie

Liens externes

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